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Journée internationale des femmes : l’investissement dans l’éducation des filles porte ses fruits

Les engagements des pays en faveur de l’éducation des filles portent leurs fruits. Les dernières données de l’UNESCO montrent que lorsque nous mobilisons des efforts et des ressources pour l’éducation, nous pouvons vraiment faire la différence pour les filles, leurs familles et leurs communautés. Une fille instruite est en meilleure santé, a un meilleur niveau de vie, a plus d’autonomie et a plus de chance de trouver un travail décent. L’éducation des filles est notre avenir commun. C’est toujours un bon investissement.

De plus en plus de pays garantissent le droit à l’éducation des filles et des femmes
±õ²Ô³Ù¾±³Ù³Ü±ôé±ð&²Ô²ú²õ±è;, la fiche d’information montre que l’engagement renforcé des pays en faveur de l’éducation des filles a vraiment eu un impact. En 1995, le Programme d’action de Beijing appelait les pays à mettre fin à la discrimination dans l’éducation. Aujourd’hui, d’après l’outil interactif de l’UNESCO , qui observe le respect du droit à l’éducation des filles et des femmes dans le monde, 105 pays interdisent une telle discrimination dans leur constitution.
Il reste des poches d’exclusion tenaces
Derrière les chiffres mondiaux se cachent cependant des poches d’exclusion tenaces. À l’exception de l’Afghanistan, les dix pays affichant les des filles les plus élevés se situent tous en Afrique. Dans huit d’entre eux, plus de la moitié des filles d’âge scolaire ne sont pas scolarisées ; en Afghanistan, 75 % des filles ne vont pas à l’école.
Une scolarisation tardive et les redoublements restent des obstacles majeurs dans les parcours scolaires des jeunes femmes en Afrique subsaharienne. Les jeunes hommes peuvent se permettre d’achever tard leur scolarité, mais les jeunes femmes qui risquent de ne pas finir leur deuxième cycle du secondaire dans le temps normalement prévu subissent des pressions pour se marier et avoir des enfants. Ces 20 dernières années, aucun progrès n’a été fait dans la résolution de ce problème.
L’exclusion des filles de l’éducation résulte de plusieurs facteurs, notamment des mariages d’enfants, des grossesses précoces, des normes de genre discriminantes dans la société, du travail des enfants et du manque d’accès facile et sûr à des écoles à proximité de leurs lieux de vie. Ces filles méritent une seconde chance. L’UNESCO appelle les donateurs et les gouvernements à renouveler leurs engagements à investir dans l’éducation des filles.

Être de sexe féminin, être pauvre et vivre dans une zone rurale réduit les perspectives éducatives
Tous les pays ne disposent pas de données ventilées tirées d’enquêtes sur les ménages réalisées dans les cinq dernières années. Parmi les pays qui ont de telles données, dix ont été sélectionnés pour mettre en avant la situation difficile des filles les plus pauvres, qui sont les plus désavantagées. Les données de , la base de données mondiale sur les inégalités dans l’éducation, montrent que dans ces dix pays, sept sur dix des jeunes femmes les plus pauvres en âge d’être en deuxième cycle du secondaire ne sont pas scolarisées. En Guinée et au Mali, presque aucune jeune femme pauvre n’est scolarisée, ce qui signifie que dans ces deux pays, les jeunes femmes pauvres sont autant défavorisées que les filles afghanes, auxquelles il est formellement interdit d’aller à l’école.
Au Mozambique, 73 jeunes femmes sont scolarisées pour 100 jeunes hommes. Bien que la parité entre les genres soit assurée dans les zones urbaines, dans les zones rurales, 53 jeunes femmes sont scolarisées pour 100 jeunes hommes. La pauvreté est un facteur encore plus décisif que la ruralité en matière d’inégalités dans l’éducation. En Côte d’Ivoire, 72 jeunes femmes, mais seulement 22 jeunes femmes pauvres, sont scolarisées pour 100 jeunes hommes.
Davantage d’efforts doivent être faits pour encourager les filles à étudier les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM)
Le genre reste un des principaux facteurs déterminants de la probabilité de poursuivre des études et de faire carrière dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Dans 87 % des systèmes éducatifs qui ont participé à l’enquête , les garçons de 13 ans étaient plus disposés à faire carrière dans les mathématiques que leurs camarades féminines.
Projection du documentaire "Son éducation, notre avenir"
7 March, 7:00 pm to 9:00 pm
Room I, UNESCO Headquarters, 125 avenue Suffren, 75007 Paris
Les journalistes sont invités à la projection d’un film documentaire produit par China Global Television Network en partenariat avec l’UNESCO et présenté en même temps que la fiche d’information Son éducation, notre avenir. Ce documentaire raconte l’histoire de quatre filles sur trois continents : Anee du Pakistan, Mkasi de Tanzanie, et Fabiana et Tania du Brésil. Toutes les quatre ont participé à des programmes de l’UNESCO visant à élargir leur accès à l’éducation, à améliorer leurs compétences pour la vie et le travail, et à élargir leurs opportunités d’éducation et de carrière.
(en anglais)
