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Palmyre (R¨¦publique arabe syrienne)
Palmyre (R¨¦publique arabe syrienne) ¡ª (1995)
Palmyre, la ? ville des palmiers ?, a ¨¦t¨¦ fond¨¦e vers la fin du IIIe mill¨¦naire avant J.-C. dans une oasis situ¨¦e entre les fleuves Oronte et Euphrate, au c?ur du d¨¦sert syrien. C¡¯¨¦tait la capitale des Palmyriens, une alli¨¦e de Rome au d¨¦but de l¡¯empire romain, ¨¤ la fin du Ier si¨¨cle avant J.-C. Elle a connu son ?ge d¡¯or sous le r¨¨gne de la reine Z¨¦nobie, au IIIe si¨¨cle avant J.-C., apr¨¨s quoi elle a ¨¦t¨¦ mise ¨¤ sac par l¡¯empereur romain Aur¨¦lien, en 273. Au cours des si¨¨cles suivants, elle a recouvr¨¦ une partie de sa puissance, mais n¡¯a jamais regagn¨¦ sa place d¡¯antan. Ses ruines figurent n¨¦anmoins parmi les plus importantes de la fin de l¡¯Antiquit¨¦. Palmyre se distingue notamment par ses sculptures fun¨¦raires dont les images hi¨¦ratiques et l¡¯intensit¨¦ spirituelle transcendent les influences grecques, romaines, perses et annoncent l¡¯apparition de l¡¯art byzantin.
Palmyre a ¨¦t¨¦ inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1980 et quinze ans plus tard, l¡¯UNESCO a fait frapper une m¨¦daille comm¨¦morant cet ¨¦v¨¦nement. L¡¯avers porte l¡¯inscription ? Palmyre ? en arabe et en fran?ais et pr¨¦sente une vue de la Grande Colonnade (la rue principale du site est bord¨¦e de portiques et de colonnes corinthiennes de neuf m¨¨tres de haut). Le revers repr¨¦sente le logo de l¡¯UNESCO.
Disponible en or, argent et bronze.
Palmyre, la ? ville des palmiers ?, a ¨¦t¨¦ fond¨¦e vers la fin du IIIe mill¨¦naire avant J.-C. dans une oasis situ¨¦e entre les fleuves Oronte et Euphrate, au c?ur du d¨¦sert syrien. C¡¯¨¦tait la capitale des Palmyriens, une alli¨¦e de Rome au d¨¦but de l¡¯empire romain, ¨¤ la fin du Ier si¨¨cle avant J.-C. Elle a connu son ?ge d¡¯or sous le r¨¨gne de la reine Z¨¦nobie, au IIIe si¨¨cle avant J.-C., apr¨¨s quoi elle a ¨¦t¨¦ mise ¨¤ sac par l¡¯empereur romain Aur¨¦lien, en 273. Au cours des si¨¨cles suivants, elle a recouvr¨¦ une partie de sa puissance, mais n¡¯a jamais regagn¨¦ sa place d¡¯antan. Ses ruines figurent n¨¦anmoins parmi les plus importantes de la fin de l¡¯Antiquit¨¦. Palmyre se distingue notamment par ses sculptures fun¨¦raires dont les images hi¨¦ratiques et l¡¯intensit¨¦ spirituelle transcendent les influences grecques, romaines, perses et annoncent l¡¯apparition de l¡¯art byzantin.
Palmyre a ¨¦t¨¦ inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1980 et quinze ans plus tard, l¡¯UNESCO a fait frapper une m¨¦daille comm¨¦morant cet ¨¦v¨¦nement. L¡¯avers porte l¡¯inscription ? Palmyre ? en arabe et en fran?ais et pr¨¦sente une vue de la Grande Colonnade (la rue principale du site est bord¨¦e de portiques et de colonnes corinthiennes de neuf m¨¨tres de haut). Le revers repr¨¦sente le logo de l¡¯UNESCO.
Disponible en or, argent et bronze.
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Potos¨ª (Bolivie)
Potos¨ª (Bolivie) ¡ª (1993)
Environ deux milliards d¡¯onces d¡¯argent ont ¨¦t¨¦ extraites de la ville bolivienne de Potosi Cerro Rico (? montagne riche ?) durant la colonisation espagnole. Cet argent servait ¨¤ paver ses rues, ¨¤ financer la Renaissance en Europe ainsi que ? l¡¯Invincible Armada ?, la flotte espagnole qui tenta d¡¯envahir l¡¯Angleterre d¡¯Elizabeth en 1588. Au XVIe si¨¨cle, le site minier de Potos¨ª ¨¦tait consid¨¦r¨¦ comme le plus vaste complexe industriel du monde. Les m¨¦thodes d¡¯extraction employ¨¦es aujourd¡¯hui sont quasiment rest¨¦es les m¨ºmes.
Potos¨ª a ¨¦t¨¦ inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1987, ¨¦v¨¦nement que l¡¯UNESCO a c¨¦l¨¦br¨¦ en faisant frapper une m¨¦daille comm¨¦morative en 1993. L¡¯UNESCO participe activement aux projets de restauration concernant quelque 2 000 b?timents de style colonial et supervise les travaux de conservation des installations mini¨¨res de Cerro Rico, qui d artificiels, ainsi que les anciennes habitations des mineurs.
Dessin¨¦e par l¡¯artiste bolivien Benedicto Aiza Alvarez, l¡¯avers de la m¨¦daille montre le d?me de la Monnaie royale et le clocher de la cath¨¦drale baroque, avec le Cerro Rico en arri¨¨re-plan. Au revers est grav¨¦ l¡¯embl¨¨me du Patrimoine mondial.
Disponible en or, argent et bronze.
Environ deux milliards d¡¯onces d¡¯argent ont ¨¦t¨¦ extraites de la ville bolivienne de Potosi Cerro Rico (? montagne riche ?) durant la colonisation espagnole. Cet argent servait ¨¤ paver ses rues, ¨¤ financer la Renaissance en Europe ainsi que ? l¡¯Invincible Armada ?, la flotte espagnole qui tenta d¡¯envahir l¡¯Angleterre d¡¯Elizabeth en 1588. Au XVIe si¨¨cle, le site minier de Potos¨ª ¨¦tait consid¨¦r¨¦ comme le plus vaste complexe industriel du monde. Les m¨¦thodes d¡¯extraction employ¨¦es aujourd¡¯hui sont quasiment rest¨¦es les m¨ºmes.
Potos¨ª a ¨¦t¨¦ inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1987, ¨¦v¨¦nement que l¡¯UNESCO a c¨¦l¨¦br¨¦ en faisant frapper une m¨¦daille comm¨¦morative en 1993. L¡¯UNESCO participe activement aux projets de restauration concernant quelque 2 000 b?timents de style colonial et supervise les travaux de conservation des installations mini¨¨res de Cerro Rico, qui d artificiels, ainsi que les anciennes habitations des mineurs.
Dessin¨¦e par l¡¯artiste bolivien Benedicto Aiza Alvarez, l¡¯avers de la m¨¦daille montre le d?me de la Monnaie royale et le clocher de la cath¨¦drale baroque, avec le Cerro Rico en arri¨¨re-plan. Au revers est grav¨¦ l¡¯embl¨¨me du Patrimoine mondial.
Disponible en or, argent et bronze.
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Dubrovnik (Croatie)
Dubrovnik (Croatie) ¡ª (1990)
La ville m¨¦di¨¦vale de Dubrovnik a ¨¦t¨¦ construite au debut du VIIe si¨¨cle avant J.-C. et s¡¯est d¡¯abord d¨¦velopp¨¦e sous la domination byzantine et v¨¦nitienne. Son tissu urbain date du XIIIe si¨¨cle, p¨¦riode ¨¤ laquelle la construction de ses imposantes fortifications a d¨¦marr¨¦. Ses remparts et murailles de 1 940 m¨¨tres de long sont encore intacts. L¡¯¨¦l¨¦gance aust¨¨re du centre historique est un parfait m¨¦lange d¡¯architecture gothique, Renaissance et baroque. Le style et l¡¯identit¨¦ de la vieille ville ont surv¨¦cu aux nombreux tremblements de terre survenus au fil des si¨¨cles, notamment en 1667 et, plus r¨¦cemment, en 1979, ann¨¦e o¨´ ce centre historique a ¨¦t¨¦ inscrit sur la Liste du patrimoine mondial.
