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Inventaire du patrimoine culturel dans et autour des sites associés au site de l’ancien Port d’Esclaves de Bimbia au Cameroun
Bimbia est un ancien port ayant joué un rôle primordial dans la Traite Transatlantique au niveau du Golfe de Guinée. Localisé dans les villages Dikolo-Bimbia, Bona-Bilé, Bona-Ngombé et Mondoli-Esselé dans le Sud-Ouest du Cameroun, ce site est composé d’une partie continentale et d’une partie insulaire situées à quelques centaines de mètres de la rive, dénommée Nichols Island.
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Des experts nationaux et internationaux avec une expérience pertinente dans le domaine des sites de mémoire ont effectué une mission de vingt jours d’avril à mai 2020 sur le site de Bimbia pour faire un inventaire de son patrimoine culturel, en vue de documenter et du renforcer le dossier de proposition de son inscription sur la Liste du Patrimoine mondial de l’humanité, de l'UNESCO.
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Venant en appui au Ministère en charge de la valorisation du patrimoine culturel, l’UNESCOÌý a accordé une assistance financière pour la réalisation de l’inventaire du patrimoine culturel dans et autour des sites associés à Bimbia en vue de renforcer la documentation sur le site de Bimbia et déterminer les potentialités des treize sites, situés dans quatre régions du pays au regard de leur rôle important de pourvoyeur d’esclaves (marché d’esclaves) pendant cette période.
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Cet inventaire est une première étape qui contribuera à la réalisation de l’un des objectif de l’UNESCO pour l'Afrique, à savoirÌý: «ÌýAméliorer la représentation des sites du patrimoine africain sur la Liste du patrimoine mondial à travers la préparation de dossiers d’inscription réussisÌý».
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Selon des études historiques le port de Bimbia a activement participé à l’Esclavage du Golfe de Guinée entre le XVè et le XXè siècle. Les chiffres montrent également que le Golfe de Guinée serait la deuxième plus grande région exportatrice des esclaves après la côte angolaise avec 2.5 millions d’esclaves (FAGE, 1969), soit le quart de toute la Traite Transatlantique.
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L’histoire, soutenue par la recherche archéologique, nous enseigne que le site de Bimbia a connu une intense activité entre 1760 et 1841 (ARDENER, 1968) avec, environ 40Ìý000 à 66Ìý000 esclaves vendus, selon des résultats de recherches de ELTIS et RICHARDSON, 2010. Les esclaves venaient des contrés de l’hinterland, principalement de la plaine du Moungo, des Grassfields et un peu moins du plateau de l’Adamaoua. Ces chiffres sont basés sur des estimations, pendant que certains auteurs parlent de plus de 140Ìý000 esclaves enlevés de la côte camerounaise.
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En effet, la valeur patrimoniale de Bimbia repose sur les témoignages historiques (identification de plusieurs voyages de navires ayant accosté à Bimbia, mémoire collective), archéologiques (existence d’artéfacts sur le site), économiques (industrie de la traite, attrait touristique), ses spécificités architecturales (ruines architecturales, vestiges de l’époque), symboliques (lieu de pèlerinage pour les Afro descendants). L’intégrité et l’authenticité du site sont restées intactes. La valorisation desdits sites participerait à leur protection, à leur conservation, tout en menant des actions préventives qui permettraient d’assurer leur pérennisation dans le temps et pour les générations futures.Ìý
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Des experts nationaux et internationaux avec une expérience pertinente dans le domaine des sites de mémoire ont effectué une mission de vingt jours d’avril à mai 2020 sur le site de Bimbia pour faire un inventaire de son patrimoine culturel, en vue de documenter et du renforcer le dossier de proposition de son inscription sur la Liste du Patrimoine mondial de l’humanité, de l'UNESCO.
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Venant en appui au Ministère en charge de la valorisation du patrimoine culturel, l’UNESCOÌý a accordé une assistance financière pour la réalisation de l’inventaire du patrimoine culturel dans et autour des sites associés à Bimbia en vue de renforcer la documentation sur le site de Bimbia et déterminer les potentialités des treize sites, situés dans quatre régions du pays au regard de leur rôle important de pourvoyeur d’esclaves (marché d’esclaves) pendant cette période.
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Cet inventaire est une première étape qui contribuera à la réalisation de l’un des objectif de l’UNESCO pour l'Afrique, à savoirÌý: «ÌýAméliorer la représentation des sites du patrimoine africain sur la Liste du patrimoine mondial à travers la préparation de dossiers d’inscription réussisÌý».
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Selon des études historiques le port de Bimbia a activement participé à l’Esclavage du Golfe de Guinée entre le XVè et le XXè siècle. Les chiffres montrent également que le Golfe de Guinée serait la deuxième plus grande région exportatrice des esclaves après la côte angolaise avec 2.5 millions d’esclaves (FAGE, 1969), soit le quart de toute la Traite Transatlantique.
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L’histoire, soutenue par la recherche archéologique, nous enseigne que le site de Bimbia a connu une intense activité entre 1760 et 1841 (ARDENER, 1968) avec, environ 40Ìý000 à 66Ìý000 esclaves vendus, selon des résultats de recherches de ELTIS et RICHARDSON, 2010. Les esclaves venaient des contrés de l’hinterland, principalement de la plaine du Moungo, des Grassfields et un peu moins du plateau de l’Adamaoua. Ces chiffres sont basés sur des estimations, pendant que certains auteurs parlent de plus de 140Ìý000 esclaves enlevés de la côte camerounaise.
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En effet, la valeur patrimoniale de Bimbia repose sur les témoignages historiques (identification de plusieurs voyages de navires ayant accosté à Bimbia, mémoire collective), archéologiques (existence d’artéfacts sur le site), économiques (industrie de la traite, attrait touristique), ses spécificités architecturales (ruines architecturales, vestiges de l’époque), symboliques (lieu de pèlerinage pour les Afro descendants). L’intégrité et l’authenticité du site sont restées intactes. La valorisation desdits sites participerait à leur protection, à leur conservation, tout en menant des actions préventives qui permettraient d’assurer leur pérennisation dans le temps et pour les générations futures.Ìý
29 April 2021
Last update:20 April 2023
