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L’UNESCO et le CERDOTOLA s’unissent pour la promotion des cultures africaines

La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, et le Secrétaire exécutif du Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (CERDOTOLA), Charles Binan Bikoi, ont signé un accord, le 12 avril, pour l’établissement de liens de coopération renforcés et formalisés entre ces deux organisations, pour combiner leurs expertises respectives dans le domaine de la culture, de la sauvegarde et de la promotion des langues africaines et du patrimoine en Afrique.

Créé en 1977  à l’initiative de dix pays d’Afrique centrale, avec le soutien de l’UNESCO, le CERDOTOLA est une institution intergouvernementale qui Å“uvre à la coopération sous-régionale dans le secteur de la culture et des sciences humaines et sociales, en vue de la protection, de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine culturel africain. Il est composé des États membres suivants : le Burundi, le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, le Tchad, l’Angola, la Guinée équatoriale, le Rwanda et Sao Tomé-et-Principe. Son Siège est à Yaoundé (Cameroun).

« Je suis particulièrement honorée que la signature de cet Accord intervienne à l’occasion du 50è³¾±ð anniversaire de l’Union Africaine qui a choisi comme thè³¾±ð la renaissance africaine ; une renaissance qui se fonde sur la richesse des cultures africaines, comme en témoigne la diversité de leur patrimoine oral Â» a déclaré la Directrice générale.

La signature s’est faite en présence des Ambassadeurs, Délégués  permanents auprès de l’UNESCO du Burundi, du Cameroun, du Congo, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Tchad, de l’Angola, du Gabon, de la Guinée équatoriale, du Nigéria, et de la Zambie.

Le Secrétaire exécutif, quant à lui, a estimé que l’ Â«  Acte qui vient d’être formalisé constitue un événement historique pour l’Afrique et pour l’humanité Â». Il a poursuivi  en déclarant que la « culture demeure le parent pauvre des politiques de développement Â» et a souligné qu’il « n’y a pas d’homme sans culture ; il n’y a pas d’homme sans production intellectuelle et créatrice Â».

Au cours de la cérémonie, l’importance de préserver et de promouvoir les traditions orales africaines a été tout particulièrement évoquée comme étant la priorité sur laquelle devrait s’engager la coopération entre les deux institutions.

Monsieur Binan Bikoi a tenu à remercier la Directrice générale de l’UNESCO et son Conseil exécutif pour avoir approuvé l’accord de coopération entre l’UNESCO et le CERDOTOLA. L’Accord vise à favoriser la réalisation des objectifs généraux concernant les thè³¾±ðs ci-après : les politiques culturelles pour le développement durable et la culture de la paix par des initiatives et des programmes enracinés dans le patrimoine africain ; la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel, notamment immatériel, y compris des traditions orales africaines ; la mise en valeur des langues dans le développement et dans la vie des sociétés africaines ; la promotion de la création artistique et littéraire et de la créativité s’inspirant des traditions africaines ; la recherche et la diffusion de l’histoire des peuples africains, et notamment la promotion et l’exploitation pédagogique de l’Histoire générale de l’Afrique de l’UNESCO.

La Directrice générale a conclu en soulignant que l’accord permettrait de renforcer le plaidoyer de l’UNESCO pour qui  la culture dans toute sa diversité, et les traditions orales qui en font partie intégrante, incarnent les fondements de la richesse de l’humanité mais aussi les piliers pour un développement et une paix durables, « la diversité culturelle, le patrimoine oral, les traditions, la protection et la conservation des langues constituent des questions d’une importance capitale pour l’humanité et pour l’agenda global. Â»