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L'UNESCO et l'ICCN renforcent leur collaboration pour la sauvegarde du patrimoine mondial naturel en RDC

Sujet au centre des échanges à Kinshasa entre le Représentant de l’UNESCO en RDC et le Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature.
Le DG de l'ICCN et le Représentant de l'UNESCO

Le 18 mars 2025 l’UNESCO et l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) ont réaffirmé leur engagement à collaborer étroitement pour l’amélioration de la protection et la sauvegarde des sites du patrimoine mondial en RDC.

Au cours de leurs échanges Monsieur Isaias Barreto, Représentant pays de l’UNESCO, a relevé les réalisations de l’UNESCO dans plusieurs aires protégées de la RDC, notamment la Réserve de Biosphère de Yangambi, le Parc National de Salonga et la Réserve de Faune à Okapis. Des actions qui témoignent de l’engagement de l’UNESCO à soutenir les efforts de conservation en RDC.

Echanges entre délégation UNESCO et celle de l'ICCN
Echanges entre délégation UNESCO et celle de l'ICCN

Par ailleurs, l’UNESCO, par la voix de son Représentant pays, a réitéré son engagement à accompagner l’ICCN dans ses axes prioritaires dont l’augmentation des aires protégées par l'inscription de nouveaux sites congolais comme sites désignés de l’UNESCO.
Le Directeur Général de l’ICCN, Monsieur Milan Ngangay, a salué le travail de l’UNESCO et exprimé les préoccupations de l’ICCN concernant les défis majeurs auxquels sont confrontés les sites du patrimoine mondial à savoir : 
(i) la situation de conflit armé à l’Est du pays, qui menace la biodiversité et la sécurité des écogardes, (ii) l’occupation des sites par les groupes armés, (iii) l’exploitation illégale des ressources naturelles.  

Photo de famille de deux délégations
Photo de famille de deux délégations

Monsieur Ngangay a souligné l’urgence de soutenir la RDC dans ses efforts pour retirer d’autres areas protégées de la liste des sites du patrimoine mondiale en péril, en prenant exemple sur le succès du parc national de Salonga.

Il a également insisté sur la nécessité d’un accompagnement pour la matérialisation des limites des parcs et de développement du projet pilote du couloir vert Kivu-Kinshasa pour lequel l’expertise de l’UNESCO serait d’un grand apport.