Les travaux de reconstruction n¡¯¨¦taient pas encore termin¨¦s lorsque la ville a de nouveau ¨¦t¨¦ endommag¨¦e par le conflit arm¨¦ de 1991. Elle a alors ¨¦t¨¦ plac¨¦e sur la Liste du patrimoine mondial en p¨¦ril. En 1993, l¡¯UNESCO a d¨¦marr¨¦ un plan d¡¯action pour sauver Dubrovnik et les sp¨¦cialistes se sont attel¨¦s ¨¤ la t?che. La ville a finalement ¨¦t¨¦ retir¨¦e de la Liste du patrimoine mondial en p¨¦ril en 1998.
Afin de comm¨¦morer la campagne de l¡¯UNESCO pour la sauvegarde de la ville, une m¨¦daille a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1990. L¡¯avers repr¨¦sente la vieille ville vue de la mer, avec au premier plan son enceinte fortifi¨¦e encore intacte. La premi¨¨re version de la m¨¦daille portait l¡¯inscription Yougoslavie, qui a ensuite ¨¦t¨¦ remplac¨¦e par Croatia. Le revers est illustr¨¦ du logo du Patrimoine mondial de l¡¯UNESCO.
Disponible en argent et bronze.
La ville m¨¦di¨¦vale de Dubrovnik a ¨¦t¨¦ construite au debut du VIIe si¨¨cle avant J.-C. et s¡¯est d¡¯abord d¨¦velopp¨¦e sous la domination byzantine et v¨¦nitienne. Son tissu urbain date du XIIIe si¨¨cle, p¨¦riode ¨¤ laquelle la construction de ses imposantes fortifications a d¨¦marr¨¦. Ses remparts et murailles de 1 940 m¨¨tres de long sont encore intacts. L¡¯¨¦l¨¦gance aust¨¨re du centre historique est un parfait m¨¦lange d¡¯architecture gothique, Renaissance et baroque. Le style et l¡¯identit¨¦ de la vieille ville ont surv¨¦cu aux nombreux tremblements de terre survenus au fil des si¨¨cles, notamment en 1667 et, plus r¨¦cemment, en 1979, ann¨¦e o¨´ ce centre historique a ¨¦t¨¦ inscrit sur la Liste du patrimoine mondial.
Les travaux de reconstruction n¡¯¨¦taient pas encore termin¨¦s lorsque la ville a de nouveau ¨¦t¨¦ endommag¨¦e par le conflit arm¨¦ de 1991. Elle a alors ¨¦t¨¦ plac¨¦e sur la Liste du patrimoine mondial en p¨¦ril. En 1993, l¡¯UNESCO a d¨¦marr¨¦ un plan d¡¯action pour sauver Dubrovnik et les sp¨¦cialistes se sont attel¨¦s ¨¤ la t?che. La ville a finalement ¨¦t¨¦ retir¨¦e de la Liste du patrimoine mondial en p¨¦ril en 1998.
Afin de comm¨¦morer la campagne de l¡¯UNESCO pour la sauvegarde de la ville, une m¨¦daille a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1990. L¡¯avers repr¨¦sente la vieille ville vue de la mer, avec au premier plan son enceinte fortifi¨¦e encore intacte. La premi¨¨re version de la m¨¦daille portait l¡¯inscription Yougoslavie, qui a ensuite ¨¦t¨¦ remplac¨¦e par Croatia. Le revers est illustr¨¦ du logo du Patrimoine mondial de l¡¯UNESCO.
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Sana¡¯a (Yemen)
Sana¡¯a (Yemen) ¡ª (1987)
Situ¨¦e dans une vall¨¦e de montagne ¨¤ 2 200 m d¡¯altitude, Sana¡¯a, la c¨¦l¨¨bre ? Perle de l¡¯Arabie heureuse ? (Arabia Felix), est habit¨¦e depuis plus 2 500 ans. Aux VIIe et VIIIe si¨¨cles, la ville est devenue un important centre de rayonnement de l¡¯islam, au carrefour de deux routes commerciales. T¨¦moignage de ce pass¨¦ politique et religieux, ses 103 mosqu¨¦es, 14 hammams et plus de 6 500 maisons, ont tous ¨¦t¨¦ construits avant le XIe si¨¨cle. Les remparts de Sana¡¯a s¨¦ch¨¦s par le soleil renferment de splendides maisons-tours ¨¤ plusieurs ¨¦tages, des maisons de pis¨¦ orn¨¦es de superbes motifs blancs, de vastes palais et de nombreuses mosqu¨¦es.
En 1984, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale pour sauvegarder la vieille ville, threatened by the inroads of modern civilisation. menac¨¦e par l¡¯expansion de la civilisation moderne. Son inscription sur la Liste du patrimoine mondial a eu lieu deux ans plus tard, et la m¨¦daille comm¨¦morative a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1987. L¡¯avers de la m¨¦daille montre Bab-el-Y¨¦men, l¡¯une des portes de la vieille ville, au-dessus de laquelle est inscrite la traduction en arabe de la ? Campagne internationale pour la sauvegarde de la vieille ville de Sana¡¯a ?. Au premier plan, on peut voir le drapeau national du Y¨¦men. Le revers est illustr¨¦ par le logo de l¡¯UNESCO, entour¨¦ du titre de la campagne, en fran?ais cette fois.
Disponible en or, argent et bronze.
Situ¨¦e dans une vall¨¦e de montagne ¨¤ 2 200 m d¡¯altitude, Sana¡¯a, la c¨¦l¨¨bre ? Perle de l¡¯Arabie heureuse ? (Arabia Felix), est habit¨¦e depuis plus 2 500 ans. Aux VIIe et VIIIe si¨¨cles, la ville est devenue un important centre de rayonnement de l¡¯islam, au carrefour de deux routes commerciales. T¨¦moignage de ce pass¨¦ politique et religieux, ses 103 mosqu¨¦es, 14 hammams et plus de 6 500 maisons, ont tous ¨¦t¨¦ construits avant le XIe si¨¨cle. Les remparts de Sana¡¯a s¨¦ch¨¦s par le soleil renferment de splendides maisons-tours ¨¤ plusieurs ¨¦tages, des maisons de pis¨¦ orn¨¦es de superbes motifs blancs, de vastes palais et de nombreuses mosqu¨¦es.
En 1984, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale pour sauvegarder la vieille ville, threatened by the inroads of modern civilisation. menac¨¦e par l¡¯expansion de la civilisation moderne. Son inscription sur la Liste du patrimoine mondial a eu lieu deux ans plus tard, et la m¨¦daille comm¨¦morative a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1987. L¡¯avers de la m¨¦daille montre Bab-el-Y¨¦men, l¡¯une des portes de la vieille ville, au-dessus de laquelle est inscrite la traduction en arabe de la ? Campagne internationale pour la sauvegarde de la vieille ville de Sana¡¯a ?. Au premier plan, on peut voir le drapeau national du Y¨¦men. Le revers est illustr¨¦ par le logo de l¡¯UNESCO, entour¨¦ du titre de la campagne, en fran?ais cette fois.
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Plaza Vieja, La Havane (Cuba)
Plaza Vieja, La Havane (Cuba)
La Havane, fond¨¦e par les Espagnols en 1519 dans le somptueux d¨¦cor naturel form¨¦ par sa baie, devint rapidement le port le plus important et le mieux abrit¨¦ des Cara?bes, ¨¦tape incontournable des grandes travers¨¦es entre le vieux continent et le Nouveau Monde. La Plaza Vieja (? Vieille place ?) est le fruit de la premi¨¨re tentative d¡¯urbanisation dans cette r¨¦gion du monde. Cette combinaison de styles diff¨¦rents ¨C baroque, n¨¦o-classique, art nouveau ¨C forme une composition authentiquement cubaine. Cet ensemble homog¨¨ne de maisons avec arcades, balcons, grilles en fer forg¨¦ et cours int¨¦rieures forme un style architectural tr¨¨s repr¨¦sentatif de la synth¨¨se qui s¡¯est op¨¦r¨¦e entre diff¨¦rentes cultures venues se m¨ºler dans les Cara?bes.
