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Lancement de la Décennie d’action pour les sciences cryosphériques

Les régions gelées de la planète , glaciers, calottes glaciaires, pergélisol et banquise, fondent à un rythme sans précédent. Elles contiennent près de 70 % de l’eau douce mondiale et jouent un rôle vital pour des milliards de personnes. Leur disparition rapide menace l’approvisionnement en eau, les écosystèmes, les infrastructures et le niveau des mers à l’échelle mondiale.
Face à cette urgence, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2025–2034 comme la Décennie d’action pour les sciences cryosphériques, en confiant à l’UNESCO la coordination des efforts internationaux pour renforcer la recherche, stimuler la coopération mondiale et promouvoir des solutions concrètes.
À propos de l’événement
Le lancement officiel de la Décennie d’action pour les sciences cryosphériques se tiendra le 8 juin 2025 à l’UNOC3. Cette rencontre de haut niveau sera coprésidée par la Directrice générale de l’UNESCO, Mme Audrey Azoulay, et le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, en présence de chefs d’État, de représentants des Nations Unies et de la communauté scientifique internationale.
Cette cérémonie marquera le début d’une décennie de collaboration mondiale en faveur de la protection de la cryosphère, ces systèmes gelés essentiels à la stabilité du climat et à la sécurité hydrique. Elle incarne un appel fort à rassembler science, politiques publiques et sociétés civiles autour d’une action immédiate.
Objectifs clés de la Décennie
La Décennie d'acction pour les sciences cryosphériques s'efforcera à :
- Renforcer la recherche scientifique sur la cryosphère : améliorer les systèmes d’observation, de modélisation et de prévision, notamment via la création d’un Atlas mondial de la cryosphère et d’un système global de suivi.
- Réduire les écarts de capacités : appuyer la formation, le développement de programmes éducatifs, la science participative et les centres de connaissances régionaux, en particulier en zones polaires et de haute montagne.
- Soutenir des stratégies d’adaptation : concevoir des solutions avec les communautés locales et autochtones, axées sur la sécurité de l’eau, les risques pour les infrastructures et la préservation culturelle.
- Renforcer l’engagement politique : intégrer les données scientifiques cryosphériques dans les politiques climatiques aux niveaux national et international.
- Combler les lacunes en matière de financement : encourager le soutien aux activités de suivi, à l’adaptation inclusive et à la réduction urgente des émissions.
- Promouvoir une recherche transdisciplinaire : associer sciences naturelles et sciences sociales.
Pourquoi une Décennie pour les sciences cryosphériques ?
Les enjeux sont majeurs et urgents :
- 2 milliards de personnes dépendent des glaciers et de la neige pour leur approvisionnement en eau, en nourriture et en énergie.
- L’Arctique se réchauffe presque trois fois plus vite que la moyenne mondiale.
- Chaque seconde, une quantité de glace équivalente à trois piscines olympiques fond.
- L’élévation du niveau de la mer est désormais 2,5 fois plus rapide qu’au début du XXe siècle.
- La fonte complète de l’inlandsis antarctique entraînerait une hausse du niveau de la mer de 58 mètres.
- Le dégel du pergélisol pourrait libérer d’immenses quantités de gaz à effet de serre.
La Décennie d’action représente une opportunité stratégique pour unir les efforts scientifiques, gérer les risques climatiques et renforcer la résilience des sociétés.
Participation
Cet événement est à accès restreint, sur invitation uniquement. Les personnes sélectionnées recevront une communication officielle précisant les modalités de participation.
Contact
Pour toute demande d’information, veuillez contacter le Secrétariat du PHI à l’adresse suivante : ihp@unesco.org