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Les droits culturels, historiquement importants dans les politiques culturelles de la région, ont été réitérés lors de la consultation régionale MONDIACULT 2022, avec un accent renouvelé sur le patrimoine culturel des populations autochtones et afro-descendantes, ainsi que sur le concept de plus en plus important de « buen vivir » ou de « bien vivre ». Plusieurs participants ont souligné les caractéristiques multilingues et multiethniques de la région et le lieu central de la reconnaissance du patrimoine culturel diversifié de la région, en particulier le patrimoine culturel immatériel des populations autochtones et afro-descendantes, pour assurer la mémoire collective et lutter contre la discrimination. La lutte contre le trafic illicite de biens culturels, en particulier de ces communautés, a également été fortement soulignée. « Buen vivir », se transforme graduellement en la base des politiques culturelles dans la région, promotrices de nouveaux modèles de développement inclusif et d'un patrimoine qui (i) protègent la sagesse ancestrale, l’artisanat et les langues, (ii) promeut le tourisme culturel et gastronomique durable, la sécurité alimentaire et la conservation de la biodiversité (y compris la biodiversité génétique), et (iii) s’attaque aux effets du changement climatique. L’une des principales lacunes identifiées par les participants était le rôle de la culture dans les politiques de lutte contre le changement climatique et de résilience aux catastrophes. Dans les développement plus récents, les ministres de la culture du Marché commun du Sud (Mercosur) se sont réunis le 10 juin pour réaffirmer leur engagement envers MONDIACULT 2022 et aligner leurs priorités sous-régionales, tout comme les ministres de la culture de la sous-région d'Amérique centrale CECC-SICA, qui, eux, se sont réunis le 28 avril dernier.