La vieille ville de La Havane a ¨¦t¨¦ inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1982. L¡¯ann¨¦e suivante, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne de restauration afin de redonner ¨¤ la Plaza Vieja et ¨¤ ses b?timents leur caract¨¨re authentique. La m¨¦daille comm¨¦morative a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1986 ¨¤ partir du dessin de l¡¯artiste cubain Luis Miguel Vald¨¦s. L¡¯avers repr¨¦sente une vue circulaire de la place entour¨¦e de ses b?timents historiques. Le revers montre un plan stylis¨¦ de la place avec l¡¯inscription La Habana ¨C Plaza Vieja, UNESCO 1986.
Disponible en or, argent et bronze.
La Havane, fond¨¦e par les Espagnols en 1519 dans le somptueux d¨¦cor naturel form¨¦ par sa baie, devint rapidement le port le plus important et le mieux abrit¨¦ des Cara?bes, ¨¦tape incontournable des grandes travers¨¦es entre le vieux continent et le Nouveau Monde. La Plaza Vieja (? Vieille place ?) est le fruit de la premi¨¨re tentative d¡¯urbanisation dans cette r¨¦gion du monde. Cette combinaison de styles diff¨¦rents ¨C baroque, n¨¦o-classique, art nouveau ¨C forme une composition authentiquement cubaine. Cet ensemble homog¨¨ne de maisons avec arcades, balcons, grilles en fer forg¨¦ et cours int¨¦rieures forme un style architectural tr¨¨s repr¨¦sentatif de la synth¨¨se qui s¡¯est op¨¦r¨¦e entre diff¨¦rentes cultures venues se m¨ºler dans les Cara?bes.
La vieille ville de La Havane a ¨¦t¨¦ inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1982. L¡¯ann¨¦e suivante, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne de restauration afin de redonner ¨¤ la Plaza Vieja et ¨¤ ses b?timents leur caract¨¨re authentique. La m¨¦daille comm¨¦morative a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1986 ¨¤ partir du dessin de l¡¯artiste cubain Luis Miguel Vald¨¦s. L¡¯avers repr¨¦sente une vue circulaire de la place entour¨¦e de ses b?timents historiques. Le revers montre un plan stylis¨¦ de la place avec l¡¯inscription La Habana ¨C Plaza Vieja, UNESCO 1986.
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Istanbul et G?reme (Turquie)
Istanbul et G?reme (Turquie) ¡ª (1984)
En 1983, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale pour la sauvegarde des quartiers historiques d¡¯Istanbul et de la vall¨¦e de G?reme en Cappadoce. Istanbul est situ¨¦e sur un point strat¨¦gique de la p¨¦ninsule du Bosphore, entre les Balkans et l¡¯Anatolie, la mer Noire et la M¨¦diterran¨¦e. Elle a ¨¦t¨¦ le th¨¦?tre de grands ¨¦v¨¦nements politiques, religieux et artistiques pendant plus de 2 000 ans. Ses chefs-d¡¯?uvre architecturaux ¨¦taient menac¨¦s par la surpopulation, la pollution industrielle et une urbanisation sauvage.
Paysage spectaculaire model¨¦ par l¡¯¨¦rosion, la vall¨¦e de G?reme, ¨¤ l¡¯ouest de la Turquie, abrite des sanctuaires rupestres, t¨¦moignages irrempla?ables de l¡¯art byzantin de la p¨¦riode post-iconoclaste, des habitations, des villages troglodytiques et des villes souterraines, vestiges d¡¯un habitat humain traditionnel dont les premi¨¨res apparitions remontent au IVe si¨¨cle.
L¡¯UNESCO a r¨¦alis¨¦ cette m¨¦daille en 1984, ¨¤ partir du dessin de l¡¯artiste turc Handan Borutegene. L¡¯avers est une vue g¨¦n¨¦rale de la mosqu¨¦e de Shleymaniye ¨¤ Istanbul. Le revers nous montre les affleurements rocheux aux formes si singuli¨¨res de la vall¨¦e de G?reme, au-dessus de laquelle appara?t une Vierge ¨¤ l¡¯enfant. Les sites d'Istanbul et de G?reme ont ¨¦t¨¦ ajout¨¦s ¨¤ la Liste du patrimoine mondial en 1985.
Disponible en or, argent et bronze.
En 1983, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale pour la sauvegarde des quartiers historiques d¡¯Istanbul et de la vall¨¦e de G?reme en Cappadoce. Istanbul est situ¨¦e sur un point strat¨¦gique de la p¨¦ninsule du Bosphore, entre les Balkans et l¡¯Anatolie, la mer Noire et la M¨¦diterran¨¦e. Elle a ¨¦t¨¦ le th¨¦?tre de grands ¨¦v¨¦nements politiques, religieux et artistiques pendant plus de 2 000 ans. Ses chefs-d¡¯?uvre architecturaux ¨¦taient menac¨¦s par la surpopulation, la pollution industrielle et une urbanisation sauvage.
Paysage spectaculaire model¨¦ par l¡¯¨¦rosion, la vall¨¦e de G?reme, ¨¤ l¡¯ouest de la Turquie, abrite des sanctuaires rupestres, t¨¦moignages irrempla?ables de l¡¯art byzantin de la p¨¦riode post-iconoclaste, des habitations, des villages troglodytiques et des villes souterraines, vestiges d¡¯un habitat humain traditionnel dont les premi¨¨res apparitions remontent au IVe si¨¨cle.
L¡¯UNESCO a r¨¦alis¨¦ cette m¨¦daille en 1984, ¨¤ partir du dessin de l¡¯artiste turc Handan Borutegene. L¡¯avers est une vue g¨¦n¨¦rale de la mosqu¨¦e de Shleymaniye ¨¤ Istanbul. Le revers nous montre les affleurements rocheux aux formes si singuli¨¨res de la vall¨¦e de G?reme, au-dessus de laquelle appara?t une Vierge ¨¤ l¡¯enfant. Les sites d'Istanbul et de G?reme ont ¨¦t¨¦ ajout¨¦s ¨¤ la Liste du patrimoine mondial en 1985.
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Hue? (Viet Nam)
Hue? (Viet Nam) ¡ª (1983)
?tablie comme capitale du Viet Nam unifi¨¦ en 1802, la ville de Hu¨¦ fut ¨¤ la fois le centre politique, culturel et religieux du pays sous la dynastie Nguy¨ºn, et ce jusqu¡¯en 1945. La rivi¨¨re des Parfums serpente ¨¤ travers la cit¨¦-capitale, la cit¨¦ imp¨¦riale, la cit¨¦ pourpre interdite et la cit¨¦ int¨¦rieure, ajoutant au caract¨¨re exceptionnel de cette capitale f¨¦odale un d¨¦cor naturel d¡¯une grande beaut¨¦. Ravag¨¦e par la guerre, les moussons et la v¨¦g¨¦tation, les palais, mausol¨¦es et pagodes construits au d¨¦but du XIXe si¨¨cle ont fait l¡¯objet d¡¯une campagne internationale de sauvegarde lanc¨¦e en 1981.
Cette m¨¦daille comm¨¦morative a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1983 ¨¤ partir d¡¯un dessin de l¡¯artiste vietnamien Diem Phung Thi et grav¨¦e par H. Thi¨¦baud. L¡¯avers repr¨¦sente la pagode de Thien Mu, construite sur sept niveaux au milieu du XIXe si¨¨cle. C¡¯est l¡¯un des temples les plus v¨¦n¨¦r¨¦s de la ville. Le revers est orn¨¦ d¡¯un symbole calligraphique et architectural. L¡¯ensemble des monuments de Hu¨¦ a ¨¦t¨¦ inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1993.
Disponible en or, argent et bronze.
