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La bourse pour les gestionnaires culturelles récompense dix nouvelles femmes gestionnaires pour cette sixième édition, représentantes de différentes régions du pays.  

Grâce à l'alliance entre l'UNESCO Pérou, le MALI et les écoles supérieures de l'UARM et de l'UPC, et au soutien du ministère de la Culture, dix femmes renforceront leurs capacités en matière de gestion culturelle. 

L'UNESCO Pérou, le Musée des Arts de Lima (MALI), l'école supérieure de l'Université Antonio Ruiz de Montoya (UARM) et l'école supérieure de l'Université péruvienne des sciences appliquées  (UPC), avec le soutien du ministère de la Culture, annoncent les lauréates de la sixième édition de la bourse pour les gestionnaires culturelles. 

 « Nous sommes très heureux des résultats de cette sixième édition. L'augmentation de 130 % du nombre de candidats par rapport à l'édition précédente montre que nous devons continuer à travailler en collaboration pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes dans le secteur culturel. Ce programme ne serait pas possible sans l'engagement de nos partenaires UPC, UARM et MALI, et sans le soutien du ministère de la culture. Nous encourageons d'autres institutions à rejoindre ce programme afin d'avoir un impact sur un plus grand nombre de travailleuses culturelles à travers le pays », a déclaré José Salazar ¸éí´Ç²õ, secrétaire technique du Pacte pour la culture 2030 de l'UNESCO au Pérou. 

L'appel à candidatures 2024 s'adresse aux femmes qui travaillent dans la gestion culturelle au sein des gouvernements régionaux et locaux, dans des organisations de la société civile ou de manière indépendante. Selon les critères d'évaluation et de priorisation indiqués dans les termes et conditions de l'appel, les dix bénéficiaires de cette édition ont été sélectionnées parmi 154 candidatures éligibles provenant de différentes régions du pays. 

• Andrea Alejandra Bedregal Zegarra (´³³Ü²Ôí²Ô)

• Nathaly Melissa Pino Gonzales (Arequipa) 

• Luisa Santisteban Flores (Lambayeque)

• Katherine Emily Verástegui Méndez (´³³Ü²Ôí²Ô)

• Iyoska Urquizo Huamán (´¡±è³Ü°ùí³¾²¹³¦)

• Nieves Rosario Manrique Uribe (Lima)

• Karol Yoselyne Ortiz Apaza (Puno)

• Daysy Irene Arévalo Guillén (´¡±è³Ü°ùí³¾²¹³¦)

• Yanet Angélica Naira Mamani (Puno)

• Karla Paula Reyes Allpoc (Lima)

Il convient de noter que, sur le nombre total de candidatures reçues dans le cadre de cette édition de la bourse, 32 % proviennent de Lima, 65 % de différentes régions du pays et 3 % sont des candidates étrangères résidant au Pérou. 

 « Nous sommes ravis d'accueillir les nouvelles boursières des différentes régions du pays. Nous sommes convaincus qu'elles amélioreront leurs compétences pour mettre en Å“uvre des propositions significatives et durables qui contribueront au développement du secteur et de leurs communautés. Grâce à notre programme, nous les accompagnerons dans ce processus afin qu'elles puissent se professionnaliser dans leur passion et leur expertise. Nous remercions l'UNESCO d'avoir étendu la portée du programme de spécialisation en gestion culturelle du MALI à un plus grand nombre de gestionnaires culturelles dans tout le pays », a déclaré Luis Enrique ¸é²¹³¾Ã­°ù±ð³ú Koctong, directeur du pôle éducation au MALI, l'institution qui soutient l'initiative depuis sa première édition. 

Pour sa part, Carina Moreno Baca, coordinatrice du diplôme en gestion culturelle à l'École supérieure de l'UARM, une institution qui, depuis 2022, est partenaire de la bourse de manière durable, a souligné son rôle dans le secteur.  « Nous considérons que la bourse pour les gestionnaires culturelles contribue à combler le fossé entre les hommes et les femmes dans le secteur culturel et à offrir une possibilité de professionnalisation aux femmes gestionnaires dans différentes régions du pays grâce aux outils numériques. C'est un privilège de participer à cette importante initiative du Bureau de l'UNESCO au Pérou », a-t-elle souligné. 

Enfin, Erika Lastra Neyra, directrice du programme spécialisé en gestion de projets culturels à l'école supérieure de l'UPC, une université qui s'est jointe à la bourse depuis cette édition, a exprimé l'engagement de l'UPC envers la durabilité de la bourse.  « Je considère que notre participation à la bourse des gestionnaires culturelles promue par le Bureau de l'UNESCO au Pérou est cruciale. Elle renforce l'alliance stratégique entre les deux entités, enrichit la formation de nos étudiants et étudiantes et positionne l'université comme un leader dans la promotion de la culture et du développement durable », a-t-elle déclaré. 

La mise en Å“uvre de cette sixième édition de la bourse a été possible grâce à l'engagement des institutions partenaires susmentionnées et au financement de l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA), dans le cadre du projet "ReIPenser les politiques en faveur de la créativité et de la liberté artistique : Genre et créativité". 

L’évaluation et la sélection finale des candidates ont été menés par des comités mixtes, , composés de représentants du Bureau de l'UNESCO au Pérou, de la Direction générale des industries culturelles et des arts du ministère de la Culture et des artistes et gestionnaires culturelles lauréates des deux premières éditions de la bourse : Judith Cruz Laserna, d'Amazonas, Liz Tania ¶Ùí²¹³ú Vela, d'Ucayali, et Violeta Quispe Yupari, de Lima. 

Il convient de noter qu'au cours des cinq éditions précédentes, 339 demandes éligibles ont été reçues et 18 gestionnaires culturels résidant dans huit régions du pays en ont bénéficié. Avec la sixième édition, la subvention a reçu plus de 490 demandes admissibles depuis sa création en 2020, et pour la première fois, elle atteint deux régions supplémentaires : Lambayeque et Apurímac. À ce jour, 28 femmes de dix régions du pays ont bénéficié de la bourse pour les gestionnaires culturelles.  

Dans le cadre des principes établis par la Convention de 2005 de l'UNESCO pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, la bourse pour les gestionnaires culturelles a été créée dans le but de contribuer à réduire les disparités entre les femmes et les hommes dans le secteur culturel, grâce à la professionnalisation d'un plus grand nombre de femmes travaillant dans le domaine des arts et de la culture. 

Pour atteindre cet objectif, la bourse a une approche intersectionnelle, car elle permet l'accès à une formation spécialisée en gestion culturelle pour les femmes en situation de vulnérabilité en raison de leur sexe, de leur origine, de leur niveau socio-économique et éducatif, de leur charge familiale et de leur appartenance à des groupes bénéficiant d'une protection spéciale.