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À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, le FIDC célèbre ses projets soutenant la diversité linguistique à travers le monde

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Participants in SIDA II project in Jamaica

Alors que nous célébrons le 25ᵉ anniversaire de la Journée internationale de la langue maternelle, affirmant l’engagement de l’UNESCO en faveur de la diversité linguistique comme outil de paix et de transmission des savoirs traditionnels, la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles rappelle que « la diversité linguistique est un élément fondamental de la diversité culturelle ».

À travers son Fonds international pour la diversité culturelle (FIDC) ainsi que d’autres programmes et activités connexes, la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles oriente les politiques et mesures visant à soutenir le multilinguisme et la préservation des langues en danger de disparition à travers le monde.

La diversité linguistique est un élément fondamental de la diversité culturelle

Préambule de la Convention de 2005 sur la diversité des expressions culturelles

Le dernier cycle de financement du FIDC comprend un projet visant à renforcer l’écosystème de la littérature jeunesse en Éthiopie, ainsi que de nombreux autres projets qui, au fil des ans, ont soutenu la préservation des expressions culturelles multilingues et le développement des industries culturelles et créatives multilingues. Par exemple, en ±á²¹Ã¯³Ù¾±, au Kenya, au Nigeria et en Serbie, le FIDC a soutenu l’ONG PEN International dans ses efforts pour renforcer les politiques culturelles nationales en faveur des industries de l’édition en langues minoritaires.

© English PEN (cc)

Pendant ce temps, en Tunisie, le FIDC a financé la création d’une bibliothèque de référence multilingue au sein du Centre national de traduction du ministère de la Culture à Tunis. Au-delà de la constitution de cette ressource essentielle pour garantir la diversité linguistique, ce projet a permis à de jeunes étudiants d’améliorer leurs compétences linguistiques en vue de renforcer leurs opportunités professionnelles.

Par ailleurs, grâce à sa plateforme de suivi des politiques, l’UNESCO a facilité le partage des connaissances entre les pays en diffusant des informations sur 24 politiques et mesures traitant de la diversité linguistique. Par exemple, la Zimbabwe Broadcasting Corporation a alloué 200 000 dollars américains pour recruter des personnes capables de fournir des actualités dans neuf langues nationales autrefois marginalisées. De son côté, la Bibliothèque nationale de ±·´Ç°ù±¹Ã¨²µ±ð a créé une banque de données linguistiques en réponse à l’essor des technologies de la langue. Cette initiative aide les Norvégiens à développer de nouveaux produits et services en norvégien et en sami, garantissant ainsi leur usage dans des secteurs émergents comme l’intelligence artificielle. Un autre exemple de bonne pratique répertorié sur la plateforme vient d’Australie. La Bibliothèque nationale et l’Institut australien des études aborigènes et des insulaires du détroit de Torres ont collaboré pour adopter un nouveau système de codage permettant d’identifier plus de 1 200 langues autochtones australiennes. Grâce à ce système, plus de 70 bibliothèques peuvent désormais rendre les ressources en langues autochtones plus accessibles, favorisant ainsi l’engagement envers ces cultures, qu’elles soient historiques ou contemporaines.

En célébrant la diversité linguistique et son rôle dans la construction d’un monde plus inclusif et durable, la Journée internationale de la langue maternelle s’inscrit dans les festivités mondiales du 20ᵉ anniversaire de la Convention sur la diversité des expressions culturelles en 2025.