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La Directrice générale a affirmé que l’Université Tongji à Shanghai pourrait servir de point d’accès à une action commune avec la Chine pour l’élaboration de solutions de développement durable, après être devenue le premier représentant des Nations Unies à se voir décerner le titre de docteur honoris causa par cette institution, le 16 mai.

S’adressant aux étudiants de plusieurs facultés, Mme Bokova a donné une conférence consacrée au nouveau paradigme du développement durable. « La durabilité a des racines profondes qui ne se limitent pas aux considérations financières et économiques. La prospérité est aussi une affaire d’accès à l’information et au savoir. Elle concerne le respect de la diversité culturelle, l’égalité des chances et l’apprentissage du vivre-ensemble. » Mme Bokova a souligné l’importance d’une éducation de qualité, des compétences sociales pour les emplois verts et de la culture en tant que forces pour préfigurer l’avenir. Elle a également salué l’engagement de la Chine envers l’éducation comme un moyen de développer l’innovation et la créativité, de même que sa détermination à hisser la culture parmi les priorités de son agenda du développement.

L’UNESCO entretient déjà des liens privilégiés avec l’Université Tongji, par le biais du Patrimoine mondial et du centre de formation pour la région Asie-Pacifique, qui appartient au réseau des centres de catégorie 2 de l’UNESCO. Le Président de l’Université Tongji, le professeur Gang Pei, a exprimé son vif intérêt pour le développement d’une coopération dans le domaine des études sur la durabilité du point de vue de l’éducation, de la science, de la culture et du patrimoine. Mme Bokova et M. Gang ont discuté la possibilité de mettre en place un programme de stages ainsi que des activités visant à renforcer les capacités sur les questions de durabilité.

L’Université Tongji, fondée en 1907, accueille plus 50 000 Ã©tudiants à tous les niveaux, et son corps enseignant compte plus de 4 200 personnes.