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Le Forum mondial sur l’éducation définit une feuille de route pour l’éducation mondiale jusqu’en 2030

L’agenda international pour l’éducation des 15 prochaines années fera l’objet de discussions au Forum mondial sur l’éducation 2015 (WEF 2015), qui s’est ouvert aujourd’hui à Incheon, en République de Corée. La conférence établira une feuille de route pour l’éducation au niveau international jusqu’en 2030.
La Déclaration sur l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô 2030 qui sera adoptée au Forum mobilisera tous les pays et tous les partenaires pour la mise en Å“uvre du nouvel agenda, et proposera des solutions pour sa coordination, son financement et son suivi – à l’échelle internationale, régionale et nationale – afin d’assurer l’égalité d’accès à l’éducation pour tous.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a inauguré l’événement. « L’éducation garantit les droits de l’homme, dont la santé et l’emploi, » a-t-il déclaré aux 1 500 participants. « Et l’éducation est également essentielle dans la lutte contre les menaces à la sécurité, dont la recrudescence de l’extrémisme violent. »
Le Forum réunit plus de 130 ministres gouvernementaux, des lauréats du prix Nobel, des chefs d’organisations internationales et non-gouvernementales, des universitaires, des représentants du secteur privé, des chercheurs et d’autres intervenants majeurs.
La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, et la Présidente de la République de Corée, Park Geun-hye, se sont également exprimées à l’inauguration de WEF 2015, dont l’UNESCO est chef de file, en collaboration avec le , le , le , l’, et la .
« Nous connaissons le pouvoir de l’éducation pour éradiquer la pauvreté, transformer les vies et faire des avancées décisives concernant tous les Objectifs de développement durable, » a affirmé Mme Bokova lors de son discours d’ouverture. « C’est notre devoir commun de doter chaque enfant et chaque jeune des bases adéquates – les connaissances, les valeurs et les compétences – pour construire l’avenir en tant que citoyens mondiaux responsables, s’appuyant sur les succès des 15 dernières années. Et nous devons nous engager à donner aux adultes la possibilité d’apprendre tout au long de leur vie pour pouvoir s’adapter aux changements rapides et favoriser l’inclusion sociale. Il s’agit non seulement d’un impératif du point de vue des droits de l’homme, mais également du point de vue de la sécurité, du développement inclusif et de la paix. »
« L’éducation est à la base de tout enrichissement personnel et développement national, » a déclaré la Présidente Park Geun-hye. « On appelle la Corée ‘le miracle de la rivière Han’ à cause de sa croissance très rapide. Ce pouvoir nous vient de l’éducation. Après la guerre, la Corée n’avait pas assez de ressources ou de capital. Le pays a investi autant que possible dans l’éducation pour encourager le talent de ses habitants. »
Le pouvoir de l'éducation en tant que force de transformation pour le développement durable a été aussi souligné par le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim, Son Altesse Sheikha Moza Bint Nasser du Qatar, Envoyée spéciale de l’UNESCO pour l’éducation de base et l’enseignement supérieur, le Directeur exécutif de l'UNICEF, Anthony Lake, la Directrice exécutive d'ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, et le Nobel de la Paix M. Kailash Satyarthi.
2015 marque l’échéance des six objectifs de l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô pour tous (EPT) et des (OMD) établis en 2000. dressera le bilan des progrès réalisés depuis 15 ans, examinera les défis, anciens et nouveaux, à relever, et préparera une feuille de route pour y répondre dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) qui seront adoptés par les Nations Unies en septembre.
Les efforts collectifs des 15 dernières années ont donné lieu à des progrès sans précédent dans le domaine de l’éducation. D’après l’Institut de statistique de l’UNESCO, il y avait, en 2012, 76 millions d’enfants et d’adolescents non-scolarisés de moins qu’en 2000. Au cours de cette même période, près de 67 millions d’enfants en plus ont reçu un enseignement préprimaire, et environ 50 millions d’enfants supplémentaires étaient inscrits à l’école primaire.
Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour réaliser l’agenda de l’EPT. Le de cette année dénombre encore 57 millions d’enfants et 63 millions d’adolescents non-scolarisés, et environ 781 millions d’adultes analphabètes dans le monde. Le RMS estime également que 22 milliards de dollars seront nécessaires chaque année pour assurer une éducation universelle au niveau du préprimaire, primaire et du premier cycle du secondaire d’ici 2030.
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Plus de citations des chefs d’agences de l’ONU partenaires
Jim Yong Kim, Président de la Banque mondiale :
« La vérité, c’est que la plupart des systèmes éducatifs ne servent pas les intérêts des enfants les plus pauvres. Quelque 250 millions d’enfants ne savent ni lire ni écrire – bien que beaucoup d’entre eux aient été scolarisés pendant des années. C’est une tragédie qui nuit grandement à l’objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté. Près d’un milliard de personnes demeurent pris au piège de l’extrême pauvreté ; des efforts soutenus en vue d’améliorer l’apprentissage des enfants permettront d’exploiter un énorme potentiel humain pour les années à venir. De meilleurs résultats dans les salles de classe contribueront à mettre fin à l’extrême pauvreté. »
Helen Clark, Administrateur du PNUD et Présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement :
« Dans notre monde, la connaissance apporte le pouvoir, et l’éducation y contribue. Elle fait partie intégrante de l’équation du développement. Elle possède une valeur intrinsèque – qui s’étend bien au-delà du domaine économique – qui pousse les gens à décider de leur propre destin. C’est pourquoi la possibilité de recevoir une éducation est essentielle au développement humain. »
Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU-Femmes et Secrétaire générale adjointe de l’ONU :
« Aujourd’hui, deux tiers des adultes analphabètes dans le monde sont des femmes. Nous savons pourtant que l’éducation est un moteur du changement sans précédent. Elle donne les moyens aux filles et aux femmes de prendre leurs vies en main et de participer de façon active au développement de leurs communautés et de leurs pays – que ce soit en tant que bénéficiaires ou qu’agents du changement. Dès lors qu’existent des contraintes institutionnelles, économiques ou socio-culturelles à l’éducation, les conséquences sont très lourdes pour les sociétés. Nous devons mener un effort concerté pour lever ces contraintes et assurer l’impact profond et autonomisant de l’éducation. Nous soutenons pleinement É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô 2030 – dans le cadre de notre effort global pour l’égalité des genres d’ici 2030. »
António Guterres, Haut Commissaire pour les réfugiés (HCR) :
« Seul un enfant réfugié sur deux va à l’école primaire, et un sur quatre au secondaire. C’est une tragédie. L’éducation est la chose la plus importante qu’un enfant puisse recevoir au-delà des frontières, et leur plus grand espoir d’un avenir meilleur. »
Dr. Babatunde Osotimehin, Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) :
« L’éducation est essentielle à l’exercice de tous les autres droits de l’homme, notamment le droit à la santé, et vice versa. Des millions d’adolescentes sont pourtant tenues à l’écart de l’école et privées de leurs droits. Investir dans l’éducation, y compris dans l’éducation sexuelle complète, permet aux jeunes de grandir sainement et en toute sécurité, et de trouver un travail décent. Cela donne également les moyens aux filles et aux jeunes femmes de libérer leur plein potentiel et de jouer un rôle moteur dans le développement de leurs communautés et de leurs nations. »
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