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Botaniste, un métier d’avenir ?

Avec l’essor de disciplines telles que la physiologie, la génétique des plantes ou de la biologie moléculaire, quelle peut être aujourd’hui la place de la botanique ? La question sera posée à l’occasion d’une conférence organisée du 22 au 25 septembre au siège de l’UNESCO.

La conférence réunira pendant trois jours plus de 350 des experts du monde entier qu’ils soient universitaires, scientifiques, responsables politiques, représentants du milieu associatif ou du secteur privé. Intitulée Quels botanistes pour le XXIe siècle ? Métiers, enjeux et opportunités, elle permettra de dresser un état des lieux de cette discipline, dont la pratique a beaucoup évolué au cours du XXe siècle, et d’envisager comment cette profession peut s’adapter aux besoins scientifiques actuels. La conférence s’articulera autour de quatre  thèmes : les botanistes face aux enjeux économiques ; les botanistes face aux enjeux environnementaux, les botanistes face aux enjeux sociaux et les botanistes de demain.

            Nés au milieu du XVIe siècle, les premiers jardins botaniques marquent l’essor de cette discipline, favorisée par les grandes expéditions européennes. D’abord descriptive, la botanique se diversifie au cours des siècles en un grand nombre de disciplines allant de la physiologie à la phytosociologie.

            Confrontée depuis plusieurs décennies à un déclin des vocations, la botanique n’a pourtant rien d’une science obsolète. Si près de 350 000 plantes à fleurs ont été décrites à ce jour, on estime qu’il en resterait encore 70 000 à découvrir. Par ailleurs, les avancées technologiques ouvrent de nouvelles perspectives comme la mise ne place de collections mondiales d’herbiers numérisées ou la reconnaissance de végétaux assistée par ordinateur.

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Contact médias : Agnès Bardon, Service de presse de l’UNESCO. Tel +33 (0) 1 45 68 17 64, a.bardon(at)unesco.org