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Le projet « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel » a été lancé au Burkina Faso

Le projet « », financé par et mis en œuvre par l’, a été lancé au Burkina Faso. Le projet s’inscrit dans l’intérêt de réaliser la qui vise à améliorer la gouvernance et la gestion du personnel enseignant, ainsi que leur formation. La cérémonie s’est déroulée le 14 octobre 2021 et a accueilli près d’une soixantaine de participants.
L’ouverture du lancement a été présidée par le mot de bienvenue du maître de cérémonie. Étaient présents, le ministre de l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô nationale, professeur Stanislas OUARO, le Directeur du Bureau régional à Dakar de l’UNESCO, M. Dimitri SANGA, l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, M. Wolfram VETTER, le Directeur du Bureau international d’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô, le M. Yao IDO et le chef de file des Partenaires techniques et financiers de l’éducation et chargé d’Affaires de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Burkina Faso, M. Joseph SENNINGER. L’évènement s’est poursuivi avec la présentation du document de projet du Burkina Faso par le Responsable national du projet, M. Yves Yenkone. La veille, ce document avait déjà fait l’objet d’examen et de validation par les comités directeur et de suivi mis en place à cet effet. Par la suite, diverses interventions des acteurs nationaux, des pays délégués de l’Union européenne, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des membres de l’UNESCO ont été faites.

Le Professeur Stanislas OUARO, a livré un discours juste et instructif sur les avancées qui ont été réalisées dans le secteur de l’éducation au Burkina Faso, ainsi que sur les défis qui sont à venir. Ce dernier est d’avis que « la disponibilité d’enseignants qualifiés en effectifs suffisants est sans nul doute le facteur prioritaire, pour ne pas dire le seul facteur qui doit guider toute action politique et toute intervention conséquente dans les pays concernés. » Un facteur qui est en effet au cœur du projet « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel ». M. Dimitri SANGA a notamment rappelé qu’il n’est pas possible « […] d’avoir une éducation de qualité si on n’a pas des enseignements de qualité ». Pour l’ambassadeur Chef de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, ce projet « va contribuer énormément à la prévention de l’extrémisme violent à travers l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans l’espace du G5 Sahel qui fait face à une radicalisation de plus en plus grandissante ». C’est pourquoi le Chef de file des PTF de l’éducation et de la formation a réitéré son appel quant à l’implication effective de la communauté éducative pour la réussite de sa mise en œuvre. De nombreuses salutations et de nombreux remerciements ont été faits à l’égard de l’UNESCO. D’abord pour la mise en place des activités de lancement, mais aussi pour son accompagnement et sa présence dans la construction de structures pédagogiques plus rigoureuses et effectives.
Cet atelier de lancement a permis de faciliter la relance et la poursuite des activités du projet multi-partenarial. Ces activités ont livré un cadre nécessaire pour la suite du projet avec les acteurs et partenaires impliqués. Les discussions et les échanges entre les participants présents furent favorables aux actuelles et futures collaborations entre les différentes instances du Burkina Faso.