?tablie comme capitale du Viet Nam unifi¨¦ en 1802, la ville de Hu¨¦ fut ¨¤ la fois le centre politique, culturel et religieux du pays sous la dynastie Nguy¨ºn, et ce jusqu¡¯en 1945. La rivi¨¨re des Parfums serpente ¨¤ travers la cit¨¦-capitale, la cit¨¦ imp¨¦riale, la cit¨¦ pourpre interdite et la cit¨¦ int¨¦rieure, ajoutant au caract¨¨re exceptionnel de cette capitale f¨¦odale un d¨¦cor naturel d¡¯une grande beaut¨¦. Ravag¨¦e par la guerre, les moussons et la v¨¦g¨¦tation, les palais, mausol¨¦es et pagodes construits au d¨¦but du XIXe si¨¨cle ont fait l¡¯objet d¡¯une campagne internationale de sauvegarde lanc¨¦e en 1981.
Cette m¨¦daille comm¨¦morative a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1983 ¨¤ partir d¡¯un dessin de l¡¯artiste vietnamien Diem Phung Thi et grav¨¦e par H. Thi¨¦baud. L¡¯avers repr¨¦sente la pagode de Thien Mu, construite sur sept niveaux au milieu du XIXe si¨¨cle. C¡¯est l¡¯un des temples les plus v¨¦n¨¦r¨¦s de la ville. Le revers est orn¨¦ d¡¯un symbole calligraphique et architectural. L¡¯ensemble des monuments de Hu¨¦ a ¨¦t¨¦ inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1993.
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F¨¨s (Maroc)
F¨¨s (Maroc) ¡ª (1982)
En 1980, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale visant ¨¤ sauvegarder le patrimoine culturel de la ville de F¨¨s. Fond¨¦e au IXe si¨¨cle et abritant la plus ancienne universit¨¦ du monde, F¨¨s connut sa p¨¦riode faste aux XIIIe et XIVe si¨¨cles, sous la dynastie m¨¦rinide, lorsqu¡¯elle supplanta Marrakech en tant que capitale du royaume. Le tissu urbain et les principaux monuments de la m¨¦dina remontent ¨¤ cette p¨¦riode : madrasas, fondouks, palais et demeures, mosqu¨¦es, fontaines, etc. F¨¨s devint un foyer de rayonnement de la pens¨¦e et de l¡¯art islamique, ainsi qu¡¯un centre de commerce tr¨¨s prosp¨¨re. Elle constituait un carrefour reliant la mer M¨¦diterran¨¦e ¨¤ l¡¯Afrique noire et l¡¯est du Maghreb ¨¤ l¡¯Atlantique. Bien que Rabat soit devenue la capitale politique du Maroc en 1912, F¨¨s conserve son statut de m¨¦tropole culturelle et spirituelle.
La m¨¦dina de F¨¨s a ¨¦t¨¦ inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1981. Un an plus tard, une m¨¦daille comm¨¦morative a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e par la Monnaie de Paris. L¡¯avers repr¨¦sente les minarets de la mosqu¨¦e Qarawiyin. F¨¨s et UNESCO sont ¨¦crits en fran?ais et en arabe. En dessous des minarets, en bas au centre et en bas ¨¤ gauche figure une autre inscription, Javaudin d¡¯apr¨¨s AB, qui renvoie au nom du graveur, Pierre Javaudin, et aux initiales de celui qui ¨¤ dessin¨¦ la m¨¦daille, Ahmed Benyahia. Le revers, lui, est d¨¦cor¨¦ d¡¯un motif typique du style local.
Disponible en or, argent et bronze.
En 1980, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale visant ¨¤ sauvegarder le patrimoine culturel de la ville de F¨¨s. Fond¨¦e au IXe si¨¨cle et abritant la plus ancienne universit¨¦ du monde, F¨¨s connut sa p¨¦riode faste aux XIIIe et XIVe si¨¨cles, sous la dynastie m¨¦rinide, lorsqu¡¯elle supplanta Marrakech en tant que capitale du royaume. Le tissu urbain et les principaux monuments de la m¨¦dina remontent ¨¤ cette p¨¦riode : madrasas, fondouks, palais et demeures, mosqu¨¦es, fontaines, etc. F¨¨s devint un foyer de rayonnement de la pens¨¦e et de l¡¯art islamique, ainsi qu¡¯un centre de commerce tr¨¨s prosp¨¨re. Elle constituait un carrefour reliant la mer M¨¦diterran¨¦e ¨¤ l¡¯Afrique noire et l¡¯est du Maghreb ¨¤ l¡¯Atlantique. Bien que Rabat soit devenue la capitale politique du Maroc en 1912, F¨¨s conserve son statut de m¨¦tropole culturelle et spirituelle.
La m¨¦dina de F¨¨s a ¨¦t¨¦ inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1981. Un an plus tard, une m¨¦daille comm¨¦morative a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e par la Monnaie de Paris. L¡¯avers repr¨¦sente les minarets de la mosqu¨¦e Qarawiyin. F¨¨s et UNESCO sont ¨¦crits en fran?ais et en arabe. En dessous des minarets, en bas au centre et en bas ¨¤ gauche figure une autre inscription, Javaudin d¡¯apr¨¨s AB, qui renvoie au nom du graveur, Pierre Javaudin, et aux initiales de celui qui ¨¤ dessin¨¦ la m¨¦daille, Ahmed Benyahia. Le revers, lui, est d¨¦cor¨¦ d¡¯un motif typique du style local.
Disponible en or, argent et bronze.
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La Citadelle (Ha?ti)
La Citadelle (Ha?ti) ¡ª (1981)
En 1980, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale de sauvegarde pour les monuments et les sites d¡¯Ha?ti. La campagne a port¨¦ en premier lieu sur la Citadelle Laferri¨¨re, connue pour la masse imposante de sa structure g¨¦om¨¦trique et comme symbole de l¡¯¨¦mancipation des esclaves noirs. Lors de l¡¯av¨¨nement de la nouvelle r¨¦publique en 1804, Jean-Jacques Dessalines, principal protagoniste de la r¨¦volution ha?tienne, ordonna au g¨¦n¨¦ral Henry Christophe, qui allait bient?t devenir roi, de b?tir cette gigantesque forteresse. Cette construction impliqua le travail de 20 000 hommes. Couvrant une surface d¡¯environ un hectare, elle fut construite au sommet d¡¯une montagne de 970 m¨¨tres de haut, afin de prot¨¦ger au mieux Ha?ti d¡¯une nouvelle offensive des forces coloniales.
La citadelle est l¡¯un des trois monuments du Parc historique national inscrit sur la Liste du patrimoine mondial depuis 1982. Dessin¨¦ par Jo?lle Paryski, l¡¯avers de la m¨¦daille repr¨¦sente une vue de la forteresse. On peut y lire : Ha?ti La Citadelle, UNESCO 1981. Le revers, quant ¨¤ lui, porte l¡¯inscription Les armoiries du Roi Henry Christophe, 1767-1820, B?tisseur de La Citadelle. Au centre, on peut voir ces armoiries : un ph¨¦nix couronn¨¦ surgissant des flammes sur un fond de ciel ¨¦toil¨¦, et au-dessous, la l¨¦gende ? Je renais de mes cendres ?. La m¨¦daille a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e en 1981.
Disponible en or, argent et bronze.
En 1980, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale de sauvegarde pour les monuments et les sites d¡¯Ha?ti. La campagne a port¨¦ en premier lieu sur la Citadelle Laferri¨¨re, connue pour la masse imposante de sa structure g¨¦om¨¦trique et comme symbole de l¡¯¨¦mancipation des esclaves noirs. Lors de l¡¯av¨¨nement de la nouvelle r¨¦publique en 1804, Jean-Jacques Dessalines, principal protagoniste de la r¨¦volution ha?tienne, ordonna au g¨¦n¨¦ral Henry Christophe, qui allait bient?t devenir roi, de b?tir cette gigantesque forteresse. Cette construction impliqua le travail de 20 000 hommes. Couvrant une surface d¡¯environ un hectare, elle fut construite au sommet d¡¯une montagne de 970 m¨¨tres de haut, afin de prot¨¦ger au mieux Ha?ti d¡¯une nouvelle offensive des forces coloniales.
