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Au Chili, des enseignants et des élèves mènent des actions communautaires en faveur de l’environnement
« Grâce à cette expérience, j’ai appris beaucoup de choses sur les zones humides de ma ville et sur les solutions qui peuvent être mises en œuvre pour surveiller certaines caractéristiques des écosystèmes. J’ai aussi appris à détecter les problèmes environnementaux et à les résoudre », déclare Gabriel, 17 ans, du Liceo Bicentenario de Viña del Mar.
Ce programme efficace est rendu possible par la collaboration avec des partenaires clés tels que la municipalité de Viña del Mar, la secrétaire régionale du ministère (SEREMI) de l’Environnement, des établissements d’enseignement locaux et des organisations comme l’ONG Momentum, qui compte 1 500 élèves chiliens.
« J’ai appris à utiliser un microscope pour étudier le plancton et j’ai découvert les effets de la pollution aquatique sur celui-ci », explique Valentin, 11 ans, de l’Escuela Luisa Nieto de Hamel.
Les ateliers et les observations sur le terrain permettent de motiver et de guider les élèves pour qu’ils élaborent des solutions qui s’attaquent directement aux problèmes socio-environnementaux auxquels sont confrontées leurs communautés, comme le développement de l’immobilier, le traitement des déchets, la pollution de l’eau et les risques associés aux effets du changement climatique sur la zone côtière.
Ces solutions innovantes vont de la création de jardins médicinaux au reboisement de certaines zones avec des arbres locaux, en passant par la réalisation de fresques ou la rédaction de lettres aux autorités locales. Elles ont eu des incidences positives immédiates au sein des communautés. Les écoles locales notamment se sont visiblement transformées en adoptant de nouvelles méthodes d’enseignement centrées sur l’acquisition de compétences pour l’action climatique, qui font désormais partie du programme scolaire national. Les enseignants encouragent activement les élèves à exprimer leurs préoccupations et à participer à des actions transformatrices, contribuant ainsi à l’émergence d’une nouvelle génération de citoyens mondiaux proactifs, prêts à faire face aux défis de demain.
L’initiative chilienne « Créer des liens pour la restauration des zones humides » montre comment des initiatives éducatives permettent aux éducateurs d’enseigner, et aux élèves de découvrir, les problèmes environnementaux et peuvent encourager les communautés locales à participer à la transformation des environnements d’apprentissage. « Ce programme efficace est un excellent exemple de l’engagement du Chili en faveur de l’éducation au développement durable », a d’ailleurs déclaré Roxana Rosales, la responsable de l’éducation de la municipalité de Viña del Mar.
En effet, l’initiative s’inscrit parfaitement dans la Stratégie de développement et d’autonomisation pour le climat du Chili. De plus, elle joue un rôle essentiel dans la promotion de l’EDD dans le cadre d’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô 2030 : non seulement elle autonomise les élèves, mais elle contribue aussi sensiblement à la réalisation des objectifs de développement durable du pays.
Dans le cadre du travail de l’UNESCO en vue de renforcer l’EDD, la encourage les États membres à mettre en œuvre des initiatives au niveau national. L’objectif est d’intégrer l’EDD dans les États Membres tout en amplifiant les activités existantes en matière d’EDD dans cinq domaines d’action prioritaires : 1) Des politiques à l’appui de l’EDD ; 2) Transformer les environnements d’apprentissage ; 3) Renforcer les capacités des éducateurs ; 4) Autonomiser et mobiliser les jeunes ; 5) Accélérer l’action à l’échelle locale.
- (en espagnol)
- Travail de l’UNESCO en matière d’éducation au développement durable
