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L’UNESCO renforce les capacités de 30 jeunes des organisations de la société civile à Dioïla sur la santé de la reproduction, la communication et le plaidoyer
Au Mali, les jeunes rencontrent de nombreux défis en matière de santé de la reproduction (SR), marqués par un accès limité à l'information et aux services y afférents. Selon la dernière enquête démographique et de santé, seulement 10 % des jeunes (15 – 24 ans) utilisent les services de santé reproductive. Pour relever ces défis, il est important d’une part, de renforcer les capacités techniques des OSC, surtout les jeunes sur la problématique de santé de la reproduction des jeunes, des violences basées sur le genre, ainsi que la prévention du VIH/SIDA, et d’autre part de leur doter des capacités en termes de communication et de plaidoyer pour faire entendre leurs voix lors de l’élaboration de politiques publiques leur concernant.
C’est dans ce contexte que le Bureau de l’UNESCO au Mali, à travers son programme O3 « Notre droit, Notre vie, Notre avenir », a apporté son appui à la Direction Nationale de la Jeunesse dans l’organisation d’une session de formation à l’intention de 30 jeunes issus des organisations de la société civile (OSC) dans la région de Dioïla, du 16 au 19 mai 2025.
Cet atelier, qui s’inscrit dans une dynamique plus large visant à faire des jeunes des acteurs de changement, capables de promouvoir la santé, l’éducation, l’égalité de genre et la citoyenneté responsable dans leurs localités, avait pour objectif de renforcer les compétences techniques et stratégiques de ces jeunes acteurs afin qu’ils deviennent des relais efficaces au sein de leurs communautés respectives.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, présidée par le conseiller aux affaires économiques et financières (CAEF) du Gouverneur de Dioila, le Directeur national de la Jeunesse, M. Mahamadou Abdoul Aziz a déclaré que : « Ces thématiques s’inscrivent parfaitement dans l’objectif spécifique n°3 de la Politique nationale de la Jeunesse relatif à l’accès des adolescents et des jeunes aux services de santé, à la protection sociale, à l’accompagnement psycho-social et au bien-être ». Il a rappelé également que:
La santé de la reproduction n’est pas une simple question de santé. C’est un droit fondamental, une condition essentielle au développement personnel et collectif.
Prenant la parole au nom de son Gouverneur, M. Aly Telly, CAEF, a rappelé que : « les autorités administratives et politiques de la région de Dioïla restent pleinement engagées à accompagner toute action visant la promotion des droits des jeunes, l’élimination des violences basées sur le genre et le renforcement des mécanismes de prévention en matière d’éducation et de santé ». Il s’est adressé aux participants venus de tous les cercles de la région en leur disant :
Cette formation est une opportunité que vous devez saisir avec responsabilité et engagement. Le savoir acquis ici devra être mis au service de vos communautés et contribuer à une dynamique positive de transformation sociale.
Durant quatre jours d’atelier, les participants ont été formés sur des thématiques essentielles, telles que :
- Les droits en matière de santé de la reproduction ;
- Les infections sexuellement transmissibles (IST) et la prévention du VIH/Sida ;
- Les mécanismes de lutte contre les violences basées sur le genre ;
- Les techniques de plaidoyer et de communication pour influencer les politiques publiques.
L’approche pédagogique a combiné exposés, travaux de groupe, études de cas, jeux de rôle et simulations, afin d'assurer une meilleure appropriation des outils et messages clés.
À travers cette formation, l’UNESCO réaffirme son engagement à accompagner les dynamiques locales de sensibilisation en matière de d’éducation et de santé, en misant sur le rôle central que jouent les jeunes et les organisations de la société civile dans la construction d’un avenir plus juste, inclusif et résilient.
