L'événement, qui s'est tenu Place de la République dans le cadre de la Journée internationale de la femme, a souligné le besoin urgent de créer des espaces plus sûrs pour les femmes et les filles dans le sport et la vie publique, tout en mettant l'accent sur le rôle vital des hommes et des garçons dans la promotion d'un changement social durable.
Dans le cadre de l'Alliance mondiale pour le sport de l'UNESCO, Fit for Life (« En forme pour la vie »), cet événement fait partie de la mise en œuvre de la du Conseil exécutif de l’UNESCO, reflétant les efforts plus larges de l'Organisation pour lutter contre le harcèlement et la violence fondés sur le genre dans le sport. L'événement a permis non seulement de sensibiliser au problème des violences sexistes et sexuelles, mais également de mobiliser le grand public à s’engager pour soutenir ces efforts.
La cérémonie d'ouverture de la course a réuni des personnalités politiques, du monde du sport, ainsi que les principaux partenaires publics et privés de l’évènement, renforçant ainsi le message selon lequel l'égalité des genres dans le sport requiert un effort collectif. Gabriela Ramos, Sous-directrice générale pour les Sciences Humaines et Sociales de l'UNESCO, a été rejointe sur scène par :
Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative.
Mathilde Castres, présidente de Sine Qua Non
Pierre Rabadan, adjoint à la Maire de Paris en charge du sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine
Audrey Derveloy, présidente de Sanofi France
Nantenin °±ðï³Ù²¹, quadruple médaillée paralympique et médaillée d'or du 400m à Rio 2016
Nicolas Mahut, joueur de tennis professionnel français et ancien numéro 1 mondial en double
Anaïs Bourgoin, coureuse olympique française de 800 m et ambassadrice de Sine Qua Non
Lucille Woodward, coach en fitness, influenceuse et ambassadrice de Sine Qua Non
Guillaume Payen, directeur de la communication et du marketing chez Intersport
Oriane Filhol, adjointe au maire de Saint-Denis chargée de l'égalité
Lionel Benharous, maire des Lilas

Chacun a souligné l'importance de l'action collective et de la solidarité entre les hommes et les femmes pour rendre le sport véritablement sûr, équitable et inclusif. Gabriela Ramos a donné le ton avec une déclaration puissante.

Le sport devrait être une source de liberté et d'autonomisation pour les femmes, sans crainte. L'UNESCO est fière de s'associer à Sine Qua Non, nouveau membre de l'Alliance Fit for Life, pour soutenir et amplifier cette cause importante
La participation sûre et égale des femmes et des filles au sport n'est pas négociable : qu'il s'agisse d'atteindre la parité aux Jeux olympiques de Paris 2024 ou de veiller à ce que tout le monde puisse courir en toute sécurité la nuit, sans harcèlement ni insécurité, nous continuerons d'investir dans cette cause et de soutenir l'égalité dans le sport.
L'un des principaux thèmes de la course de cette année était le rôle des alliés masculins dans la lutte contre le harcèlement et la violence fondés sur le genre. La présence d'²¹³Ù³ó±ôè³Ù±ð²õ de haut niveau comme Nicolas Mahut et de responsables politiques comme Pierre Rabadan a mis en é±¹¾±»å±ð²Ô³¦±ð le fait que l'égalité des genre n'est pas seulement une question féminine, mais un impératif sociétal qui nécessite l'engagement de toutes les parties prenantes, des décideurs politiques aux ²¹³Ù³ó±ôè³Ù±ð²õ, en passant par les garçons et les hommes. La course a également bénéficié de la participation de ancienne responsable du groupe de travail sur le sport et l'égalité des genres de l'UNESCO en Afghanistan, aujourd'hui réfugiée aux États-Unis.

Sine Qua Non, nouveau membre de l'Alliance Fit for Life, est à l'avant-garde de la lutte contre le harcèlement sexiste dans les espaces publics et de l'amélioration de l'accès des femmes à un sport inclusif. La collaboration de l'organisation avec l'UNESCO a permis de faire de cette édition de Run for Equality la plus importante et la plus impactante à ce jour, en sensibilisant la communauté internationale à l'importance d'environnements sportifs sûrs et inclusifs.
La Run for Equality est plus qu'une course, c'est un mouvement collectif pour défendre le droit des femmes à faire du sport où elles veulent, quand elles veulent et dans la tenue qu'elles choisissent. Pendant trop longtemps, cette question a été minimisée, alors que les statistiques parlent d'elles- mêmes : les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes de citer le manque d'espaces sûrs comme un obstacle à la pratique du sport. Cet événement a représenté un défi financier, logistique et de communication, mais grâce à nos incroyables partenaires, dont l'UNESCO et Sanofi, nous sommes plus forts que jamais.
L'événement a vu la participation d'Ambassadeurs de l'UNESCO, d'²¹³Ù³ó±ôè³Ù±ð²õ, de décideurs politiques, de dirigeants d’entreprises, de leaders de la société civile et de défenseurs de l'égalité des genres, renforçant ainsi le fait que le changement systémique nécessite une approche multisectorielle. L'inclusion d'un défi virtuel sur Strava a élargi la portée de l'événement au-delà de Paris, permettant à des milliers de participants du monde entier de s'engager pour la cause depuis chez eux.
La participation massive au Run for Equality 2025 reflète un mouvement mondial croissant en faveur de l'égalité des genres dans et par le sport. Forte de cet élan, l'UNESCO continuera à travailler dans le cadre de son alliance Fit for Life pour faire avancer les politiques qui favorisent des environnements sportifs sûrs et inclusifs dans le monde entier.

À l'avenir, l'UNESCO et ses partenaires intensifieront leurs efforts de sensibilisation et de renforcement des politiques publiques, grâce au et au. Ces outils pratiques fournissent des recommandations politiques concrètes pour lutter contre les disparités entre les genres et garantir des expériences sportives plus sûres pour les femmes et les filles.