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L’UNESCO est également très préoccupée par l’impact des hostilités en cours dans la bande de Gaza sur les élèves et les professionnels de l’éducation. Plus de 625 000 élèves et plus de 22 500 enseignants se trouvent aujourd’hui dans une situation d’extrême vulnérabilité. L’Organisation appelle à la protection des établissements d’enseignement, qui servent souvent de refuges à la population, et rappelle que leur ciblage ou leur exploitation à des fins militaires sont contraires au droit international.

L'UNESCO est alarmée par les très graves répercussions sur la sécurité des journalistes et appelle tous les acteurs à respecter et à faire respecter sans délai le droit international humanitaire. La  du Conseil de sécurité des Nations unies stipule que les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé qui couvrent les situations de conflit doivent être protégés en tant que civils. La Résolution rappelle aussi que le matériel et les installations des médias sont des biens civils et, en tant que tels, ne doivent être l’objet ni d’attaques ni de représailles, tant qu’ils ne constituent pas des cibles militaires.

L'UNESCO est profondément préoccupée par l'impact des combats en cours sur le patrimoine culturel, en particulier dans la bande de Gaza. Si la priorité est humanitaire, l’UNESCO souligne aussi l’importance de prendre en compte la protection du patrimoine culturel. L’Organisation exhorte tous les acteurs concernés à respecter strictement le droit international qui souligne  que les biens culturels ne doivent ni être ciblés, ni utilisés à des fins militaires, car ils sont considérés comme des infrastructures civiles.