Politique et capacités numériques
Alors que l'utilisation des technologies émergentes, telles que l'intelligence artificielle, se généralise sur le plan individuel et institutionnel, l'UNESCO cherche à renforcer les capacités des États membres et des parties prenantes à comprendre et à tirer parti de ces technologies, tout en respectant et en protégeant les droits de l'homme.
L'UNESCO adopte une démarche factuelle, consultative et multipartite du renforcement des capacités et des conseils en matière de politiques, encadrée par une approche fondée sur les Droits de l’homme, l’Ouverture, l’Accessibilité et la gouvernance Multipartite ().
Pour les acteurs du judiciaire
Pour les ministères des TIC
Faire respecter l'État de droit à l'ère de l'intelligence artificielle
Les systèmes judiciaires du monde entier utilisent l'intelligence artificielle (IA) pour analyser de grandes quantités de données juridiques afin d'aider les avocats à identifier les précédents dans la jurisprudence, de permettre aux administrations de rationaliser les processus judiciaires et d'aider les juges à faire des prévisions sur des questions telles que la durée des peines et les taux de récidive. L'émergence de l'analyse juridique et de la justice prédictive a des répercussions sur les droits de l'homme, car l'opacité des systèmes d'IA peut aller à l'encontre des principes de justice ouverte, de régularité des procédures et d'État de droit.
Le cours en ligne ouvert à tous (MOOC) sur l'IA et l'État de droit est un cours d'introduction qui engage les acteurs judiciaires dans une discussion globale et opportune autour de l'application de l'IA et de son impact sur l'État de droit. Structuré autour de six modules, il analyse les opportunités et les risques liés à l'adoption croissante des technologies d'IA dans les systèmes judiciaires et l'impact de l'IA sur l'administration de la justice, notamment en ce qui concerne les droits de l'homme, l'éthique de l'IA et les questions de gouvernance.
Le cours est développé par l'UNESCO et The Future Society, avec le soutien de Cetic.br|NIC.br, du Collège national de la magistrature et d’IEEE SA. Il a été rendu possible grâce aux aimables contributions du Programme multidonateurs sur la liberté d'expression et la sécurité des journalistes de l'UNESCO et de la Fondation Open Society.
Publications

