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La NUS-UK, lauréate du Prix UNESCO, lance un nouvel organisme caritatif sur l’éducation à la durabilité dirigé par les étudiants

L’Union nationale des étudiants (NUS) du Royaume-Uni, lauréate du en 2016, a porté son action à une nouvelle échelle internationale en créant un tout nouvel organisme à but non lucratif.
Lancé en avril, (SOS) International a été fondé en collaboration avec des syndicats nationaux d’étudiants danois et irlandais. L’organisme entend faire en sorte que la moitié de l’ensemble des syndicats nationaux d’étudiants en Europe collaborent et innovent en faveur du développement durable d’ici à 2022, et que le mouvement atteigne ensuite le reste du monde.
« Gagner le prix nous a tellement galvanisés, et nous n’avons cessé d’aller de l’avant depuis », a dit Jamie Agombar, Chef de la durabilité à la . « En plus d’agir sur l’urgence climatique au Royaume-Uni, de soutenir les grèves des étudiants pour le climat, d’œuvrer pour façonner les politiques éducatives au Royaume-Uni, et de développer tous nos , nous avons entamé cette collaboration internationale excitante. »
Le Prix met en lumière l’action globale de l’UNESCO en matière d’EDD
En 2016, la NUS-UK a remporté le Prix UNESCO-Japon pour son programme , qui accompagne, accrédite et récompense les départements d’universités dans leurs efforts en faveur du développement durable. Le prix de l’UNESCO, financé par le Gouvernement du Japon, reconnaît le rôle de l’éducation pour relier les dimensions sociales, économiques, culturelles et environnementales du développement durable.
Il fait partie de l’action globale de l’UNESCO dans le domaine de l’ (EDD) qui vise à améliorer l’accès à une éducation au développement durable de qualité à tous les niveaux et à transformer la société en aidant les individus à acquérir les connaissances, les compétences, les valeurs et les attitudes nécessaires au développement durable.
SOS International aborde son défi en partant du principe que les étudiants ont toujours été au cœur du changement. Cependant, bien que moins de 6 % de la population mondiale fréquente l’université, 80 % des dirigeants de la société sont diplômés, mais les universités ne permettent pas à ces futurs agents du changement d’acquérir les connaissances et les compétences adéquates pour créer des sociétés durables.
Il existe 14 000 universités dans le monde, un nombre qui devrait doubler ces dix prochaines années, ouvrant ainsi d’immenses possibilités de changement.
« Il est urgent de faire en sorte que nos universités arrêtent de promouvoir un modèle d’étudiants qui privilégient la création de profits à court terme au détriment des gains à long terme, a dit Jamie.
« Le développement durable devrait être considéré comme un apprentissage légitime, et pris tout aussi au sérieux que le calcul, la lecture et le bien-être. Quelles que soient leurs études, les étudiants doivent quitter l’université en sachant ce qu’est l’urgence climatique et ce qu’ils peuvent faire pour l’enrayer dans le cadre de leur métier. »
Les étudiants doivent faire évoluer l’enseignement de l’EDD
© Mark Edwards
SOS International vise à associer et à mobiliser les groupes de jeunes étudiants afin qu’ils puissent faire évoluer l’enseignement qu’ils reçoivent au sujet du changement climatique. L’organisme agit en fournissant des connaissances et un soutien, en partageant les solutions éprouvées et en renforçant les capacités. Pour approfondir son action, il recueillera les contributions mondiales de la communauté étudiante en faisant en sorte que leurs opinions soient prises en compte dans la prise de décisions. Il collaborera également avec les partenaires pour s’assurer que l’éducation au développement durable soit intégrée dans l’enseignement et l’apprentissage.
La NUS-UK conduit déjà un certain nombre de campagnes et de programmes en plus du programme lauréat Green Impact, dont une initiative visant à aider les réfugiés à accéder à l’enseignement supérieur, Student Switch Off, qui porte sur l’énergie dans les salles et le recyclage, et Responsible Futures, qui vise à réformer les curricula à l’échelle des établissements.
Pour devenir membre de SOS International, une organisation doit s’engager à conduire ou à participer à un ou plusieurs programmes conjoints ou campagnes communes dans les domaines d’action de l’organisme caritatif.
« Portés par notre prix UNESCO, nous sommes totalement prêts à relever le défi immense qui nous attend », a dit Jamie.
- Lire la annonçant le lancement de SOS.