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Des experts libanais décrivent les défis et la voie à suivre pour le relèvement du patrimoine bâti de Beyrouth lors du débat ResiliArt de l'UNESCO
Le 24 septembre 2020, l’UNESCO a organisé le débat virtuel ResiliArt Liban : Jeter un pont entre le passé et l’avenir grâce au patrimoine bâti dans le cadre de son initiative #LiBeirut. Le débat a réuni des experts et des acteurs du domaine du patrimoine bâti pour discuter de l'impact des explosions du 4 août 2020 sur le patrimoine architectural et urbain de Beyrouth, ainsi que de la voie à suivre pour une approche globale de la réhabilitation urbaine, tout en intégrant une protection du patrimoine culturel et des politiques axées sur les personnes.
Ernesto Ottone R., Sous-Directeur général de l'UNESCO pour la culture a introduit le débat, suivi de l'Ambassadrice Sahar Baassiri, Déléguée permanente du Liban auprès de l'UNESCO. Le débat, qui était animé par Mechtild Rössler, Directrice du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, a réuni des éminents experts et acteurs libanais du domaine du patrimoine bâti, parmi lesquels Sarkis Khoury, (Directeur général des antiquités du Liban), Fadlallah Dagher (Architecte, membre de Beirut Heritage Initiative), Mona Fawaz (Professeur en Études urbaines et planification à l’Université américaine de Beyrouth), Yasmine Makaroun Bou Assaf (Directrice du Centre de restauration et de conservation de la Faculté des Beaux-Arts et d'Architecture de l’Université libanaise et membre du Comité exécutif ICOMOS Liban), Catherine Otayek (membre volontaire de l'ONG "OffreJoie"), Mousbah Rajab, (Ancien chef du département d'urbanisme de la Faculté des Beaux-Arts et d'Architecture de l’Université libanaise), et Jad Tabet (Président de l'Ordre des ingénieurs et architectes de Beyrouth et expert du Comité du patrimoine mondial entre 2001-2005 et 2013 à 2017).
Les participants ont débattu des défis législatifs, financiers et pratiques pour assurer la protection du patrimoine bâti du Liban, tout en soulignant qu’au-delà des dommages causés au patrimoine culturel bâti, la vie sociale et culturelle interconnectée de la ville elle-même a été gravement affectée.
Sarkis Khoury s'est concentré sur les défis économiques et législatifs, notant que la Direction générale des antiquités tente de protéger les bâtiments historiques en vertu de la Loi sur les antiquités de 1933. Fadlallah Dagher a souligné que la crise sociale, économique et sanitaire qui a précédé la catastrophe est toujours d’actualité, impactant les efforts de restauration du patrimoine, et a signalé que la Beirut Heritage Initiative s'emploie à identifier les structures nécessitant une intervention d'urgence. Mona Fawaz a souligné que le patrimoine de Beyrouth était déjà menacé avant les explosions, en raison de la spéculation foncière et des politiques existantes. Selon Jad Tabet, une vision et un plan de sauvegarde des quartiers uniques de Beyrouth doivent être proposés. L'implication des communautés est fondamentale et des mesures d'urgence doivent être mises en place pour permettre aux personnes de rentrer chez elles et de relancer la vie culturelle.
Les panélistes ont convenu que la voie à suivre vers une approche de la reconstruction urbaine centrée sur les personnes devrait intégrer les aspects culturels, socio-économiques et éducatifs, tel que dans le cadre de la Recommandation de Varsovie sur le relèvement et la reconstruction du patrimoine culturel, du Document d’orientation de l’UNESCO et de la Banque mondiale : la culture dans la reconstruction et le relèvement des villes, et de la Recommandation de l'UNESCO de 2011 sur le paysage urbain historique. L’engagement la jeunesse et des jeunes professionnels dans la sauvegarde du patrimoine de Beyrouth sera également essentiel.
La série de débats ResiliArt Liban s’est tenue dans le cadre de l’initiative #LiBeirut de l’UNESCO, lancée pour soutenir la réhabilitation du patrimoine culturel, le rétablissement de la vie culturelle et la reconstruction des écoles, à la suite des explosions dévastatrices au port de Beyrouth. Le premier débat, qui s'est tenu le 10 septembre 2020, a porté sur le thème Défendre la diversité culturelle par la créativité (disponible ici), tandis que le deuxième débat , qui a eu lieu le 17 septembre 2020 ; s'est concentré sur le rôle des Musées et des galeries d'art pour le retour de la vie culturelle à Beyrouth (disponible ici). Le troisième débat, Jeter un pont entre le passé et l'avenir grâce au patrimoine bâti, est maintenant disponible ici.
