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Burkina Faso : en route vers un troisième bilan national des politiques culturelles

Le Burkina Faso entreprend la rédaction de son troisième du 4 au 7 décembre 2019 au CERAVAfrique Bobo-Dioulasso, Burkina Faso. A cette occasion, une équipe nationale multipartite nommée par le Ministère de la Culture sera établie et chargée de collecter les informations et rédiger le rapport périodique quadriennal du Burkina Faso. L’équipe sera composée de représentants de différents ministères impliqués dans la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles ainsi que de représentants de la société civile investis dans les industries culturelles et créatives.

L’équipe nationale bénéficiera d’une formation, notamment sur le nouveau formulaire des rapports périodiques, alignés sur les de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (2005). Facilitée par , membre de la Banque d’expertise de l’UNESCO, et organisée par le Ministère de la Culture, conjointement avec le CERAV/Afrique et le Bureau de l’UNESCO à Dakar, la formation sera l’occasion d’établir un canevas des politiques et mesures à inclure dans le rapport ainsi que d’identifier des sources pour la collecte de données. Elle permettra également de faire le pont sur les avancements intervenus ces 4 dernières années en termes de formulation de politiques culturelles ainsi que sur leur impact. Une consultation multipartite sera organisée en décembre 2019 à Ouagadougou, Burkina Faso, en vue d’informer un plus large éventail d’acteurs sur le processus du rapport périodique et assurer leur participation et contribution au rapport.

Le Burkina Faso avait pu rendre compte dans son deuxième rapport périodique, soumis à l’UNESCO en 2016, d’une (objectif 1 du Cadre de suivi de la Convention de 2005). La Coalition des artistes et des intellectuels pour la culture avait en effet rassemblé différentes voix issues de la sphère culturelle afin d’offrir des perspectives innovantes sur le rôle des acteurs culturels et des organisations de la société civile dans la conception et la mise en œuvre de politiques publiques. Largement diffusé parmi les décideurs, ces recommandations ont contribué à une prise de décision informée et transparente, en portant les préoccupations des citoyens, des associations et des entreprises à la connaissance des autorités publiques.

Les activités de renforcement des capacités s’inscrivent dans le cadre du projet , financé par l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement. Le projet, qui comprend 16 pays bénéficiaires dont le Burkina Faso, vise à renforcer les capacités humaines et institutionnelles des acteurs gouvernementaux et de la société civile afin de suivre et de rendre compte des politiques et mesures de protection et de promotion de la diversité des expressions culturelles.