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L’UNESCO soutient l’Université populaire de l’engagement citoyen (UPEC) et la jeunesse engagée panafricaine

Pour sa deuxième édition, l’Université populaire de l’engagement citoyen (UPEC) a réuni à Dakar des jeunes de toute l’Afrique, dans une grande salle au Musée des Civilisations Noires de Dakar, pour débattre et s’organiser dans une coordination dynamique commune. Elle est co-organisée par l’UNESCO et la Plateforme Afrikki.

Parmi les thèmes abordés durant ces trois jours d’événements, du 16 au 18 décembre 2020, on retrouve des sujets citoyens, sociaux, politiques et économiques, développés autour du thème : « Poussée autocratique : l’action citoyenne en question Â».

Impliquer les jeunes femmes et hommes pour une meilleure gouvernance publique

Les jeunes femmes et les jeunes hommes ont la créativité, le potentiel et la capacité nécessaires pour changer les choses, pour eux-mêmes, pour leurs sociétés, et pour le monde. En tant que piliers du futur, les jeunes doivent travailler ensemble, promouvoir l’innovation et les changements sociaux, participer pleinement au développement de leurs sociétés, lutter contre la pauvreté et les inégalités, et favoriser une culture de la paix.

Pour l’UNESCO, les jeunes ne sont pas de simples bénéficiaires de l’action. Elles/ils sont des actrices et des acteurs essentiels pour trouver des solutions aux défis auxquels la jeunesse et la nation entière doivent faire face aujourd’hui. C’est ainsi que l’UNESCO s’est ainsi dotée d’une Stratégie opérationnelle pour la jeunesse (2014-2021) qui vise à apporter son concours à une réponse appropriée face aux défis liés au développement des jeunes en Afrique dans les situations normales, d’après-conflit et consécutives à une catastrophe.
Dimitri Sanga, Directeur du bureau de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel).

L’UNESCO, à travers la présence de son Directeur régional et de la spécialiste du Programme SHS venue participer aux débats, soutient ces échanges qui visent à consolider une tradition de réflexion, de discussion et d’action sur la place des jeunes femmes et hommes africains dans l’espace sociétal, et de mieux cerner leurs rôles dans les processus de transformation et de démocratisation de la société.

L’engagement panafricain au cœur du réseau Afrikki

Les invités à l’UPEC II sont des membres de mouvements citoyens et de la société civile, tels que le défenseur des Droits humains Alioune Tine, Aliou Sané du mouvement sénégalais Y’en a marre, Ibrahima Diallo du mouvement Pour les Droits de l’Homme en Guinée, Khadja Nin du mouvement Sindumuja au Burundi, mais également des artistes engagés, à l’instar de la slameuse sénégalaise Samira Fall ou du rappeur camerounais Valsero.

Le réseau Afrikki a pour objectif de réunir ces acteurs d’Afrique et de la diaspora sur une plateforme internet, afin de multiplier les synergies entre les différents mouvements citoyens à l’échelle du continent. Les débats et événements organisés pendant ces trois jours sont diffusés sur cette plateforme, à l’adresse : .

Quatre panels et plusieurs sessions en ligne sont organisés, et les riches échanges permettent de discuter les questions de répressions policières et du mouvement #BlackLivesMatter, des modifications des constitutions et des troisièmes mandats présidentiels, des questions de genre et de leadership féminin, ainsi que des défis de l’exil.

La jeunesse et le Pr Aliou Tine n’ont pas manqué de saluer le courage de l’UNESCO qui par son soutien, reste fidèle à son identité de laboratoires d’idées. Ces partenariats entre l’UNESCO et la jeunesse africaine sont en droite ligne avec la Stratégie Opérationnelle de la Jeunesse (2014-2021) et s’inscrivent dans le cadre du grand programme de Management des Transformations sociales (MOST), avec pour vecteurs les jeunes femmes et hommes. En bâtissant des ponts entre les segments de la société et les décideurs par le biais de programmes participatifs, l’UNESCO a pour ambition d’offrir aux jeunes la reconnaissance nécessaire afin d’assurer pleinement son leadership dans les processus de démocratisation et de pacification de l’Afrique.