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La Directrice générale déplore la mort des deux journalistes Bakhtyar Haddad et Stephan Villeneuve en Iraq

La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a déploré aujourd’hui la mort du journaliste kurde Bakhtyar Haddad et du reporter français Stephan Villeneuve dans la ville de Mossoul en Iraq.

« Je déplore la mort de Bakhtyar Haddad et de Stephan Villeneuve Â» a déclaré la Directrice générale. « Les journalistes sont confrontés à des situations extrêmement dangereuses dans le cadre de leur travail. Or ce travail permet de mettre au jour des informations essentielles pour parvenir à la paix. Je tiens à rappeler que les journalistes bénéficient du statut de civils conformément aux Conventions de Genève Â». 

Bakhtyar Haddad, reporter et fixer, travaillait avec les journalistes étrangers. Il était au côté du correspondant Stephan Villeneuve à Mossoul dans le cadre d’un reportage pour l’émission « Envoyé spécial Â», diffusée sur France 2. Ils couvraient le conflit lorsqu’une bombe placée en bord de route a explosé tuant Haddad sur le coup et blessant grièvement Villeneuve et d’autres membres de l’équipe le 19 juin. Stephan Villeneuve a été transporté à l’hôpital où il a succombé à ses blessures quelques heures plus tard.

La Directrice générale publie des communiqués sur le meurtre des professionnels des médias conformément à la résolution 29 adoptée par les Etats membres de l’UNESCO au cours de la Conférence générale de 1997 intitulée « Condamnation de la violence contre les journalistes Â». ayant fait l’objet d’une condamnation par l’UNESCO est disponible en ligne.

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Contact médias : Sylvie Coudray, s.coudray@unesco.org, +33 (0) 1 45 68 42 12 

L’UNESCO est l’agence des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». À cette fin, elle « favorise la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image ».