La citadelle est l¡¯un des trois monuments du Parc historique national inscrit sur la Liste du patrimoine mondial depuis 1982. Dessin¨¦ par Jo?lle Paryski, l¡¯avers de la m¨¦daille repr¨¦sente une vue de la forteresse. On peut y lire : Ha?ti La Citadelle, UNESCO 1981. Le revers, quant ¨¤ lui, porte l¡¯inscription Les armoiries du Roi Henry Christophe, 1767-1820, B?tisseur de La Citadelle. Au centre, on peut voir ces armoiries : un ph¨¦nix couronn¨¦ surgissant des flammes sur un fond de ciel ¨¦toil¨¦, et au-dessous, la l¨¦gende ? Je renais de mes cendres ?. La m¨¦daille a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e en 1981.
Disponible en or, argent et bronze.
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Nubie (?gypte et Soudan)
Nubie (?gypte et Soudan) ¡ª (1980)
La construction du barrage d¡¯Assouan dans les ann¨¦es 1960, n¨¦cessaire au d¨¦veloppement ¨¦conomique et au bien-¨ºtre des peuples ¨¦gyptien et soudanais, a menac¨¦ d¡¯engloutir des monuments et des temples de l¡¯ancienne Nubie, vieux de 3 000 ans. L¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale en 1960, invitant la communaut¨¦ des nations ¨¤ ¨¦largir son assistance financi¨¨re et son expertise technique pour sauvegarder ces temples.
En vingt ans, six groupes de monuments de la Nubie ¨¦gyptienne et soudanaise ont ¨¦t¨¦ d¨¦mont¨¦s pierre par pierre, transport¨¦s et assembl¨¦s de nouveau sur d¡¯autres sites. L¡¯envergure du projet et l¡¯immense d¨¦fi technologique que celui-ci a repr¨¦sent¨¦ ¨¦taient sans pr¨¦c¨¦dent dans l¡¯histoire de l¡¯UNESCO : au total, les 22 monuments et complexes architecturaux ont n¨¦cessit¨¦ l¡¯assistance de 40 missions techniques venues des cinq continents.
Cette m¨¦daille, qui comm¨¦more les vingt ann¨¦es de solidarit¨¦ internationale et la conclusion heureuse de cette entreprise en 1980, a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e par le Staatliche M¨¹nze (Mus¨¦e de la Monnaie) de Karlsruhe en Allemagne. Dessin¨¦e par Annick Maignen, l¡¯avers repr¨¦sente le Kiosque de Trajan ¨¤ Philae, en partie submerg¨¦ par les eaux du fleuve. Le revers montre la t¨ºte de Rams¨¨s II, d¨¦couverte dans le temple d¡¯Abou Simbel. Les monuments nubiens d¡¯Abou Simbel et de Philae ont ¨¦t¨¦ inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en 1979.
Disponible en or et argent.
La construction du barrage d¡¯Assouan dans les ann¨¦es 1960, n¨¦cessaire au d¨¦veloppement ¨¦conomique et au bien-¨ºtre des peuples ¨¦gyptien et soudanais, a menac¨¦ d¡¯engloutir des monuments et des temples de l¡¯ancienne Nubie, vieux de 3 000 ans. L¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale en 1960, invitant la communaut¨¦ des nations ¨¤ ¨¦largir son assistance financi¨¨re et son expertise technique pour sauvegarder ces temples.
En vingt ans, six groupes de monuments de la Nubie ¨¦gyptienne et soudanaise ont ¨¦t¨¦ d¨¦mont¨¦s pierre par pierre, transport¨¦s et assembl¨¦s de nouveau sur d¡¯autres sites. L¡¯envergure du projet et l¡¯immense d¨¦fi technologique que celui-ci a repr¨¦sent¨¦ ¨¦taient sans pr¨¦c¨¦dent dans l¡¯histoire de l¡¯UNESCO : au total, les 22 monuments et complexes architecturaux ont n¨¦cessit¨¦ l¡¯assistance de 40 missions techniques venues des cinq continents.
Cette m¨¦daille, qui comm¨¦more les vingt ann¨¦es de solidarit¨¦ internationale et la conclusion heureuse de cette entreprise en 1980, a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e par le Staatliche M¨¹nze (Mus¨¦e de la Monnaie) de Karlsruhe en Allemagne. Dessin¨¦e par Annick Maignen, l¡¯avers repr¨¦sente le Kiosque de Trajan ¨¤ Philae, en partie submerg¨¦ par les eaux du fleuve. Le revers montre la t¨ºte de Rams¨¨s II, d¨¦couverte dans le temple d¡¯Abou Simbel. Les monuments nubiens d¡¯Abou Simbel et de Philae ont ¨¦t¨¦ inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en 1979.
Disponible en or et argent.
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Katmandu (N¨¦pal)
Katmandu (N¨¦pal) ¡ª (1979)
Au carrefour des grandes civilisations de l¡¯Asie, les monuments de la Vall¨¦e de Katmandu illustrent l¡¯art n¨¦palais ¨¤ son apog¨¦e. Il s¡¯agit de sept groupes de sites hindous et bouddhiques, ainsi que des trois zones r¨¦sidentielles o¨´ se situent les palais des villes royales de Katmandu, de Patan et de Bhaktapur. Parmi les 130 monuments, on trouve des lieux de p¨¨lerinage, des sanctuaires, des bains et des jardins - objets de v¨¦n¨¦ration pour ces deux religions.
En 1979, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne destin¨¦e ¨¤ la sauvegarde de ces monuments, menac¨¦s par la pollution, l¡¯urbanisation galopante et le d¨¦veloppement de la circulation automobile. L¡¯inscription des monuments sur la Liste du patrimoine mondial et l¡¯¨¦mission d¡¯une m¨¦daille comm¨¦morative ont ¨¦galement eu lieu en 1979 dans le cadre de cette campagne.
L¡¯avers repr¨¦sente la divinit¨¦ hindoue Shiva avec le linga, symbole phallique. Au revers, on peut voir une s¨¦rie de stupas caract¨¦ristiques du style architectural de la vall¨¦e, surplomb¨¦e par le fameux temple de Swayambu, ainsi que le toit d¡¯un temple ¨¤ plusieurs ¨¦tages. La m¨¦daille a ¨¦t¨¦ dessin¨¦e par A. Chitrakar et grav¨¦e par Max L¨¦ognany.
Disponible en or, argent et bronze.
Au carrefour des grandes civilisations de l¡¯Asie, les monuments de la Vall¨¦e de Katmandu illustrent l¡¯art n¨¦palais ¨¤ son apog¨¦e. Il s¡¯agit de sept groupes de sites hindous et bouddhiques, ainsi que des trois zones r¨¦sidentielles o¨´ se situent les palais des villes royales de Katmandu, de Patan et de Bhaktapur. Parmi les 130 monuments, on trouve des lieux de p¨¨lerinage, des sanctuaires, des bains et des jardins - objets de v¨¦n¨¦ration pour ces deux religions.
En 1979, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne destin¨¦e ¨¤ la sauvegarde de ces monuments, menac¨¦s par la pollution, l¡¯urbanisation galopante et le d¨¦veloppement de la circulation automobile. L¡¯inscription des monuments sur la Liste du patrimoine mondial et l¡¯¨¦mission d¡¯une m¨¦daille comm¨¦morative ont ¨¦galement eu lieu en 1979 dans le cadre de cette campagne.
L¡¯avers repr¨¦sente la divinit¨¦ hindoue Shiva avec le linga, symbole phallique. Au revers, on peut voir une s¨¦rie de stupas caract¨¦ristiques du style architectural de la vall¨¦e, surplomb¨¦e par le fameux temple de Swayambu, ainsi que le toit d¡¯un temple ¨¤ plusieurs ¨¦tages. La m¨¦daille a ¨¦t¨¦ dessin¨¦e par A. Chitrakar et grav¨¦e par Max L¨¦ognany.
Disponible en or, argent et bronze.
