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L'inscription aux événements des 22 et 23 février se fait séparément. Veuillez vous inscrire ici

Les journalistes sont souvent victimes de violence et de discours haineux en ligne dans le cadre de leur travail. Les femmes journalistes, en particulier, sont exposées à la haine misogyne, sexiste et sexualisée en ligne. Les personnes interrogées dans le cadre d'un projet de recherche de l'UNESCO/ICFJ ont indiqué que les effets négatifs sur la santé mentale étaient la conséquence la plus fréquente de la violence en ligne. Un certain nombre de femmes journalistes interrogées ont déclaré souffrir de SSPT à cause des attaques en ligne.

Afin d'atténuer ce problème, elles ont déclaré s'autocensurer en ligne, éviter de couvrir certains sujets ou même se retirer complètement de la profession. Il en résulte un manque de diversité dans les reportages, ce qui entrave le droit des personnes à accéder à une gamme pluraliste de contenus.

Outre l'atténuation de la diffusion de contenus préjudiciables en ligne, la sécurité psychosociale et les effets des traumatismes sur les journalistes doivent donc être davantage pris en compte dans le débat sur la sécurité des journalistes en ligne. La discussion inclura des experts des aspects psychosociaux de la sécurité des journalistes, tels que des psychologues, des formateurs en sécurité et des journalistes qui ont été ciblés en ligne.

L'objectif de cette session est de mettre en lumière les dommages psychosociaux potentiels causés aux journalistes (femmes et autres personnes marginalisées) si les discours haineux et la désinformation peuvent proliférer sur les médias sociaux. La session montrera l'impact néfaste sur la vie des femmes et des autres journalistes marginalisés, l'impact psychologique sur eux, mais aussi la menace qui pèse sur la liberté d'expression.

• Elodie Vialle, journaliste, membre du Berkman Klein Center for Internet & Society, spécialiste de la sécurité en ligne
• Javeria Siddique, journaliste, photographe et chroniqueuse
• Aya Mhanna, psychologue et formatrice sécurité psychosociale IREX
• Ephraim Muchemi, directeur adjoint du centre pour l'Afrique de l'Est, SAFE Initiative IREX
• Modératrice : Lee Ann Grim, Directrice de programme, Initiative SAFE, IREX