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Exemples de formats audiovisuels trouv¨¦s dans les archives de l'UNESCO : Bande magn¨¦tique ¨¤ bobine et film 16 mm.

Conserv¨¦es dans plus de 30 d¨¦p?ts d'archives ainsi que dans les serveurs de l'UNESCO, les archives de l'UNESCO contiennent une mine de sources ¨¦clairant l'histoire et la pr¨¦histoire de l'UNESCO sous tous les formats, y compris : 10 kilom¨¨tres de documents papier ; 170 000 photos ; 12 000 bobines de film ; 30 000 enregistrements audio ; 33 To de fichiers num¨¦riques ; des archives web ; et plus encore. Service actif utilis¨¦ par les chercheurs, le personnel et les ?tats membres, les archives de l'UNESCO ne sont cependant pas enti¨¨rement index¨¦es ou exploit¨¦es. Le service des archives de l'UNESCO recherche actuellement des fonds et des partenaires pour continuer ¨¤ indexer, num¨¦riser et publier son patrimoine documentaire en p¨¦ril. Le personnel des Archives travaille ¨¦galement avec les unit¨¦s et les bureaux hors si¨¨ge pour num¨¦riser les fonds d'archives li¨¦s ¨¤ des programmes et des campagnes sp¨¦cifiques.

Archivistes et biblioth¨¦caires fondateurs de l'UNESCO : Jan Opocensky, premier archiviste de l'UNESCO, ann¨¦es 1940s ; l'ancien directeur g¨¦n¨¦ral Luther Evans, 1952 ; Archibald MacLeish, repr¨¦sentant des ?tats-Unis ¨¤ la Conf¨¦rence pour la cr¨¦ation de l'UNESCO, 1945. Cr¨¦dits photos : Photo Studio Harcourt ; UNESCO ; UNESCO.

L'impact et le travail de milliers de personnes tout au long de l'histoire de l'UNESCO sont document¨¦s dans les Archives de l'UNESCO. Les archivistes et les biblioth¨¦caires ont ¨¦galement contribu¨¦ de mani¨¨re significative ¨¤ la mission et ¨¤ l'identit¨¦ de l'UNESCO. Vice-pr¨¦sident de la Commission pr¨¦paratoire de l'UNESCO en 1946 et membre du Conseil ex¨¦cutif de 1946 ¨¤ 1948, l'archiviste tch¨¦coslovaque Jan Opocensky a ¨¦t¨¦ le premier conseiller du service des archives de l'UNESCO jusqu'en 1957. Luther Evans, ancien biblioth¨¦caire du Congr¨¨s, a ¨¦t¨¦ directeur g¨¦n¨¦ral de l'UNESCO de 1953 ¨¤ 1958. Le po¨¨te Archibald MacLeish, ¨¦galement ancien biblioth¨¦caire du Congr¨¨s et d¨¦l¨¦gu¨¦ des ?tats-Unis ¨¤ la Conf¨¦rence pour la cr¨¦ation de l'UNESCO, a ¨¦crit la phrase la plus c¨¦l¨¨bre de l'Acte constitutif de l'UNESCO : Les guerres prenant naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des hommes que doivent ¨ºtre ¨¦lev¨¦es les d¨¦fenses de la paix.

Carte postale de Sigmund Freud ¨¤ l'IICI sur Pourquoi la guerre?, publication de l'¨¦change de lettres avec Albert Einstein, s¨¦rie Correspondances, 1933. Institut international de coop¨¦ration intellectuelle.

Les archives de l'organisation qui a pr¨¦c¨¦d¨¦ l'UNESCO, l'Institut international de coop¨¦ration intellectuelle (IICI), compos¨¦es de 500 bo?tes de documents d'archives et d'environ 800 publications, ont ¨¦t¨¦ inscrites au Registre de la M¨¦moire du monde en 2017. De 2017 ¨¤ 2020, les Archives de l'UNESCO ont num¨¦ris¨¦ les archives de l'IICI, ¨¤ l'exception des publications, avec le soutien g¨¦n¨¦reux du peuple japonais. Les archives num¨¦ris¨¦es sont librement accessibles sur la base de donn¨¦es Acc¨¨s ¨¤ la m¨¦moire de l'UNESCO. Seules les publications restent ¨¤ num¨¦riser. Cette carte postale des archives de l'IICI sign¨¦e par Sigmund Freud fait r¨¦f¨¦rence ¨¤ la publication de Why War ? un ¨¦change de lettres entre lui-m¨ºme et Albert Einstein sur la question de savoir comment l'humanit¨¦ pourrait ¨ºtre lib¨¦r¨¦e de la menace de la guerre.

Construction du si¨¨ge de l'UNESCO. Feuilles de contact des albums photographiques des Archives de l'UNESCO.

