L’engagement de l’UNESCO en faveur de la réduction des risques de catastrophe
Les catastrophes se multiplient et ont des conséquences de plus en plus dramatiques à travers le monde en termes de coûts humains et économiques. Le changement climatique, la migration et la concentration urbaine, ainsi que les niveaux élevés d'inégalité, sont parmi les principaux défis mondiaux en matière de développement durable.
La fréquence et l'intensité des aléas liés au climat, tels que les cyclones, les inondations et la sécheresse, augmentent, et leur impact est amplifié par des stratégies de développement mal mises en œuvre, des pratiques d'utilisation des terres non durables telles que la déforestation, ainsi que par les inégalités économiques et le manque de préparation.
Impacts des aléas naturels
UNESCO's rolLe rôle de l'UNESCOe
Les questions liées à la réduction des risques de catastrophe et à l'adaptation au changement climatique sont transversales et concernent tous les domaines de compétence de l'UNESCO. Dans cet esprit, la stratégie de l'UNESCO pour 2022-2029 donne la priorité au soutien aux États membres pour renforcer leurs compétences et leurs ressources en matière de préparation et de prévention, de gestion, d'intervention et de relèvement après une catastrophe.
À cette fin, l'UNESCO promeut la création de plateformes de libre accès et de partage des connaissances, ainsi que l'inclusion des femmes, des peuples autochtones et des groupes marginalisés par le biais d'une coopération et de partenariats à tous les niveaux.

Principaux atouts
Opérant à l'interface des sciences naturelles et sociales, de l'éducation, de la culture, de la communication et de l'information, l'UNESCO occupe une position unique pour contribuer à la réduction des risques de catastrophe. Le vaste mandat et l'expertise de l'organisation lui permettent d'adopter une approche participative multirisques, multidisciplinaire et multipartite, unique parmi les agences des Nations Unies.
Une approche multirisques
L'UNESCO propose des solutions à une multitude d’aléas allant des événements météorologiques extrêmes aux tremblements de terre et aux tsunamis. C’est l’une des rares organisations à avoir une telle approche multirisques. L'UNESCO traite deux catégories d’aléas naturels :
- les géorisques tels que tremblements de terre, glissements de terrain, tsunamis et éruptions volcaniques
- les aléas météorologiques, qui comprennent les cyclones, les inondations et les sécheresses.

Une approche pluridisciplinaire
En s'appuyant principalement sur des mesures douces, l'UNESCO met en avant un programme de prévention fondé sur la création de liens entre les communautés, la nature et la technologie. Les systèmes d’alerte précoce, les codes de construction, la sensibilisation et le renforcement des capacités sont tout aussi importants que la construction d’infrastructures résilientes. Ces mesures douces permettent aux communautés de renforcer leur résilience aux aléas naturels sur le long terme en internalisant des pratiques résilientes.

Une approche multi-acteurs
L'UNESCO cherche à aborder la réduction des risques de catastrophe à la suite de projets plus pratiques. La participation multipartite est la clé du succès de la réduction des risques de catastrophe. En passant de l'implication des communautés, des femmes et des jeunes aux discussions avec les décideurs politiques, l'UNESCO s'efforce de mettre en œuvre des projets et des politiques co-conçus, co-développés, déployés, testés et appliqués avec tous les partenaires concernés et les parties prenantes locales.
L'UNESCO dispose d'un vaste réseau d'experts de terrain, de dirigeants communautaires et de décideurs politiques pour garantir la fiabilité des politiques et des projets auxquels elle participe. Son mandat lui permet de proposer une approche plus holistique de la réduction des risques de catastrophe et de la réponse aux crises. La base académique diversifiée de l’UNESCO fait valoir des points de vue multiples et différents, qui renforcent notre participation sur le terrain.
