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Les villes se mobilisent contre la haine, la discrimination, le racisme et l'extrémisme violent

Les autorités locales sont et doivent continuer à être des acteurs mondiaux clés et des « co-chefs de file d'un cadre d'action mondial » pour relever les défis mondiaux actuels liés aux transformations sociales, avec les gouvernements nationaux, les institutions internationales et régionales, et la société civile. Dans ce contexte, le Comité directeur de la a adopté la « Déclaration de Nancy » lors de sa réunion à Nancy (France), le 10 décembre 2018, parallèlement à la célébration, par la ville, du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Menés par le Maire de Nancy, M. Laurent Hénart et le Maire de Kampala (Ouganda), M. Erias Lukwago et Benedetto Zacchiroli (Président de la ), les autres maires et responsables locaux représentant les coalitions régionales et nationales ont élaboré et adopté cette nouvelle feuille de route pour les villes membres d'ICCAR. La Déclaration de Nancy appelle à un engagement renouvelé pour « élaborer des réponses efficaces à la montée de la haine, du fanatisme et de l'extrémisme violent, des phénomènes mondiaux croissants qui accentuent le racisme, l'intolérance et la discrimination, en menant des actions de sensibilisation locales et collectives, en élaborant des lignes directrices et des outils pour répondre à ces menaces, et en menant des initiatives de formation et de renforcement des capacités ».

Ângela Melo, Directrice des politiques et programmes du Programme des sciences sociales et humaines de l'UNESCO, a affirmé dans ses remarques liminaires qu'il est urgent de repenser le rôle des villes, de leur donner les moyens de promouvoir l'inclusion et le respect de la diversité et de faire en sorte qu'elles deviennent vertes, inclusives et intelligentes.

Parallèlement à la Conférence intergouvernementale sur le Pacte mondial sur les migrations (Maroc, 10-11 décembre 2018), la réunion d'ICCAR, organisée par l'UNESCO et la ville de Nancy, avec le soutien d’ECCAR, a servi de « voix commune » à ses villes membres. Elle a convenu de « prendre des mesures conformes aux Pactes mondiaux des Nations Unies pour les migrations et les réfugiés afin d’éliminer les préjugés en soulignant les contributions positives et multiples de ces groupes à tous les domaines de la vie dans les pays d'accueil, les pays de transition et les pays d'origine ».

La a été lancée par l'UNESCO en 2004. Représentée par sept coalitions régionales et nationales, ICCAR est un réseau de plus de 500 villes membres sur tous les continents. Elles plaident en faveur d'une solidarité et d'une collaboration mondiales pour promouvoir un développement urbain inclusif exempt de toute forme de discrimination. Au fil des années, la reconnaissance d’ICCAR comme une référence mondiale pour la coopération de ville à ville dans la recherche de l'inclusion et de la diversité dans l'espace urbain s’est accrue.