Inaugur¨¦ en novembre 1958, le si¨¨ge de l'UNESCO, auparavant situ¨¦ ¨¤ l'h?tel Majestic de l'avenue Kl¨¦ber, s'est install¨¦ au 7, place de Fontenoy ¨¤ Paris. Le b?timent en forme de Y, ou "¨¦toile ¨¤ trois branches", construit en b¨¦ton arm¨¦, a ¨¦t¨¦ con?u par trois architectes principaux, Marcel Breuer, Pier Luigi Nervi et Bernard Zehrfuss, soutenus par un groupe international de conseillers. Le caract¨¨re unique des mat¨¦riaux se retrouve ¨¤ l'int¨¦rieur du b?timent, avec les dalles de quartzite norv¨¦gien, les panneaux d'aluminium belges et les portes vitr¨¦es ¨¤ la fran?aise dot¨¦es d'empreintes en teck de Birmanie. Des artistes de renomm¨¦e internationale ont ¨¦t¨¦ charg¨¦s de d¨¦corer le b?timent, notamment Pablo Picasso, Joan Mir¨®, Karel Appel, Afro Basaldella, Alexander Calder, Isamu Noguchi et Henry Moore. La collection d'?uvres d'art de l'UNESCO s'est enrichie gr?ce aux acquisitions et aux dons des ?tats membres. Elle compte aujourd'hui plus de 700 ?uvres d'art provenant de 128 pays.

Dessins d'enfants de l'¨¦cole Sandkrug, Eckernf?rde, Allemagne de l'Ouest, vers 1946.

On trouve des traces des activit¨¦s de l'UNESCO au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans diverses sources des Archives de l'UNESCO, notamment dans les publications du service de reconstruction et de r¨¦habilitation de l'UNESCO et dans une s¨¦rie de correspondances datant des premi¨¨res ann¨¦es de l'Organisation. Ces dessins envoy¨¦s ¨¤ l'UNESCO par des enfants de l'¨¦cole Sandkrug en Allemagne de l'Ouest offrent une image vivante et rare ¨¤ travers les yeux des enfants de la ville d'Eckernf?rde. La lettre d'accompagnement sign¨¦e par le directeur de l'¨¦cole d¨¦crit la situation difficile de la ville pendant et apr¨¨s la Seconde Guerre mondiale. En raison d'une p¨¦nurie de logements, l'¨¦cole Sandkrug ¨¦tait situ¨¦e dans une ancienne usine de torpilles, avec huit salles de classe accueillant 16 ¨¦l¨¨ves. En raison du manque d'espace, les cours ¨¦taient dispens¨¦s en deux ¨¦quipes.

ARISBR 1962-1972. Institut r¨¦gional asiatique de recherches sur les constructions scolaires.

L'Institut r¨¦gional asiatique de recherche sur les b?timents scolaires (ARISBR) a ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦ gr?ce ¨¤ la coop¨¦ration entre l'UNESCO et le gouvernement indon¨¦sien pour aider ¨¤ concevoir des b?timents scolaires, du mobilier et des ¨¦quipements ¨¤ la fois ¨¦conomiques et ergonomiques pour les enfants et les jeunes adultes. L'Institut a ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦ ¨¤ Bandung ¨¤ la fin de l'ann¨¦e 1962. Apr¨¨s l'annonce, en 1965, du retrait de l'Indon¨¦sie des Nations unies et de la plupart de ses agences, dont l'UNESCO, l'ARISBR a ¨¦t¨¦ transf¨¦r¨¦ ¨¤ Bangkok. Elle a finalement d¨¦m¨¦nag¨¦ ¨¤ Colombo, au Sri Lanka, et a ferm¨¦ ses portes en 1973. Les archives de l'ARISBR ont ¨¦t¨¦ transf¨¦r¨¦es ¨¤ l'UNESCO apr¨¨s sa dissolution en 1973, garantissant ainsi que l'histoire de son existence et de son travail ne soit pas perdue.

Communication du gouvernement de la R¨¦publique arabe unie concernant l'action internationale pour la sauvegarde des monuments arch¨¦ologiques de Nubie, Conseil ex¨¦cutif de l'UNESCO, 1959. Campagne internationale de l'UNESCO pour la sauvegarde des monuments de Nubie.

La "plus grande op¨¦ration de sauvetage arch¨¦ologique de tous les temps" (Courrier de l'UNESCO, 1980) a ¨¦t¨¦ officiellement lanc¨¦e ¨¤ la suite d'appels lanc¨¦s par le gouvernement de la R¨¦publique arabe unie et l'UNESCO en 1959. En l'espace de 20 ans, la campagne a permis de sauver et de d¨¦placer 22 monuments anciens avec la coop¨¦ration de 50 pays et pour un co?t de 80 millions de dollars. Les archives de l'UNESCO conservent un important fonds d'archives sur la campagne, compos¨¦ de centaines de dossiers de correspondance, de documents officiels, de publications, de dossiers techniques, de photographies et d'enregistrements audiovisuels li¨¦s ¨¤ cette op¨¦ration extraordinaire.