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Irina Bokova lance un appel pour la protection de l’éducation en période de conflit

Le 23 juillet, la Directrice générale, Mme Irina Bokova, a lancé un appel à toutes les parties pour qu’elles respectent et protègent le droit à l’éducation. Cet appel fait suite aux informations selon lesquelles des écoles et des établissements éducatifs à Gaza et en Israël ont été endommagés en raison des bombardements et des attaques à la roquette.

« Je lance un appel pour la protection des écoles en toutes circonstances, notamment en période de conflit. Toutes les parties doivent respecter les écoles en tant que lieux sûrs pour l’apprentissage et l’enseignement. Je suis bouleversée par les dégâts et les destructions subis par les établissements éducatifs à Gaza en raison des bombardements, ainsi que par les roquettes qui sont tirées sur Israël et qui menacent et perturbent en permanence son système scolaire Â», a affirmé la Directrice générale.

Mme Bokova a lancé un appel à toutes les parties pour qu’elles respectent le caractère civil des écoles et des établissements éducatifs, y compris l’inviolabilité des espaces scolaires.

« En conformité avec le droit international, je condamne toute utilisation des écoles par des groupes armés et des forces militaires. Une telle démarche peut transformer les écoles en cibles légitimes d’attaques et compromettre encore davantage la sûreté et la sécurité des civils Â», a déclaré la Directrice générale.

Dans le monde entier, les conflits représentent le plus grand obstacle à l’éducation. Aujourd’hui, plus de la moitié des enfants non scolarisés, soit 28 millions de filles et de garçons, vivent dans des pays fragiles ou touchés par des conflits.

« Lorsque des établissements éducatifs sont attaqués, la sécurité des étudiants et des enseignants est menacée. Lorsque des services éducatifs sont perturbés par la violence, l’avenir de générations entières est menacé. Il est inadmissible que des écoliers et des enseignants vivent dans la crainte d’attaques dirigées contre leurs écoles Â», a ajouté la Directrice générale.

« On ne doit pas violer le droit à l’éducation. Celui-ci doit être respecté et protégé par tous et en toutes circonstances, notamment en situation de conflit. Â»

La Directrice générale s’est associée à la déclaration que le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a faite le 22 juillet lorsqu’il a informé le Conseil de sécurité de la situation depuis Ramallah, a réclamé la protection des civils et a lancé un triple message : « premièrement, arrêter les combats ; deuxièmement, commencer le dialogue ; troisièmement, s’attaquer aux causes profondes Â».

Mme Bokova a réitéré la détermination de l’UNESCO à Å“uvrer pour la protection du droit à l’éducation en période de conflit, notamment au moyen de la récente Note d’orientation sur la mise en Å“uvre de la résolution 1998 (2011) du Conseil de sécurité (« attaques contre des écoles et des hôpitaux Â»), qui appelle les États membres à prévenir les attaques contre des écoles et des hôpitaux, ainsi que leur utilisation à des fins militaires.

En tant que membre de la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques, l’UNESCO agit à l’échelle mondiale pour protéger les écoles ainsi que le droit à l’éducation dans les pays touchés par des conflits, y compris le Soudant du Sud et l’Afghanistan.