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La Directrice générale demande l’ouverture d’une enquête sur le meurtre du journaliste nigérian Ikechukwu Onubogu

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a condamné aujourd’hui le meurtre du caméraman nigérian Ikechukwu Onubogu dont le corps sans vie a été retrouvé dans la ville d’Obosi, située dans l’Etat d'Anambra le 15 novembre.

 Â« Je condamne le meurtre de Ikechukwu Onubogu », a déclaré la Directrice générale. « Les responsables de ce crime doivent être traduits en justice afin de protéger la liberté d’expression, inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples. Les gouvernements doivent également protéger les journalistes afin d’empêcher que ces tueries ne privent le public de son droit d'accès à l’information Â».

Ses proches et ses collègues du média audiovisuel Anambra Broadcasting Service (ABS) étaient sans nouvelles d’Ikechukwu Onubogu depuis qu’il avait quitté son domicile dans l’après-midi du 12 novembre.

Conformément à l'article I de l’Acte constitutif de l'UNESCO, la Directrice générale de l'UNESCO publie des déclarations sur les violations en matière de liberté de la presse et condamne le meurtre des professionnels des médias, en ligne avec son action en faveur de la mise en œuvre du Plan d'Action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité. Les déclarations de la Directrice générale condamnant les crimes visant les journalistes sont disponibles

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Contact médias : Sylvie Coudray, s.coudray@unesco.org, +33 (0) 1 45 68 42 12 

L’UNESCO est l’agence des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». À cette fin, elle « favorise la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image ».