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2e Conférence internationale sur les océans à San Francisco

La gouvernance des océans est indispensable : plus ils seront sains et résilients, plus leur contribution aux dimensions environnementales, sociales et économiques du développement durable sera positive, et vice versa. La Conférence internationale sur les océans qui a lieu cette semaine rassemble la communauté des spécialistes de l’océan – leaders mondiaux, entreprises, ONG, think tanks, universitaires et organisations internationales – afin d’œuvrer à des solutions communes en matière de bonne gouvernance. Cette conférence se déroulera en présence d’Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, et de Wendy Watson-Wright, Secrétaire exécutive de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO.
La seconde édition de la Conférence internationale sur les océans se déroule à San Francisco aux Etats-Unis, du 24 au 26 février 2014. Elle est organisée par le magazine britannique The Economist en partenariat avec le National Geographic (États-Unis) afin de souligner l’importance des océans dans les programmes liés à l’environnement, au changement climatique et au développement durable. Les océans sont essentiels à la vie : ils nous donnent l’oxygène que nous respirons ainsi que deux-tiers des services naturels offerts par la planète. Ils régulent le climat, nourrissent des milliards de personnes, et soutiennent de nombreux secteurs tels que la pêche et l’aquaculture, le transport maritime, le pétrole et le gaz, le tourisme marin et côtier.
Néanmoins, suite à des pratiques de pêche non durables, l’°¿³¦Ã©²¹²Ô est aujourd’hui l’un des écosystèmes les plus menacés du monde. Il n’existe qu’un seul °¿³¦Ã©²¹²Ô interconnecté sur cette planète bleue, ce qui signifie que chacun de nos actes à un de ses lieux se répercutera inévitablement sur un autre lieu. Il a d’ores et déjà été évalué que les effets cumulatifs des activités humaines, qu’elles soient terrestres ou maritimes, affectent presque tout l’°¿³¦Ã©²¹²Ô. La situation est claire : les problèmes sont mondiaux et nécessitent une action mondiale, dont les réponses devront pourtant le plus souvent être locales. Plus que tout, nous devons changer notre relation aux océans.
Pour être efficaces, nos stratégies d’intervention doivent reposer sur la science ; cependant, l’importance de l’océan dépasse notre savoir. La Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (COI-UNESCO) promeut la coopération internationale afin de produire les connaissances relatives à la nature, aux ressources des océans et des zones côtières, et d’appliquer ces connaissances à l’amélioration de la gestion, au développement durable, à la protection du milieu marin et aux processus de prise de décisions. Cette Commission a toujours été pionnière dans l’identification des menaces qui pèsent sur l’°¿³¦Ã©²¹²Ô, telles que l’acidification océanique. Elle est à la tête des efforts mondiaux pour la surveillance de l’°¿³¦Ã©²¹²Ô et la compréhension de ces nouvelles problématiques.
Constitués en groupes de travail thématiques, les acteurs publics et privés seront chargés d’identifier des solutions intersectorielles sur la gouvernance collective de la haute mer, à la gestion intégrée des océans au sein de zones économiques exclusives, ou bien encore à l’étude de l’économie maritime sur une base rationnelle pour conserver les bienfaits des écosystèmes, entre autres.
Instaurer une bonne gouvernance ne sera pas facile – en particulier en haute mer, où il existe très peu de juridiction. La Conférence internationale sur les océans est également l’occasion de rencontrer des partenaires aux points de vue similaires et de discuter de futures collaborations pour atteindre des objectifs communs. L’un de ces partenaires est la Commission océanographique mondiale (COM), une commission internationale indépendante qui traite notamment des questions de santé de l’océan et de la gouvernance de la haute mer, et qui a récemment lancé un appel pour un objectif de développement durable spécialement dédié à l’°¿³¦Ã©²¹²Ô dans l’agenda post-2015. Irina Bokova et Wendy Watson-Wright rencontreront José MarÃa Figueres, co-président de la COM et ancien président de la République du Costa Rica, afin de discuter de synergies autour d’objectifs partagés tels que l’agenda post-2015 sur le développement durable, la définition de Zones marines protégées pour la haute mer en tant que mécanisme de résilience pour l’°¿³¦Ã©²¹²Ô, et enfin l’atténuation des impacts du changement climatique et de l’acidification océanique.