Ernesto Ottone R., Sous-Directeur général de l'UNESCO pour la culture a introduit le débat, suivi de l'Ambassadrice Sahar Baassiri, Déléguée permanente du Liban auprès de l'UNESCO. Le débat, qui était animé par Mechtild Rössler, Directrice du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, a réuni des éminents experts et acteurs libanais du domaine du patrimoine bâti, parmi lesquels Sarkis Khoury, (Directeur général des antiquités du Liban), Fadlallah Dagher (Architecte, membre de Beirut Heritage Initiative), Mona Fawaz (Professeur en Études urbaines et planification à l’Université américaine de Beyrouth), Yasmine Makaroun Bou Assaf (Directrice du Centre de restauration et de conservation de la Faculté des Beaux-Arts et d'Architecture de l’Université libanaise et membre du Comité exécutif ICOMOS Liban), Catherine Otayek (membre volontaire de l'ONG "OffreJoie"), Mousbah Rajab, (Ancien chef du département d'urbanisme de la Faculté des Beaux-Arts et d'Architecture de l’Université libanaise), et Jad Tabet (Président de l'Ordre des ingénieurs et architectes de Beyrouth et expert du Comité du patrimoine mondial entre 2001-2005 et 2013 à 2017).
Les participants ont débattu des défis législatifs, financiers et pratiques pour assurer la protection du patrimoine bâti du Liban, tout en soulignant qu’au-delà des dommages causés au patrimoine culturel bâti, la vie sociale et culturelle interconnectée de la ville elle-même a été gravement affectée.
Sarkis Khoury s'est concentré sur les défis économiques et législatifs, notant que la Direction générale des antiquités tente de protéger les bâtiments historiques en vertu de la Loi sur les antiquités de 1933. Fadlallah Dagher a souligné que la crise sociale, économique et sanitaire qui a précédé la catastrophe est toujours d’actualité, impactant les efforts de restauration du patrimoine, et a signalé que la Beirut Heritage Initiative s'emploie à identifier les structures nécessitant une intervention d'urgence. Mona Fawaz a souligné que le patrimoine de Beyrouth était déjà menacé avant les explosions, en raison de la spéculation foncière et des politiques existantes. Selon Jad Tabet, une vision et un plan de sauvegarde des quartiers uniques de Beyrouth doivent être proposés. L'implication des communautés est fondamentale et des mesures d'urgence doivent être mises en place pour permettre aux personnes de rentrer chez elles et de relancer la vie culturelle.
Les panélistes ont convenu que la voie à suivre vers une approche de la reconstruction urbaine centrée sur les personnes devrait intégrer les aspects culturels, socio-économiques et éducatifs, tel que dans le cadre de la Recommandation de Varsovie sur le relèvement et la reconstruction du patrimoine culturel, du Document d’orientation de l’UNESCO et de la Banque mondiale : la culture dans la reconstruction et le relèvement des villes, et de la Recommandation de l'UNESCO de 2011 sur le paysage urbain historique. L’engagement la jeunesse et des jeunes professionnels dans la sauvegarde du patrimoine de Beyrouth sera également essentiel.
La série de débats ResiliArt Liban s’est tenue dans le cadre de l’initiative #LiBeirut de l’UNESCO, lancée pour soutenir la réhabilitation du patrimoine culturel, le rétablissement de la vie culturelle et la reconstruction des écoles, à la suite des explosions dévastatrices au port de Beyrouth. Le premier débat, qui s'est tenu le 10 septembre 2020, a porté sur le thème Défendre la diversité culturelle par la créativité (disponible ici), tandis que le deuxième débat , qui a eu lieu le 17 septembre 2020 ; s'est concentré sur le rôle des Musées et des galeries d'art pour le retour de la vie culturelle à Beyrouth (disponible ici). Le troisième débat, Jeter un pont entre le passé et l'avenir grâce au patrimoine bâti, est maintenant disponible ici.

30 septembre 2020
Dernière mise à jour20 avril 2023