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La Déclaration de San José appelle à soutenir le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes

La conférence de l’UNESCO intitulée « Parler sans crainte : la liberté d’expression dans tous les médias » s’est conclue le 4 mai à San José par l’adoption d’une déclaration appelant les acteurs gouvernementaux et intergouvernementaux, les ONG et les professionnels des médias à soutenir le Plan d’action des Nations Unies pour la sécurité des journalistes et la question de l’impunité afin de garantir une liberté d’expression universelle, y compris sur Internet.
La Déclaration de San José* marque aussi le 20e anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Adoptée par plus de 300 délégués, dont quatre ministres, elle réaffirme que la liberté d’expression « doit être étendue à tous les nouveaux médias » et que « l’universalité d’Internet [...] est un préalable à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes ».
La Déclaration exprime une profonde préoccupation « concernant les attaques contre la liberté d’expression et en particulier contre ceux qui pratiquent le journalisme ».
Elle appelle les Etats membres de l’UNESCO à « créer un cadre légal et institutionnel pour les journalistes » et « à faire en sorte que les crimes contre les journalistes ou les médias fassent l’objet d’enquêtes indépendantes, rapides et efficaces et donnent lieu à des poursuites ». Elle les exhorte également à soutenir la mise en œuvre du Plan d’action des Nations Unies pour la sécurité des journalistes et la question de l’impunité et à s’engager en faveur d’une coopération interétatique sur ces questions.
Le texte appelle les journalistes à « rendre publique l’information relative aux crimes commis contre les journalistes, en particulier lorsqu’ils restent impunis, et à enquêter sur les cas individuels d’impunité ».
La déclaration de San José encourage l’UNESCO à « continuer à assurer un suivi concernant la sécurité des journalistes dans le monde », à « sensibiliser les gouvernements à l’importance de la liberté d’expression et aux menaces que représentent les crimes contre les professionnels des médias en mettant en œuvre le Plan d’action des Nations Unies pour la sécurité des journalistes et la question de l’impunité » et à « faciliter le dialogue entre les Etats membres et les autres parties prenantes sur les implications des réseaux sociaux et des nouveaux médias sur la liberté d’expression ».
Elle demande enfin à l’Organisation de « faire en sorte que la liberté de la presse, la sécurité des journalistes, la question de l’impunité et de la sécurité en ligne soient à l’ordre du jour du développement international ».
En marge de la Conférence étaient organisés des événements parallèles auxquels ont participé 13 agences des Nations Unies en Amérique latine et des représentants des gouvernements du Brésil, du Mexique, du Costa Rica et du Honduras.
L’un des temps forts de cet événement a été la remise du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano dont la lauréate 2013 est la journaliste éthiopienne Reeyot Alemu, qui purge actuellement une peine de cinq ans.
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Plus d’information sur la cérémonie
Contact média : Lucia Iglesias Kuntz, l.iglesias(at)unesco.org
*Le texte intégral de la Déclaration sera publié très prochainement sur le site de l’UNESCO.