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Machu Picchu (P¨¦rou)
Machu Picchu (P¨¦rou) ¡ª (1979)
Perch¨¦e ¨¤ 2 430 m¨¨tres au dessus du niveau la mer, la citadelle de Machu Picchu est suppos¨¦e avoir jou¨¦ un r?le important dans la religion du peuple inca qui v¨¦n¨¦rait le soleil et vivait dans cette r¨¦gion entre le XIe et le XVIe si¨¨cle. Elle ¨¦tait si bien cach¨¦e au c?ur de la for¨ºt tropicale, situ¨¦e sur le versant oriental des Andes, qu¡¯elle ne fut d¨¦couverte qu¡¯en 1911 par l¡¯arch¨¦ologue am¨¦ricain Hiram Bingham. Outre l¡¯extraordinaire beaut¨¦ naturelle du site, le Machu Picchu a probablement ¨¦t¨¦ la cr¨¦ation urbaine la plus fabuleuse de l¡¯Empire inca ¨¤ son apog¨¦e : murailles, terrasses et rampes gigantesques semblent avoir ¨¦t¨¦ naturellement sculpt¨¦es dans les escarpements rocheux. Cette r¨¦gion du bassin sup¨¦rieur de l¡¯Amazone offre ¨¦galement une grande diversit¨¦ de faune et de flore.
Dessin¨¦e par le sculpteur p¨¦ruvien Alberto Guzm¨¢n, la m¨¦daille a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e en Allemagne en 1979 par le Staatliche M¨¹nze (Mus¨¦e de la Monnaie) de Karlsruhe. L¡¯avers montre une vue majestueuse du site, et le revers, l'Intihuatana (? l¡¯endroit o¨´ vient s¡¯accrocher le soleil ?), de l¡¯un des temples entourant la place centrale de la citadelle, avec une repr¨¦sentation moderne d¡¯un cadran solaire. Le site a ¨¦t¨¦ inscrit en 1983 sur la Liste du patrimoine mondial de l¡¯UNESCO.
Disponible en or et argent.
Perch¨¦e ¨¤ 2 430 m¨¨tres au dessus du niveau la mer, la citadelle de Machu Picchu est suppos¨¦e avoir jou¨¦ un r?le important dans la religion du peuple inca qui v¨¦n¨¦rait le soleil et vivait dans cette r¨¦gion entre le XIe et le XVIe si¨¨cle. Elle ¨¦tait si bien cach¨¦e au c?ur de la for¨ºt tropicale, situ¨¦e sur le versant oriental des Andes, qu¡¯elle ne fut d¨¦couverte qu¡¯en 1911 par l¡¯arch¨¦ologue am¨¦ricain Hiram Bingham. Outre l¡¯extraordinaire beaut¨¦ naturelle du site, le Machu Picchu a probablement ¨¦t¨¦ la cr¨¦ation urbaine la plus fabuleuse de l¡¯Empire inca ¨¤ son apog¨¦e : murailles, terrasses et rampes gigantesques semblent avoir ¨¦t¨¦ naturellement sculpt¨¦es dans les escarpements rocheux. Cette r¨¦gion du bassin sup¨¦rieur de l¡¯Amazone offre ¨¦galement une grande diversit¨¦ de faune et de flore.
Dessin¨¦e par le sculpteur p¨¦ruvien Alberto Guzm¨¢n, la m¨¦daille a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e en Allemagne en 1979 par le Staatliche M¨¹nze (Mus¨¦e de la Monnaie) de Karlsruhe. L¡¯avers montre une vue majestueuse du site, et le revers, l'Intihuatana (? l¡¯endroit o¨´ vient s¡¯accrocher le soleil ?), de l¡¯un des temples entourant la place centrale de la citadelle, avec une repr¨¦sentation moderne d¡¯un cadran solaire. Le site a ¨¦t¨¦ inscrit en 1983 sur la Liste du patrimoine mondial de l¡¯UNESCO.
Disponible en or et argent.
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La Route des J¨¦suites (Argentine, Br¨¦sil, Paraguay et Uruguay)
La Route des J¨¦suites (Argentine, Br¨¦sil, Paraguay et Uruguay) ¡ª (1978)
Les missions j¨¦suites des Guaranis repr¨¦sentent l¡¯une des initiatives culturelles les plus importantes de la colonisation de l¡¯Am¨¦rique latine. Appel¨¦es ? Route des J¨¦suites ?, les trente sites datant de 1609 au milieu du XVIIIe si¨¨cle, sont diss¨¦min¨¦s le long des fronti¨¨res actuelles de l¡¯Argentine, du Br¨¦sil, du Paraguay et de l¡¯Uruguay. La Soci¨¦t¨¦ de J¨¦sus a ¨¦t¨¦ ¨¤ l¡¯origine de r¨¦alisations tr¨¨s impressionnantes dans le domaine de l¡¯urbanisme, de l¡¯architecture, des arts appliqu¨¦s et de l¡¯organisation sociale et ¨¦conomique des Guaranis.
Avec la collaboration de l¡¯UNESCO, les pays concern¨¦s ont mis au point un plan d¡¯action en 1978 pour pr¨¦server et restaurer les sites et les vestiges des missions qui s¡¯¨¦taient d¨¦t¨¦rior¨¦s depuis l¡¯expulsion des J¨¦suites en 1768. Une m¨¦daille a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e pour comm¨¦morer cet ¨¦v¨¦nement. En 1983, cinq missions se trouvant en Argentine et au Br¨¦sil ont ¨¦t¨¦ inscrites sur la Liste du patrimoine mondial, puis deux autres, situ¨¦es au Paraguay , y ont ¨¦t¨¦ ajout¨¦es en 1993. Par ailleurs, une campagne internationale de protection et de restauration des missions a ¨¦t¨¦ lanc¨¦e en 1988.
L¡¯avers de la m¨¦daille pr¨¦sente une reproduction d¡¯une cloche d¡¯¨¦glise datant du XVIIIe si¨¨cle, aujourd¡¯hui conserv¨¦e au Mus¨¦e historique provincial de Rosario (Argentine), et porte l¡¯inscription en latin Orbis Guaraniticus (Monde des Guaranis). Le revers montre un ange portant une maraca (instrument de musique) , repr¨¦sent¨¦ dans une ¨¦glise de Trinidad (Paraguay). Cette m¨¦daille a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e en 1978.
Disponible en or, argent et bronze.
Les missions j¨¦suites des Guaranis repr¨¦sentent l¡¯une des initiatives culturelles les plus importantes de la colonisation de l¡¯Am¨¦rique latine. Appel¨¦es ? Route des J¨¦suites ?, les trente sites datant de 1609 au milieu du XVIIIe si¨¨cle, sont diss¨¦min¨¦s le long des fronti¨¨res actuelles de l¡¯Argentine, du Br¨¦sil, du Paraguay et de l¡¯Uruguay. La Soci¨¦t¨¦ de J¨¦sus a ¨¦t¨¦ ¨¤ l¡¯origine de r¨¦alisations tr¨¨s impressionnantes dans le domaine de l¡¯urbanisme, de l¡¯architecture, des arts appliqu¨¦s et de l¡¯organisation sociale et ¨¦conomique des Guaranis.
Avec la collaboration de l¡¯UNESCO, les pays concern¨¦s ont mis au point un plan d¡¯action en 1978 pour pr¨¦server et restaurer les sites et les vestiges des missions qui s¡¯¨¦taient d¨¦t¨¦rior¨¦s depuis l¡¯expulsion des J¨¦suites en 1768. Une m¨¦daille a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e pour comm¨¦morer cet ¨¦v¨¦nement. En 1983, cinq missions se trouvant en Argentine et au Br¨¦sil ont ¨¦t¨¦ inscrites sur la Liste du patrimoine mondial, puis deux autres, situ¨¦es au Paraguay , y ont ¨¦t¨¦ ajout¨¦es en 1993. Par ailleurs, une campagne internationale de protection et de restauration des missions a ¨¦t¨¦ lanc¨¦e en 1988.
L¡¯avers de la m¨¦daille pr¨¦sente une reproduction d¡¯une cloche d¡¯¨¦glise datant du XVIIIe si¨¨cle, aujourd¡¯hui conserv¨¦e au Mus¨¦e historique provincial de Rosario (Argentine), et porte l¡¯inscription en latin Orbis Guaraniticus (Monde des Guaranis). Le revers montre un ange portant une maraca (instrument de musique) , repr¨¦sent¨¦ dans une ¨¦glise de Trinidad (Paraguay). Cette m¨¦daille a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e en 1978.
