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La recherche de l’UNESCO pour construire des sociétés justes et pacifiques : Le rôle des droits de l’homme pour la paix durable

Le 21 septembre, lors de la Journée internationale de la paix, l’UNESCO a organisé au Siège une table ronde sur le thème : « Construire des sociétés justes et pacifiques : la contribution de l’UNESCO pour une culture de la prévention ». La discussion portait sur la relation complexe mais fondamentale entre les droits de l’homme et une paix durable. Le rôle préventif de l’UNESCO pour construire des sociétés durables et pacifiques était au centre du débat qui a été ensuite suivi par une discussion guidée par une récente publication de l’UNESCO « Le long chemin de la paix, pour une culture de la prévention », le résultat d’un partenariat entre l’UNESCO, l’Université Abat Oliba à Barcelone en Espagne et 32 entités de l’ONU.

Fort de son expérience comme représentant du maintien de la paix, Lakhdar Brahimi, ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Envoyé spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Ambassadeur et Président du panel sur les opérations de maintien de la paix des Nations unies, a ouvert le débat pour parler du rôle crucial de la communauté internationale dans la reconstruction dans les situations post-conflits ou post-catastrophes.

« Dans chaque situation, la communauté internationale est différente. La communauté internationale qui compte est composée de pays qui ont des intérêts et de l’influence…nous devons donc nous rappeler que c’est cette communauté internationale qui doit être davantage mobilisée, ainsi que des intervenants locaux, si un vrai processus de paix doit être engagé » - Brahimi.

Mme Al Nashif a réaffirmé le rôle préventif majeur de l’UNESCO au cœur du système des Nations unies pour encourager la résilience des individus dans la construction de sociétés justes et pacifiques.

« La recherche d’une paix vraie et durable est au cœur du mandat de l’UNESCO, comme cela est exprimé dans le célèbre préambule de sa Constitution, ‘ les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ’…le monde a depuis changé, mais notre détermination à fournir à tout être humain les compétences, les aptitudes et les opportunités de devenir ce qu’ils souhaitent, dans la dignité et le respect, est aussi solide que jamais. »

Son discours était précédé d’une table ronde, modérée par Jens Boel, ancien chef archiviste de l’UNESCO, et Maha Al Salehi, une jeune avocate des droits de l’Homme. Parmi les intervenants figuraient le Professeur Priyankar Upadhyaya, Chaire UNESCO du Centre Malaviya pour la recherche sur la paix à l’Université Hindu de Banaras ; Mark Goodale, anthropologue, professeur à l’Université de Lausanne ; Doudou Diène, ancien Rapporteur spécial sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée et Cécile Coudriou, Présidente d’Amnesty International France.

La discussion abordait des sujets tels que le concept de paix, l’importance de lutter contre l’impunité et la pertinence actuelle de la Déclaration universelle des droits de l’homme pour relever les défis du 21e siècle.

Pour conclure le débat, le Pr. Mark Goodale a mis l’accent sur la signification de la solidarité internationale pour construire des sociétés pacifiques durables en disant :

« … [en regardant] toutes les luttes pour la paix, la dignité et la liberté, l’unique leçon que nous apprenons est que la paix durable vient du peuple, et non des Etats, ou des entités politiques. La paix ne peut venir que du peuple, travaillant ensemble. »