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Il est temps d’investir dans le bien-être des adolescents

Les adolescents, pour pouvoir exploiter tout leur potentiel pendant leur développement, ont besoin d’un cadre sûr et accueillant, de connaissances et de compétences leur permettant de rester en bonne santé ; ils doivent aussi pouvoir exercer leurs droits énoncés dans le Programme mondial d’action pour la jeunesse et la Stratégie des Nations Unies pour la jeunesse. Cependant, avant même l’apparition de la COVID-19, le bien-être des adolescents et des jeunes adultes était confronté à de multiples défis, du fait notamment de l’injustice et des inégalités sociales, d’une protection sociale insuffisante, d’une santé mentale inadéquate, d’une mauvaise santé sexuelle et reproductive et de l’incapacité d’exercer leurs droits, le tout entraînant des grossesses non désirées, le VIH et toutes les formes de malnutrition.
L’école a le potentiel d’apporter une contribution essentielle au bien-être des adolescents, une contribution qui leur rapportera beaucoup, maintenant et dans l’avenir. Mais alors que les écoles rouvrent et tentent de revenir à une situation normale après plusieurs mois de perturbations, prêtent-elles suffisamment attention au bien-être des apprenants ?
La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, aux côtés d’autres dirigeants et éminentes personnalités, a lancé un vibrant à propos du bien-être des adolescents. Dans une lettre publiée dans le BMJ, une revue médicale de réputation mondiale, sous le titre , ces personnalités ont estimé que la communauté mondiale n’avait pas accordé suffisamment d’attention au bien-être des adolescents et à l’importance de la transition vers le début de l’âge adulte. invite les décideurs et les autres parties prenantes à les rejoindre dans un appel à l’action, reconnaissant les multiples facteurs qui influencent le bien-être et appelant à davantage d’investissements.
Cet appel à l’action sera au centre d’un lors du , « S’unir pour les adolescents pendant la COVID-19 ». Cet événement sera un dialogue virtuel entre des jeunes et les ministres de l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô et de la Jeunesse qui débattront des solutions prioritaires à long terme pour améliorer le bien-être des adolescents dans le contexte du relèvement après la COVID-19. L’éducation figure en bonne place dans l’ordre du jour, puisqu’il s’agit de convaincre les dirigeants du secteur de l’éducation d’accorder au bien-être des apprenants la priorité absolue pour l’avenir, pour assurer des retombées positives dans les domaines de la santé et de l’apprentissage.
Vibeke Jensen, Directrice de la Division pour la paix et le développement durable de l’UNESCO, a déclaré que le rôle de l’éducation, reconnue depuis longtemps comme étant un puissant déterminant du bien-être, ne saurait être sous-estimé. « Une éducation de qualité peut équiper les apprenants des compétences sociales, psychologiques et de pensée critique qui sont liées à un bien-être accru » a déclaré Mme Jensen.
« Alors que les écoles poursuivent leur important travail pour aider les élèves à rattraper le retard dans leur apprentissage résultant de la fermeture des établissements scolaires, nous aimerions également qu’elles priorisent le bien-être des élèves. Il s’agit notamment de continuer à offrir une éducation à la santé, ainsi que de faire en sorte qu’elles soutiennent et orientent tous les apprenants, en particulier ceux qui ont été victimes de violence ou ont des problèmes de santé physique ou mentale. »
Les jeunes eux-mêmes n’hésitent pas à souligner la valeur de l’éducation dans la promotion du bien-être. Lors d’une récente consultation mondiale auprès d’adolescents et de jeunes âgés de 13 à 29 ans, les participants ont noté le rôle de l’école dans la formation des liens et des réseaux de soutien, celle-ci leur fournissant des conseils et des informations explicites sur ce à quoi ils doivent s’attendre pendant l’adolescence et par la préparation à leurs futures relations dans la vie professionnelle, à l’âge adulte.
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