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Gabon : 200 agents de forces de sécurité et de défense sensibilisés sur la sécurité des journalistes

Dans le cadre du projet « Appui au processus électoral au Gabon par le renforcement de la liberté d’expression et la sécurité des journalistes », 200 agents (dont 10% de femmes) des forces de sécurité et de défense ont été sensibilisés à la prise en compte de la sécurité des journalistes dans les opérations de maintien de l’ordre.

Du 07 au 30 juin 2016, une série de 4 ateliers de formation sur la sécurité des journalistes a été organisée à travers le Gabon (Libreville, Port-Gentil, Franceville et Oyem), au profit des agents des forces de sécurité et de défense. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Appui au processus électoral par le renforcement de la liberté d’expression et la sécurité des journalistes Â», approuvé par le Gouvernement et mis en Å“uvre en partenariat avec l’UNESCO.

Cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action des Nations Unies pour la sécurité des journalistes a été ouverte le 07 juin à Libreville par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Pr. Daniel Ona Ondo.


Vue des participants de Port-Gentil

© UNESCO

Dans les différentes villes où se sont déroulés les ateliers, les sessions ont suscité un grand intérêt auprès des participants. Le Gouvernement gabonais a tenu à ce que les forces de sécurité et de défense de toutes les neuf (9) provinces du Gabon puissent bénéficier de cette formation. Ainsi, l’étape de Port-Gentil a accueilli 41 agents en provenance des provinces du Moyen Ogooué et de l’Ogooué Maritime. A Franceville se sont retrouvés 41 participants du Haut Ogooué, de l’Ogooué Ivindo et de l’Ogooué Lolo. La ville d’Oyem quant à elle a rassemblé 61 agents des forces de sécurité venus de la Nyanga, la Ngounié et du Woleu-Ntem.


Vue des participants de Franceville

© UNESCO

L’atelier de formation portait essentiellement sur la présentation de la résolution 68/163 relative à la sécurité des journalistes et la question de l’impunité ; des échanges et analyses de cas sur le maintien de l’ordre, le respect des droits humains et la préservation de la liberté d’expression ; etc.

A l’issue des différentes étapes, les agents des forces de sécurité et de défense ont reconnu et exprimé la nécessité d’avoir des passerelles d’interaction avec les professionnels des médias. D’autres ont souhaité des sessions de formation conjointe avec la participation des professionnels des médias.


Vue des participants d’Oyem

© UNESCO

La préparation et la mise en Å“uvre du projet « Appui au processus électoral par le renforcement de la liberté d’expression et la sécurité des journalistes Â» ont mobilisé l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et quatre autres agences onusiennes, à savoir, le Centre pour les Droits de l’Homme et la démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC), le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).