Grâce à l’UNESCO, à travers le projet BIOCOM, un barrage a été construit à Erara dans la commune rurale de Isaka-Ivondro autour du parc national d'Andohahela, un élément des forêts humides d'Atsinanana, site du patrimoine mondial de l'UNESCO. L’irrigation permet une activité de riziculture régulière indépendamment de la saison de pluie.

« J’ai actuellement deux hectares de rizières irriguées, aboutissant à un triplement des productions, 1,5T/ha actuellement. J’ai diversifié les types de riz en fonction des saisons. Cette année, grâce à la revente des récoltes, mes recettes ont augmenté de 50%, soit 5 000 000 Ar. Par ailleurs, nous avons bénéficié de jeunes plants de café et de vanille La culture de café est lancée avec mes pépinières et l’agrandissement de mon champ de café, » raconte Mampanana.

Mampanana aspire également à être un modèle pour sa communauté en devenant membre du comité local du parc (CLP). Il les encourage à cesser l’exploitation de la forêt, à prendre soin du parc et à améliorer les activités d’agriculture.

Le projet BIOCOM, (Conservation de la µþ¾±´Ç»å¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé et Gestion Durable des Ressources Naturelles pour le Développement Communautaire Intégré dans les Parcs Nationaux de Madagascar), avec le soutien de la République de Corée par l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), a pour objectif principal la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles pour le développement communautaire intégré dans les Parcs Nationaux de Madagascar. Il s’agit du Parc National de Marojejy et du Parc National d'Andohahela, situés dans les inscrites à la depuis 2010. Le projet vise également à préserver le paysage protégé de la Montagne des ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ, garantissant ainsi la pérennité de ces espaces naturels d'une importance exceptionnelle.