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Des ministres et des experts d’Afrique centrale discutent des indicateurs DOAM-X lors d’une réunion d’orientation

Le 31 mai 2022, le Bureau régional de l'UNESCO pour l'Afrique centrale a organisé un réunion d’information en ligne destinée aux principales parties prenantes de la sous-région d’Afrique centrale afin de présenter les indicateurs DOAM-X sur l’universalité de l'Internet de l’UNESCO. Cette réunion a mis en évidence la pertinence de l’évaluation de l’écosystème numérique dans les pays d’Afrique centrale et préparé les parties prenantes à mener l’évaluation DOAM-X.
ROAM-X Central Africa

L’évaluation DOAM-X permet de comprendre les changements gouvernementaux et structurels nécessaires à la création de nouvelles opportunités numériques pour les utilisateurs, notamment les jeunes et les femmes. Le développement de l’Internet à travers les principes DOAM-X est donc essentiel.

Paul CoustereDirecteur du Bureau régional de l'UNESCO pour l'Afrique centrale

L’universalité de l’Internet est un enjeu crucial pour la RDC qui cherche à lutter contre la fracture numérique due à un faible taux de connectivité. Les enjeux de l'évaluation des indicateurs DOAM-X sont donc en adéquation avec les besoins de notre pays.

Désiré-Cashmir Kolongele EberandeMinistre des Affaires numériques de la République démocratique du Congo

Le ministère des Affaires numériques de la République démocratique du Congo a également exprimé son espoir que l'évaluation constitue un pas vers l'inclusion numérique afin que le pays s'ouvre aux principes DOAM-X. 

Marielza Oliveira, Directrice des partenariats et du suivi des programmes opérationnels de l’UNESCO, a prononcé un discours au nom de Tawfik Jelassi, Sous-directeur général pour la Communication et l'Information, et souligné l'approche holistique de DOAM-X : les indicateurs ne cherchent pas seulement à protéger tous les droits de l'homme, ils visent également à aborder leur impact sur la dimension plus large de la préservation de l'ouverture, de l'accessibilité, de la résilience et de la participation multipartite pour le développement de l'Internet dans les pays d'Afrique centrale.

Représentant le Congo, Eric Ndoumba a décrit les indicateurs comme des outils tangibles pour construire un Internet sûr, fiable et universel. Il a ajouté : « L'Internet doit rester ouvert pour permettre l'innovation, le développement durable et la réduction de la fracture numérique Â».

Pour François Joseph Nnemete Beyeme, Directeur des Télécommunications et des TIC du Cameroun, la transformation numérique est une clé de voûte potentielle pour le développement et l'économie numérique au niveau national. Il a donné un aperçu détaillé des actions mises en place par le gouvernement camerounais telles que la couverture Internet du territoire ou la construction du haut débit pour assurer l'accessibilité à l'Internet dans le pays.

Xianhong Hu, Simon Ellis et Karen Landa ont présenté conjointement le projet global et la méthodologie du cadre DOAM-X et ont souligné l'importance de l'engagement inclusif des gouvernements et de toutes les autres parties prenantes dans le processus multipartite. Mme Hu a invité toutes les parties prenantes d'Afrique centrale afin de favoriser la collaboration numérique dans la région.

Alain Kiyindou, chercheur principal de l'évaluation du Bénin et du Niger, a informé que 5 projets DOAM-X étaient actuellement en cours de validation en Afrique centrale. Il a encouragé d'autres pays d'Afrique centrale à prendre part à l'initiative, en comptant sur le soutien de l'UNESCO pour aider les ministres et les parties prenantes à s'approprier le cadre DOAM-X dans leur contexte national.

Michel Elvis Kenmoe, Conseiller en Communication et Information au Bureau de l'UNESCO à Dakar et Coordinateur du projet DOAM-X au Burkina Faso, au Cap-Vert, en Côte d'Ivoire et en Gambie, a souligné l'importance d'un Conseil consultatif multipartite inclusif et diversifié et a appelé les ministères à soutenir le processus multipartite car leur engagement est fondamental pour l'achèvement du projet et la mise en Å“uvre des recommandations.

Najib Mokni, Conseiller en Communication et Information au Bureau régional de l'UNESCO pour l'Afrique centrale à Yaoundé, a clôturé la session en réaffirmant la nécessité d'une plus grande mobilisation des parties prenantes concernées afin d'assurer un processus de mise en Å“uvre ouvert et inclusif et d'accroître le développement de l'Internet dans 5 pays d'Afrique centrale au cours des deux prochaines années.

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