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Un engagement renforcé pour la survie des grands singes

Plusieurs pays ont annoncé leur soutien du Partenariat pour la survie des grands singes (UN-GRASP) au cours d’une semaine de réunions sur la biodiversité, en lien avec le 13e Comité exécutif du GRASP qui s’est tenu au siège de l’UNESCO à Paris les 2 et 3 mai 2019. Mme Shamila Nair-Bedouelle, Sous-directrice générale de l’UNESCO pour les Sciences exactes et naturelles, a souhaité la bienvenue aux Comité exécutif et a réitéré l’engagement de l’UNESCO pour la biodiversité et pour le GRASP, un partenariat unique qui réunit des gouvernements, la société civile, des partenaires privés et des agences des Nations Unies pour assurer la survie des grands singes (chimpanzés, orang outans, et gorilles) au long terme. La réunion a été présidée tour à tour par M. Yann Wehrling, ambassadeur de la France pour l’Environnement et par M. Samuel Amanya, présentant de l’Ouganda.  

L’avenir du GRASP était eu cœur des discussions. Le Comité executif a approuvé le Rapport du Secrétariat du GRASP ainsi que celui de la Commission scientifique, qui présentent les progrès réalisés au cours des deux dernières années. La réunion a porté sur la contribution potentielle du GRASP aux prochaines grandes dates de l’agenda de la biodiversité, notamment le Cadre global post-2020 de la Convention sur la diversité biologique, la conférence des parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) et celle de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), ainsi qu’une motion de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) dans le cadre du Congrés mondial pour la nature 2020. Le GRASP a accueilli un nouveau partenaire, la Dutch Gorilla Foundation.

Cette réunion du Comité executif s’est tenue en marge de la 7e session plénière de Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), pendant laquelle son premier Rapport mondial d’évaluation a été adopté. Invité par la Présidence française du G7, M. Johannes Refisch, coordinateur du GRASP, a représenté le Partenariat à la réunion ministérielle du G7 sur l’environnement (G7EMM), qui s’est tenue à Metz (France) les 5 et 6 mai sur le thème « Combattre les inégalités en protégeant la biodiversité et le climat ». Le GRASP et le Gabon y ont présenté le Partenariat, ses réussites et sa valeur ajoutée.  

En conséquence, le Canada, l’Inde et le Japon ont pris la décision de soutenir les efforts du GRASP, complétant ainsi les contributions d’autres partenaires déjà engagés, parmi lesquels la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Union européenne, le Gabon, l’Indonésie, le Royaume-Uni et la Norvège, également présents au G7EMM. Il s’agit d’un jalon important pour l’intensification des engagements à très haut niveau visant à assurer l’avenir des grands singes.

 

L’UNESCO et les grands singes

Les 23 réserves de biosphère et les 16 sites du patrimoine mondial naturel de l’UNESCO qui abritent des grands singes représentent environ 10% de leur habitat dans le monde. Ils contribuent à assurer la conservation à long terme de 6 des 7 espèces de grands singes. Les sites de l’UNESCO comprennent par exemple la réserve de la biosphère des volcans au Rwanda - avec ses gorilles de montagne - et la réserve de la biosphère de Gunung Leuser à Sumatra en Indonésie, qui protège 100% de l’habitat des orangs outans de Sumatra. En 2018, l'UNESCO a désigné la réserve de la biosphère de Gombe Masita Ugalla en Tanzanie. C’est le premier site d’observation de chimpanzés au monde, où Jane Goodall a commencé ses recherches il y a plus de 60 ans. L’UNESCO et le PNUE assurent le Secrétariat du GRASP.

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