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La Directrice générale de l’UNESCO condamne la mort des professionnels des médias Rami Rayan, Sameh Al-Aryan, Ahed Zaqout et Mohamed Daher à Gaza
La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a exprimé sa vive inquiétude après la mort de professionnels des médias et les dégâts causés à des bâtiments abritant des médias lors du conflit à Gaza.
« Je déplore la mort du photographe de presse Rami Rayan, du journaliste de télévision Sameh Al-Aryan, du présentateur de télévision Ahed Zaqout et du journaliste de presse écrite Mohamed Daher qui ont trouvé la mort dans les bombardements de Gaza », a déclaré la Directrice générale. « Il est essentiel que tout le monde reconnaisse le statut civil des journalistes. Ces derniers doivent être en mesure d’accomplir leur travail et nous informer des événements se déroulant sur le terrain. Conformément aux accords internationaux, les journalistes doivent être protégés, y compris lorsqu’ils sont en reportage ».
Rami Rayan, photographe pour l’agence de presse Palestine Network for Press and Media et Sameh Al-Aryan, caméraman pour Al Aqsa TV, ont été tués par les deux salves de tirs consécutives qui ont touché un marché à Shijaiyah près de Gaza le 31 juillet. Ahed Zaqout, présentateur sur Palestine TV, est mort la veille lors d’un bombardement de l’immeuble de Gaza dans lequel il résidait. Mohamed Daher, journaliste pour Al-Resalah, est mort le 31 juillet des suites de ses blessures. Son domicile avait été touché par un raid aérien onze jours plus tôt.
Les déclarations de la Directrice générale sur le meurtre des professionnels des médias sont conformes à la résolution 29 adoptée par les Etats membres de l’UNESCO au cours de la Conférence générale de 1997 intitulée « Condamnation de la violence contre les journalistes ». Une liste complète des journalistes assassinés ayant fait l’objet d’une condamnation par l’UNESCO est disponible en ligne.
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Contact médias : Sylvie Coudray, s.coudray(at)unesco.org, +33 (0) 1 45 68 42 12
L’UNESCO est l’agence des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». À cette fin, elle « favorise la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image ».
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