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Irina Bokova, Directrice Générale de l'UNESCO dans la réunion de la Commission de la condition de la femme

Le 10 mars dernier la Directrice générale s’est rendue à l’ouverture de la 58e session de la Commission de la condition de la femme qui a mis l’accent, à moins de 700 jours de la date butoir, sur les avancées et les insuffisances dans la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement pour les femmes et les filles.

Rassemblant des agences des Nations Unies, les Etats membres et plus de 800 organisations de la société civile, la commission a examiné la question de l’égal accès et la participation des femmes et des filles à l’éducation, à la science, à la technologie ainsi qu’à l’emploi.

Lors du lancement de la version consacrée à l’égalité des genres du rapport mondial de suivi de l’éducation, la Directrice générale a souligné que « l’éducation est le chemin le plus efficace pour construire un avenir meilleur. Ce n’est pas seulement juste pour les femmes, c’est dans l’intérêt de toute la société. L’égalité des genres est l’un des leviers de transformation les plus puissants pour la paix et l’inclusion sociale. ».

Aux côtés de la directrice exécutive de ONU femmes Phumzile Mlambo - Ngucka, elle a appelé les Etats membres à « investir dans l’éducation des filles, à concevoir de nouveaux mécanismes pour encourager les filles à aller et à rester à l’école ». Le rapport fait état d’un grave déséquilibre en matière d’éducation : plus de 100 millions de jeunes femmes dans les pays à faible et moyen revenus sont incapables de lire une phrase et la moitié des 31 millions de filles non scolarisées n’auront jamais accès à l’éducation. Le rapport recommande de mettre l’égalité au cœur du nouvel agenda mondial du développement.