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Mettre l’éducation des filles au cœur de l’agenda jusqu’à 2015 et au-delà

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« Tous les efforts mis en Å“uvre pour le développement durable seront vains tant que nous ne ferons pas de l’éducation des filles, et plus particulièrement des adolescentes, une priorité, » a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, lors d’une discussion pour le lancement du Résumé du 11e Rapport mondial de suivi sur l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô pour tous (RMS-EPT). Le Ministre assistant le Premier ministre pour les Femmes d’Australie, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, la Présidente de de l’Internationale de l'éducation, ainsi que le Secrétaire général de PLAN International Norvège étaient également présents à la cérémonie.

Le Résumé consacré à l'égalité entre les sexes, qui analyse des données de la dernière édition du Rapport mondial de suivi sur l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô pour tous de l’UNESCO, a été présenté en marge de la 57e session de la Commission de la condition de la femme (CSW 57) qui s’est ouverte aujourd’hui au Siège des Nations Unies à New York. Lors de la présentation des principaux...

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« Tous les efforts mis en Å“uvre pour le développement durable seront vains tant que nous ne ferons pas de l’éducation des filles, et plus particulièrement des adolescentes, une priorité, Â» a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, lors d’une discussion pour le lancement du Résumé du 11e Rapport mondial de suivi sur l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô pour tous (RMS-EPT). Le Ministre assistant le Premier ministre pour les Femmes d’Australie, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, la Présidente de de l’Internationale de l'éducation, ainsi que le Secrétaire général de PLAN International Norvège étaient également présents à la cérémonie.

Le Résumé consacré à l'égalité entre les sexes, qui analyse des données de la dernière édition du Rapport mondial de suivi sur l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô pour tous de l’UNESCO, a été présenté en marge de la 57e session de la Commission de la condition de la femme (CSW 57) qui s’est ouverte aujourd’hui au Siège des Nations Unies à New York. Lors de la présentation des principaux résultats, Pauline Rose, l’ancienne Directrice du RMS, a souligné le grave déséquilibre dans l’éducation des filles et des garçons à l’échelle mondiale. Celui-ci est tel que plus de 100 millions de jeunes femmes des pays à faible revenu et à revenu moyen inférieur sont incapables de lire une simple phrase, et que 31 millions de filles ne sont pas scolarisées.

Etayés par les données présentées dans les deux rapports, les panélistes ont examiné les tendances, défis, et écarts actuels dans l’accès à l’éducation et à l’apprentissage de chaque fille. Ils ont discuté des solutions envisageables et mis en avant les actions concrètes qui sont déjà préconisées et réalisées par les agences des Nations Unies, les ONG, et les donateurs en matière de promotion de l’éducation des filles. Ils ont également renouvelé leurs appels pour que l’éducation des filles soit désormais au cœur de l’agenda pour le développement.


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La Directrice exécutive d’ONU Femmes a attiré l’attention sur la nécessité d’une action collaborative au vu de l’immense tâche à venir en termes d’égalité hommes-femmes et d’autonomisation des femmes. Après avoir affirmé que les partenariats multipartites sont essentiels à l’accélération de l’éducation des filles et permettront de  la remettre sur la bonne voie, les membres du panel ont exhorté le secteur privé à renforcer son engagement.

Qualifiant l’éducation de « vaccin du XXIe siècle Â», le Ministre australien a appelé à un objectif à part entière en ce qui concerne l’éducation, avec des indicateurs et des cibles solides reflétant les inquiétudes liées à l’inégalité hommes-femmes. La Présidente del’Internationale de l'éducation – qui représente la plus grande fédération de syndicats dans le monde, avec plus de 30 millions d’employés dans 170 pays et territoires – a souligné l’importance de trois exigences fondamentales pour que tous les enseignants puissent garantir une éducation de qualité à chaque enfant : une formation de qualité, des outils de qualité, et un environnement de qualité.

La Directrice générale a également rappelé au public que garantir le droit à l’éducation pour toutes les filles, et en particulier celles qui sont les plus difficiles à atteindre, suppose de l’engagement et des mesures appropriées à tous les niveaux. Les panélistes ont conclu que la volonté politique doit se traduire par une législation et une politique en faveur de la promotion de l’éducation des filles, de l’augmentation des budgets, et de l’amélioration de l’allocation des ressources afin de cibler les personnes qui en ont le plus besoin, et de créer des environnements sûrs pour encourager les filles à aller à l’école.

La cérémonie a été organisée conjointement par l'Initiative des Nations Unies pour l'éducation des filles (UNGEI) et l’Internationale de l'éducation (IE). Elle a reçu le soutien de l’UNICEF, de PLAN International, ainsi que de l’Initiative mondiale pour l’éducation avant tout (GEFI).