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Le Comité pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel approuve deux projets d’assistance internationale en Ouganda et en Zambie

Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel réuni à Jeju jusqu’au 9 décembre, a approuvé aujourd’hui deux projets d’assistance internationale en faveur de l’Ouganda, pour un montant 232 000 dollars, et en faveur de la Zambie, pour un montant de 334 000 dollars. Cette aide est destinée à financer des initiatives de sauvegarde de leur patrimoine immatériel.

Le Comité a également sélectionné deux projets, en Bulgarie et en Ouzbékistan, pour le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde. Ce Registre permet aux communautés et de partager des expériences réussies concernant des programmes et des projets.  

 

Le Comité a approuvé projets les deux projets d’assistance internationale suivants :

Dans l’ouest de l’Ouganda, la tradition de l’empaako est un système d’attribution de noms selon lequel on donne aux enfants, outre leur prénom et nom de famille, un empaako choisi dans une liste commune à toute la communauté. En réponse aux graves menaces pesant sur la viabilité de la tradition, le plan de sauvegarde vise à revitaliser la pratique, ainsi que le respect des cérémonies associées, à renforcer les capacités des communautés pour la transmission des connaissances liées à l’élément, et à mobiliser les praticiens afin de redonner vie à la pratique. Les communautés concernées seront les principaux moteurs du projet.

 

Ce projet vise à concevoir et mettre en œuvre un programme de licence sur le PCI à l’Université de Zambie. Les objectifs du projet sont triples : former un nombre critique d’experts de la sauvegarde du PCI en Zambie ; offrir une formation de niveau licence aux administrateurs et experts; et proposer un lieu privilégié pour la recherche critique dans ce domaine. Le programme a pour objectif d’inciter de nombreuses personnes à s’intéresser aux questions relatives au PCI et de produire des effets très positifs pour ceux qui s’intéressent à la sauvegarde du PCI.

 

Les deux projets sélectionnés pour le Registre des bonnes pratiques sont:

 (Bulgarie)

En Bulgarie, les chitalishta (centres culturels communautaires) sont créées par les communautés elles-mêmes et ouvertes à tous. Depuis la création des premiers centres en 1856, les chitalishta sont une unité organisationnelle essentielle de la société bulgare. Les chitalishta proposent des activités culturelles et éducatives afin de sauvegarder les coutumes et traditions du peuple bulgare, de garantir l’accès aux informations et de diffuser les savoirs et connaissances. Leur efficacité est attestée par l’augmentation du nombre de chitalishta au cours des années et la participation accrue du public à leurs activités.

 

 

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Traditionnellement, Marguilan a été le centre de la fabrication d’atlas et d’adras – des tissus traditionnels fins et colorés. En 2007, consciente du besoin aigu de revitalisation et de sauvegarde des traditions qui étaient menacées de disparition, la communauté locale a créé le Centre de développement artisanal. Celui-ci sauvegarde, développe et assure la promotion de la fabrication traditionnelle de l’atlas et de l’adras ouzbeks en organisant des sessions de formation, des expositions et des foires artisanales, et en publiant des matériels et des manuels consacrés à la sauvegarde. Le centre doit sa réussite à l’accent mis sur l’esprit de partenariat, et à la participation active de la communauté.

 

 

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La réunion du Comité a lieu au Centre international de convention (ICC Jeju), Province de Jeju, République de Corée.

Contacts médias :

Lucía Iglesias Kuntz, Service de presse de l’UNESCO, l.iglesias@unesco.org. Tél : +33 (0) 6 80 24 07 29 ou +82 10 55 26 37 52.

Agnès Bardon, Service de presse de l’UNESCO, a.bardon@unesco.org. Tél : +33 (0) 6 80 24 13 56.

Suivez la réunion sur Twitter : @unesco, #Patrimoineimmatériel #12COM