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L¡¯Acropole (Gr¨¨ce)
L¡¯Acropole (Gr¨¨ce) ¡ª (1977)
T¨¦moignage des civilisations, des mythes et des religions qui ont fleuri dans la Gr¨¨ce antique pendant plus de mille ans, l¡¯Acropole, o¨´ se trouvent quatre des plus grands chefs-d¡¯?uvre de l¡¯art grec classique ¨C le Parth¨¦non, les Propyl¨¦es, l¡¯?recht¨¦ion et le temple d¡¯Ath¨¦na Nik¨º, est le symbole arch¨¦typal du patrimoine mondial. Le Parth¨¦non, dont l¡¯UNESCO s¡¯est inspir¨¦e pour cr¨¦er son logo, a ¨¦t¨¦ gravement endommag¨¦ par les guerres et les pillages. En outre, comme tous les ¨¦difices de l¡¯Acropole, il est expos¨¦ ¨¤ diff¨¦rents types de corrosion, entra?nant par exemple la fissuration du marbre due ¨¤ la rouille sur les poutrelles et les agrafes m¨¦talliques utilis¨¦es pour ¨¦tayer les murs lors de la restauration de 1933.La pollution atmosph¨¦rique urbaine est ¨¦galement un probl¨¨me majeur.
L¡¯UNESCO a lanc¨¦ en 1977 une campagne internationale pour la sauvegarde de l¡¯Acropole. Dix ans plus tard, ce site a ¨¦t¨¦ inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. Grav¨¦e par Serge Santucci, l¡¯avers de la m¨¦daille repr¨¦sente l¡¯une des six Caryatides, les statues de femmes supportant le plafond de la loggia situ¨¦e au sud du temple d¡¯Erecht¨¦ion. Le revers est une vue d¡¯ensemble de l¡¯Acropole o¨´ l¡¯on peut voir, de gauche ¨¤ droite, le complexe des Propyl¨¦es, le temple d¡¯Ath¨¦na Nik¨º et le Parth¨¦non. La m¨¦daille a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1977.
Disponible en or, argent et bronze.
T¨¦moignage des civilisations, des mythes et des religions qui ont fleuri dans la Gr¨¨ce antique pendant plus de mille ans, l¡¯Acropole, o¨´ se trouvent quatre des plus grands chefs-d¡¯?uvre de l¡¯art grec classique ¨C le Parth¨¦non, les Propyl¨¦es, l¡¯?recht¨¦ion et le temple d¡¯Ath¨¦na Nik¨º, est le symbole arch¨¦typal du patrimoine mondial. Le Parth¨¦non, dont l¡¯UNESCO s¡¯est inspir¨¦e pour cr¨¦er son logo, a ¨¦t¨¦ gravement endommag¨¦ par les guerres et les pillages. En outre, comme tous les ¨¦difices de l¡¯Acropole, il est expos¨¦ ¨¤ diff¨¦rents types de corrosion, entra?nant par exemple la fissuration du marbre due ¨¤ la rouille sur les poutrelles et les agrafes m¨¦talliques utilis¨¦es pour ¨¦tayer les murs lors de la restauration de 1933.La pollution atmosph¨¦rique urbaine est ¨¦galement un probl¨¨me majeur.
L¡¯UNESCO a lanc¨¦ en 1977 une campagne internationale pour la sauvegarde de l¡¯Acropole. Dix ans plus tard, ce site a ¨¦t¨¦ inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. Grav¨¦e par Serge Santucci, l¡¯avers de la m¨¦daille repr¨¦sente l¡¯une des six Caryatides, les statues de femmes supportant le plafond de la loggia situ¨¦e au sud du temple d¡¯Erecht¨¦ion. Le revers est une vue d¡¯ensemble de l¡¯Acropole o¨´ l¡¯on peut voir, de gauche ¨¤ droite, le complexe des Propyl¨¦es, le temple d¡¯Ath¨¦na Nik¨º et le Parth¨¦non. La m¨¦daille a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1977.
Disponible en or, argent et bronze.
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Carthage (Tunisie)
Carthage (Tunisie) ¡ª (1976)
Carthage a ¨¦t¨¦ fond¨¦e au IXe si¨¨cle avant J.-C. dans le golfe de l¡¯actuelle Tunis. Jusqu¡¯au VIe si¨¨cle, cette ville ph¨¦nicienne riche et puissante exer?ait une grande influence sur les activit¨¦s maritimes et commerciales de la M¨¦diterran¨¦e. Les longues guerres puniques finirent par la d¨¦vaster enti¨¨rement en 146 avant J.-C. Elle fut reconstruite par Jules C¨¦sar, puis retrouva finalement son faste en devenant l¡¯un des principaux centres de la chr¨¦tient¨¦. Elle tomba ensuite aux mains des Vandales, fut annex¨¦e par l¡¯empire byzantin, et enfin conquise par les Arabes en 698.
En 1972, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne d¡¯une dur¨¦e de vingt ans pour la sauvegarde des sites arch¨¦ologiques de la ville, menac¨¦s par l¡¯urbanisation croissante. La m¨¦daille comm¨¦morative, grav¨¦e par Raymond Tschudin, a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e en 1976 et trois ans plus tard, Carthage ¨¦tait inscrite sur la Liste du patrimoine mondial. Son avers montre une mosa?que du IVe si¨¨cle repr¨¦sentant une dame de la Carthage romaine, sous laquelle figurent les inscriptions en latin UNESCO-CARTHAGO MCMLXXVI.Le revers reproduit des motifs de pi¨¨ces de monnaie de la Carthage punique du IVe si¨¨cle avant J.-C. ¨C un cavalier, un chien de chasse et un lotus.
Disponible en or, argent et bronze.
Carthage a ¨¦t¨¦ fond¨¦e au IXe si¨¨cle avant J.-C. dans le golfe de l¡¯actuelle Tunis. Jusqu¡¯au VIe si¨¨cle, cette ville ph¨¦nicienne riche et puissante exer?ait une grande influence sur les activit¨¦s maritimes et commerciales de la M¨¦diterran¨¦e. Les longues guerres puniques finirent par la d¨¦vaster enti¨¨rement en 146 avant J.-C. Elle fut reconstruite par Jules C¨¦sar, puis retrouva finalement son faste en devenant l¡¯un des principaux centres de la chr¨¦tient¨¦. Elle tomba ensuite aux mains des Vandales, fut annex¨¦e par l¡¯empire byzantin, et enfin conquise par les Arabes en 698.
En 1972, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne d¡¯une dur¨¦e de vingt ans pour la sauvegarde des sites arch¨¦ologiques de la ville, menac¨¦s par l¡¯urbanisation croissante. La m¨¦daille comm¨¦morative, grav¨¦e par Raymond Tschudin, a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e en 1976 et trois ans plus tard, Carthage ¨¦tait inscrite sur la Liste du patrimoine mondial. Son avers montre une mosa?que du IVe si¨¨cle repr¨¦sentant une dame de la Carthage romaine, sous laquelle figurent les inscriptions en latin UNESCO-CARTHAGO MCMLXXVI.Le revers reproduit des motifs de pi¨¨ces de monnaie de la Carthage punique du IVe si¨¨cle avant J.-C. ¨C un cavalier, un chien de chasse et un lotus.
