Ce programme est doté d’un financement inédit de 50 millions de dollars des États-Unis et se concentrera sur sept domaines de recherche prioritaires : l’environnement, l’eau, l’énergie, les technologies numériques, les sciences de la vie, la gestion des ressources naturelles et la gestion des ressources marines.
L’objectif du programme est de renforcer l’écosystème de recherche et les filières scientifiques du pays, en augmentant le nombre de chercheurs, en mettant en place des équipes et des réseaux scientifiques multidisciplinaires, en modernisant les infrastructures et les équipements de laboratoire, en renouvelant le contenu des cursus académiques scientifiques. Le programme veut également favoriser la formation continue et encourager les échanges régionaux et internationaux. Il accordera enfin une attention toute particulière à la promotion des femmes qui devraient représenter au moins 30 % des futurs diplômés.
En misant sur la science, l’éducation, la jeunesse et l’égalité entre hommes et femmes, ce programme veut être un levier pour le développement durable et pacifique du pays, qui a traversé une longue et douloureuse guerre civile entre 1975 et 2002 et qui s’engage aujourd’hui dans le renforcement de son système d’éducation et de formation.
Symbole de cette volonté de développement par le savoir et la culture : l’organisation dans la capitale de l’Angola de la première Biennale de Luanda pour la culture de la paix, qui a eu lieu du 18 au 22 septembre et lors de laquelle le programme de formation doctorale a justement été signé.
« Puisons ensemble dans nos valeurs, nos traditions, notre culture pour retrouver le chemin de la prospérité et de la paix »
Organisée avec le soutien de l’Union africaine, du gouvernement de l’Angola et de l’UNESCO, la Biennale de Luanda a été conçue comme un grand forum d’échanges, de dialogues et de rencontres entre Africains du continent et de la diaspora, autour des arts, du patrimoine culturel et des idées, un forum où les jeunes et les femmes, en particulier, peuvent exprimer leur créativité, leur sens de l’innovation et incarner une force de changement bénéfique à l’unité et à la paix du continent.