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La Directrice générale de l’UNESCO condamne l’enlèvement de 110 jeunes filles dans le Nord-Est du Nigeria
La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, condamne l’enlèvement de 110 jeunes filles après l’attaque de leur établissement scolaire à Dapchi, dans l’Etat de Yobe, le 19 février dernier, par des membres supposés du groupe djihadiste Boko Haram.
Cet enlèvement, qui a été confirmé par le gouvernement du Nigeria, vient tristement rappeler le rapt des 276 lycéennes de Chibok, en avril 2014, dont plus d’une centaine n’ont toujours pas été retrouvées.
L’UNESCO est particulièrement préoccupée par le fait que ces enlèvements aient eu lieu dans des établissements scolaires.
« Alors que nous marquerons la semaine prochaine la Journée internationale des femmes, cet enlèvement vient rappeler combien nous devons rester mobilisés pour que leur droit premier, l’éducation, ne soit plus menacé. Il en va de leur avenir, et de l’avenir du pays. L’UNESCO s’engage à apporter tout son soutien au Gouvernement du Nigéria pour que ces jeunes filles retrouvent le chemin de l’école. »
L’UNESCO en étroite collaboration avec les agences des Nations Unies, œuvre notamment à promouvoir l’éducation des filles et l’alphabétisation des femmes par les technologies de l’information et de la communication au Nigéria, mais également à travers la formation d’enseignants et des journalistes autour de la sécurité des écoles dans les Etats du Nord du Nigéria.
Un Plan spécial de coopération en cours d’élaboration contribuera au développement durable, à la promotion des droits humains et à l’édification d’une paix durable au Nigéria.