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Borobudur (Indon¨¦sie)
Borobudur (Indon¨¦sie) ¡ª (1976)
Le sanctuaire de Borobudur est l¡¯un des joyaux du patrimoine culturel mondial. Ce vaste monument du bouddhisme mahayana en forme de mandala pyramidal, construit au c?ur de Java vers 800 apr¨¨s J.-C. par la dynastie Sailendra, fut abandonn¨¦ peu de temps apr¨¨s sa construction. Il couvre une surface de pr¨¨s d¡¯un hectare et demi et est surmont¨¦ d¡¯un d?me central de 35 m¨¨tres de haut. Il a ¨¦t¨¦ construit sur trois niveaux: une base pyramidale comprenant cinq terrasses carr¨¦es concentriques, surmont¨¦e de trois plate-formes circulaires bord¨¦es de 72 stupas ajour¨¦s, et couronn¨¦e d¡¯un stupa monumental. Les murs et les balustrades sont d¨¦cor¨¦s de 1 400 bas-reliefs et 432 statues de Bouddha. Red¨¦couvert en 1814, le site a ¨¦t¨¦ d¨¦barrass¨¦ des d¨¦combres et de la v¨¦g¨¦tation. N¨¦anmoins, il a par la suite ¨¦t¨¦ endommag¨¦ par les tremblements de terre, l¡¯¨¦rosion et la jungle envahissante.
En 1972, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale pour sa restauration. Ce projet, qui s¡¯est termin¨¦ en 1983 et auquel ont particip¨¦ 27 pays, a ¨¦t¨¦ le plus important du genre depuis la campagne internationale pour le sauvetage des monuments nubiens. Borobudur a ¨¦t¨¦ inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1991.
Dessin¨¦ par Josaku Maeda et grav¨¦ par Georges Simon, l¡¯avers de la m¨¦daille repr¨¦sente un Bouddha en m¨¦ditation. Le revers montre une vue des terrasses sup¨¦rieures du temple avec le stupa g¨¦ant entour¨¦ de trois cercles sym¨¦triques form¨¦s par des stupas plus petits. La m¨¦daille a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e en 1976.
Disponible en or, argent et bronze.
Le sanctuaire de Borobudur est l¡¯un des joyaux du patrimoine culturel mondial. Ce vaste monument du bouddhisme mahayana en forme de mandala pyramidal, construit au c?ur de Java vers 800 apr¨¨s J.-C. par la dynastie Sailendra, fut abandonn¨¦ peu de temps apr¨¨s sa construction. Il couvre une surface de pr¨¨s d¡¯un hectare et demi et est surmont¨¦ d¡¯un d?me central de 35 m¨¨tres de haut. Il a ¨¦t¨¦ construit sur trois niveaux: une base pyramidale comprenant cinq terrasses carr¨¦es concentriques, surmont¨¦e de trois plate-formes circulaires bord¨¦es de 72 stupas ajour¨¦s, et couronn¨¦e d¡¯un stupa monumental. Les murs et les balustrades sont d¨¦cor¨¦s de 1 400 bas-reliefs et 432 statues de Bouddha. Red¨¦couvert en 1814, le site a ¨¦t¨¦ d¨¦barrass¨¦ des d¨¦combres et de la v¨¦g¨¦tation. N¨¦anmoins, il a par la suite ¨¦t¨¦ endommag¨¦ par les tremblements de terre, l¡¯¨¦rosion et la jungle envahissante.
En 1972, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale pour sa restauration. Ce projet, qui s¡¯est termin¨¦ en 1983 et auquel ont particip¨¦ 27 pays, a ¨¦t¨¦ le plus important du genre depuis la campagne internationale pour le sauvetage des monuments nubiens. Borobudur a ¨¦t¨¦ inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1991.
Dessin¨¦ par Josaku Maeda et grav¨¦ par Georges Simon, l¡¯avers de la m¨¦daille repr¨¦sente un Bouddha en m¨¦ditation. Le revers montre une vue des terrasses sup¨¦rieures du temple avec le stupa g¨¦ant entour¨¦ de trois cercles sym¨¦triques form¨¦s par des stupas plus petits. La m¨¦daille a ¨¦t¨¦ ¨¦dit¨¦e en 1976.
Disponible en or, argent et bronze.
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Philae (?gypte)
Philae (?gypte) ¡ª (1975)
En 1960, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale pour sauver les monuments de Nubie, menac¨¦s par les eaux montantes du barrage d¡¯Assouan. La campagne, qui a dur¨¦ vingt ans, concernait essentiellement les temples des sites d¡¯Abou Simbel et de Philae qui ont ¨¦t¨¦ d¨¦mont¨¦s, transf¨¦r¨¦s et reconstruits sur une zone plus ¨¦lev¨¦e ¨¤ l¡¯abri des eaux du Nil. Par l¡¯ampleur des travaux et les difficult¨¦s rencontr¨¦es, cette op¨¦ration ¨¦tait in¨¦dite.
Elle a d¨¦but¨¦ avec Abou Simbel et s¡¯est achev¨¦e avec succ¨¨s en 1968. Le d¨¦montage des cinq monuments de Philae, totalisant pr¨¨s de 50 000 blocs, a commenc¨¦ en 1976 ; les temples reconstruits ont finalement ¨¦t¨¦ inaugur¨¦s en 1980 sur le nouveau site de l¡¯?le d¡¯Agilkia. L¡¯ensemble des monuments de Nubie a ¨¦t¨¦ inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l¡¯UNESCO en 1979, et ce projet demeure un exemple en terme de mobilisation et de soutien internationaux dans le cadre d¡¯une op¨¦ration de sauvegarde.
Dessin¨¦ par Annick Maignen et grav¨¦ par Max L¨¦ognany, l¡¯avers de la m¨¦daille repr¨¦sente la t¨ºte de la d¨¦esse Isis, reproduite ¨¤ partir d¡¯un bas-relief du temple qui lui est d¨¦di¨¦, le plus grand du site de Philae. Au revers sont grav¨¦s des hi¨¦roglyphes o¨´ appara?t le nom du roi Ptol¨¦m¨¦e II Philadelphe, sous le r¨¨gne duquel les temples ont ¨¦t¨¦ achev¨¦s¨C au IIIe si¨¨cle avant J.-C. ¨C, prot¨¦g¨¦s par Nekhbet, la d¨¦esse vautour de la Haute-?gypte. Cette m¨¦daille a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1975.
Disponible en or, argent et bronze.
En 1960, l¡¯UNESCO a lanc¨¦ une campagne internationale pour sauver les monuments de Nubie, menac¨¦s par les eaux montantes du barrage d¡¯Assouan. La campagne, qui a dur¨¦ vingt ans, concernait essentiellement les temples des sites d¡¯Abou Simbel et de Philae qui ont ¨¦t¨¦ d¨¦mont¨¦s, transf¨¦r¨¦s et reconstruits sur une zone plus ¨¦lev¨¦e ¨¤ l¡¯abri des eaux du Nil. Par l¡¯ampleur des travaux et les difficult¨¦s rencontr¨¦es, cette op¨¦ration ¨¦tait in¨¦dite.
Elle a d¨¦but¨¦ avec Abou Simbel et s¡¯est achev¨¦e avec succ¨¨s en 1968. Le d¨¦montage des cinq monuments de Philae, totalisant pr¨¨s de 50 000 blocs, a commenc¨¦ en 1976 ; les temples reconstruits ont finalement ¨¦t¨¦ inaugur¨¦s en 1980 sur le nouveau site de l¡¯?le d¡¯Agilkia. L¡¯ensemble des monuments de Nubie a ¨¦t¨¦ inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l¡¯UNESCO en 1979, et ce projet demeure un exemple en terme de mobilisation et de soutien internationaux dans le cadre d¡¯une op¨¦ration de sauvegarde.
Dessin¨¦ par Annick Maignen et grav¨¦ par Max L¨¦ognany, l¡¯avers de la m¨¦daille repr¨¦sente la t¨ºte de la d¨¦esse Isis, reproduite ¨¤ partir d¡¯un bas-relief du temple qui lui est d¨¦di¨¦, le plus grand du site de Philae. Au revers sont grav¨¦s des hi¨¦roglyphes o¨´ appara?t le nom du roi Ptol¨¦m¨¦e II Philadelphe, sous le r¨¨gne duquel les temples ont ¨¦t¨¦ achev¨¦s¨C au IIIe si¨¨cle avant J.-C. ¨C, prot¨¦g¨¦s par Nekhbet, la d¨¦esse vautour de la Haute-?gypte. Cette m¨¦daille a ¨¦t¨¦ frapp¨¦e en 1975.
Disponible en or, argent et bronze.
Copyright
? UNESCO/Christelle ALIX
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