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Les Adivasi Kondhs, des populations indigènes d’Odisha en Inde, sont des exemples d’un mode de vie communautaire soutenu et écologiquement conscient. Ils considèrent la nature comme faisant partie de leur existence. Leur vision du monde, la culture et les pratiques agro-forestières ont contribué à conserver une grande partie de la végétation dense et épaisse d’Odisha. Leur connaissance de la biodiversité indigène a été scientifique et transmise oralement de génération en génération.

Mais l’existence même de ces communautés tribales est menacée. Elles sont soumises à une pression extrême. Les jeunes générations subissent une déqualification progressive.

Porté par Living Farms, le projet Food Sovereignty based on Traditional Knowledge and Participatory Methods propose un forum à la jeunesse Adivasi pour trouver des solutions par elle-même, de s’engager dans la résolution de problèmes. Il s’agit de la connecter avec le sens de la responsabilité envers leur communauté, leur culture et le monde en général. Il met en relation les jeunes avec les personnes âgées et les personnes compétentes de la communauté. Leurs défis portent sur l’agriculture et les pratiques de préservation des semences, l’évolution de la relation des jeunes avec la forêt de dongar, l’aliénation dans l’éducation.

Des plans d’action

Le projet s’appuie sur les discussions et les activités collectives autour de « l’intérieur Â», « l’Adivasi Â», le « Kondha Â». Des dialogues autour de phénomènes mondiaux tels que le changement climatique, ses différents impacts sur le style de vie et la société Kondha sont également initiés.

Les groupes identifient les principaux changements en cours dans leur société, travaillent sur leurs effets immédiats sur leur culture et sur un plan d’action longitudinal pour les problèmes mondiaux plus vastes comme les crises climatiques.

Ce processus se déroule dans plus de 300 villages des districts de Rayagada et Koraput. L’éventail démographique de la diffusion est transversal (sexe, âge, classe, caste, profession) et touche au moins 30 000 personnes. Plus de 3 000 Adivasis ruraux ont été mobilisés pour diffuser leurs connaissances.

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