´¡³¦³Ù³Ü²¹±ô¾±³Ùé
Petit-déjeuner de travail pour les ministres sur la voie à suivre pour renforcer les capacités dans le cadre de l’agenda É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô 2030

« Le renforcement des capacités sera l’une des clés pour la réalisation de l’agenda 2030 », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova lors d’un petit-déjeuner ministériel de haut niveau organisé au Siège de l’Organisation, à Paris, le 6 novembre.
La réunion, un événement parallèle de la 38e session de la Conférence générale de l’UNESCO, a réuni environ 80 participants, dont 16 ministres d’État, et fourni une plate-forme informelle de dialogue entre les pays bénéficiaires et les pays donateurs, entre autres, sur les activités du Programme décennal de renforcement des capacités en faveur de l'É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô pour tous (CapEFA) de l’UNESCO.
Dans son allocution de bienvenue, la Directrice générale de l’UNESCO a déclaré que la réunion arrivait en temps opportun juste après l’adoption du Cadre d’action É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô 2030. « Sans vos efforts, le Programme CapEFA n’aurait pas obtenu le succès qu’il connaît aujourd’hui. Le programme s’appuie sur plus de 10 années d’action sur le terrain, pour aider les pays à mettre en Å“uvre des réformes en vue de bâtir des systèmes éducatifs de qualité, inclusifs et équitables. »
Depuis sa création en 2003, le Programme CapEFA a fourni un soutien à plus de 40 pays dans la mise en œuvre de réformes et la construction de systèmes éducatifs de qualité, inclusifs et équitables. Le programme est idéalement positionné pour aider les pays à concrétiser l’Objectif de développement durable 4 sur la qualité de l’éducation, qui a été adopté récemment.
S. Exc. le Dr Hang Chuon Naron (Cambodge) et S. Exc. M. Maker Mwangu Famba (République démocratique du Congo) ont prononcé des discours pour expliquer comment le programme avait aidé leur pays à répondre au manque de capacités et à mobiliser des fonds en faveur des domaines prioritaires nationaux du secteur de l’éducation. Le Ministre du Cambodge a souligné l’importance des cours d’alphabétisation pour répondre aux besoins du marché du travail et fournir des compétences utiles pour la vie courante. Intervenant au nom du groupe donateur, S. Exc. M. Torbjørn (Norvège) a souligné que « le financement seul n’est pas suffisant pour nous conduire où nous voulons aller d’ici à 2030. Le renforcement des capacités et des systèmes éducatifs robustes sont nécessaires pour fournir une éducation de qualité sur le terrain et consolider ce qui a été réalisé ».
L’événement a été l’occasion pour les participants de présenter les principales conclusions et recommandations de l’évaluation externe finale du Programme CapEFA, et de réfléchir sur la voie à suivre pour positionner au mieux le programme dans l’agenda post-2015. M. Fabrice Henard, Icon Institute, responsable de l’équipe d’évaluation, a suggéré d’améliorer le partage des connaissances entre les pays afin de mieux reproduire les meilleures pratiques et stratégies de mise en œuvre, et de mettre davantage l’accent sur la collecte de données et les instruments de suivi.
Les participants ont ensuite entamé un échange informel d’idées et d’expériences sur l’avenir du Programme CapEFA et sur les principaux défis rencontrés en termes de capacités nécessaires pour atteindre les futurs objectifs de l’éducation. Le Sous-Directeur général pour l’éducation, Qian Tang, a conclu la réunion en soulignant que l’UNESCO attachait une importance accrue au renforcement des capacités dans la mise en Å“uvre de l’agenda É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô 2030, et que le Programme CapEFA serait au centre de ces efforts, et un modèle à transposer à plus grande échelle.