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Palais imposant, le Musée royal de l'Afrique centrale à Bruxelles est devenu, après rénovation, le Musée de l'Afrique. Une voix africaine hante les lieux, racontant les origines coloniales du musée. Il est temps de rendre ce patrimoine à ses propriétaires légitimes, les musées de la République démocratique du Congo, du Sénégal... L'heure est à la réconciliation avec le passé...

Découvrez cette bataille mystérieuse qui se déroule depuis le Moyen Âge. Plongez au cœur de Mons, une ville du Royaume de Belgique, où chaque année les habitants se transforment en une foule déchaînée. Une fois que les combattants ont posé le pied sur le champ de bataille, ils se donnent beaucoup de mal pour arracher quelques poils de la queue d'un dragon qui, selon la légende, leur portera chance.

Après avoir subi de graves blessures, MOSES (28 ans) - un ancien joueur de première division nigériane - est contraint d'accepter que sa carrière de footballeur est terminée. Afin de rester dans le jeu, il se transforme en dénicheur de talents et se lance dans une mission visant à faire venir en Europe de jeunes joueurs africains en herbe. Tentant de les séduire avec de grandes promesses qui semblent impossibles à tenir, Moses se retrouve bientôt impliqué dans le fameux commerce des joueurs, un système qu'il a lui-même détesté. Car Moses a lui aussi été l'un des milliers de joueurs africains qui viennent en Europe pour suivre les traces de leurs héros Sadio Mané, Yaya Touré, Didier Drogba et bien d'autres. Mais seuls quelques heureux élus parviendront à construire une carrière professionnelle sur un terrain de football européen.

Pour chaque joueur de football africain qui réussit, des milliers restent dans l'ombre, ne réussissant pas professionnellement et ne pouvant pas retourner en Afrique, par honte et par peur de décevoir leurs familles restées au pays. Ils continuent à errer en Europe, sans papiers et sans filet de sécurité.

Vous pouvez trouver ces joueurs échoués sur des terrains dans les banlieues des grandes villes européennes.

Là, ils s'entraînent pour rester en forme, espérant encore une fois percer.

Freddy Bienvenu Tsimba (Kinshasa, 1967) a étudié à l’académie des Beaux-Arts de Kinshasa (département de sculpture monumentale, 1989). Il s’est formé ensuite pendant 6 ans auprès de maîtres fondeurs à Kinshasa, au Kongo central et dans le Bandundu. Il travaille le bronze et les métaux de récupération.

L’artiste congolais est indépendant et engagé. Il est profondément attaché au respect des droits humains, en particulier les droits des plus fragiles, les mères et les enfants. Il expose le tragique de la guerre et témoigne des violences à travers le temps. Mais il est aussi le porte-parole de la paix et de la résilience. Il rend de façon sublime hommage aux femmes et à la vie.

Freddy Tsimba est aujourd’hui un artiste connu et reconnu à Kinshasa et sur la scène artistique internationale. Il est célèbre pour ses sculptures faites de douilles, de cartouches et aussi pour ses Maisons machettes. L’artiste a participé à plusieurs Biennales de Dakar (2002, 2006 et 2008) et à des expositions collectives comme The Divine Comedy (2014), Kongo am Rhein (Bâle, 2017) et Afriques Capitales (Lille, 2017) sous l’égide de Simon Njami. 

Une boîte contenant des masques oubliés dans le dépôt du musée ethnographique de la ville de Lubumbashi (RDC.) a donné lieu à l'exposition "The Hidden Mask" de l'artiste belge Kristof Degrauwe. Le travail a donné lieu à 29 photographies analogues, prises en 1999 et 2000, basées sur l'interprétation faite par l'œil du photographe de manière intuitive, ignorant la signification exacte des objets trouvés.

Mais en même temps, le photographe a filmé un défilé de masques avec des mannequins qui dansent et gesticulent. Ce n'est qu'en 2021 que les images ont été transformées en format numérique, donnant lieu à un court clip qui évoque l'atmosphère des sessions originales au Congo (année 2000).

"Lorsque j'ai commencé à travailler là-bas, je ne savais pas grand-chose de leur signification précise, mais le conservateur m'a révélé leurs origines. Je n'ai pas demandé beaucoup d'informations car je voulais utiliser mon intuition dans ce travail", commente le photographe.

Kristof Degrauwe a entrepris un long voyage, qui a duré un an, dans ce monde de magie et de mystère de la psychologie africaine. "Je n'imagine vraiment pas les masques comme des objets ethnologiques, mais comme des "intermédiaires" vers un monde qui dépasse notre approche analytique occidentale. Parfois, j'étais surpris par cette créature qui apparaissait soudainement devant mon appareil photo, quelque chose entre l'humain et l'animal, quelque chose de fantomatique ou venant de l'espace ! En utilisant le langage de la photographie contemporaine et de la vidéo conceptuelle, j'ai eu le privilège de découvrir ce trésor caché, provenant d'un musée oublié de l'extrême sud du Congo."

Kristof Degrauwe est un photographe belge qui a passé des années à l'étranger (Egypte, Koweït, RDC, Nigeria, Burundi et Brésil). Après deux séries dans le désert d'Arabie (en noir et blanc), il s'est intéressé aux masques cachés du musée de Lubumbashi. 

La série "The Hidden Mask" (2000) a été présentée dans plusieurs pays. Kristof est également musicien (Daguerro), producteur de musique mantra et professeur de Kundalini Yoga (Sat Darshan Singh). Il vit et travaille actuellement à Luanda.