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Le Conseil du PIDC encourage les États Membres à renforcer les compétences des institutions juridiques nationales pour défendre la liberté d’expression
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Un Comité de l’UNESCO a adopté une Décision sur la sécurité des journalistes qui encourage les ÉtatsÌýMembres à «Ìýrenforcer les compétences des instituts nationaux de formation judiciaire, des parquets et des forces de l’ordreÌý».

Les 39 États Membres du Programme international pour le développement de la communication (PIDC) ont rendu leur décision le 26 novembre lors de leur 32e session.
Ces dernières années, l’UNESCO a intensifié sa coopération avec les États Membres et les acteurs judiciaires afin de leur apporter les compétences nécessaires pour renforcer la sécurité des journalistes et lutter contre l’impunité des crimes commis envers les travailleurs des médias.
Ce travail recouvre également une série de mémorandums d'accord avec les juridictions internationales et régionales telles que la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, la Cour interaméricaine des droits de l'homme et la Cour de justice de la CEDEAO.
La Décision récente du PIDC a en outre exhorté les États Membres à « envisager l’utilisation des ressources de savoir existantes de l’UNESCO pour lutter contre l’impunité et renforcer la sécurité des journalistes, notamment de ceux couvrant les manifestations ».
Ces ressources de savoir comprennent différents outils destinés au personnel judiciaire en et en , un ainsi qu’un . Face à l’augmentation du nombre de journalistes blessés lors de manifestations, l’UNESCO a récemment publié un
Le Conseil du PIDC a adopté sa Décision à la suite du . Ce rapport est un mécanisme unique dans le système des Nations Unies rassemblant des informations directement fournies par les États Membres sur l’impunité des attaques mortelles envers les journalistes et les actions menées pour renforcer la sécurité des travailleurs des médias.
Selon les principales conclusions du Rapport 2020 de la Directrice générale :
- En 2018-2019, 156 meurtres de journalistes ont été enregistrés dans le monde.
- Globalement, au cours de la dernière décennie, un journaliste a été tué en moyenne tous les quatre jours.
- Seuls 13 % des meurtres enregistrés par l’UNESCO depuis 2006 sont considérés comme résolus.
- La plupart des journalistes ont été tués dans des pays sans conflit armé.
Lors de la session du PIDC, plusieurs États Membres ont vivement salué une attirant l’attention sur les menaces envers les journalistes, diffusée parallèlement au Rapport.
Chaque année, l’UNESCO demande aux États Membres des informations sur le suivi judiciaire des assassinats de journalistes. Ces données sont reprises par le Rapport de la Directrice générale de l’UNESCO et l’ de l’UNESCO.
Cette année, les États Membres ont davantage répondu à la demande de la Directrice générale, après deux années moins participatives. Les États Membres ont salué cette augmentation de participation et souligné qu’avec 87 % de cas restant impunis, les gouvernements devaient de toute urgence renforcer leurs mécanismes internes de lutte contre l’impunité.
La Décision du PIDC a également souligné l’importance de la transparence et incité les États Membres à « autoriser l’UNESCO à publier les informations sur le suivi judiciaire sur sa page Internet dédiée ».
Lors de la réunion du Conseil, plusieurs États Membres (notamment l’Argentine, l’Autriche, le Danemark, la Finlande, la Lituanie, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni) ont déclaré souhaiter que le mécanisme du PIDC traite, en plus des assassinats, d’autres formes d’attaques et de violences commises envers les journalistes.
Enfin, la Décision a exhorté la Directrice générale et les États Membres à intensifier leurs efforts de mobilisation de fonds extrabudgétaires supplémentaires pour le travail de l’UNESCO sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.
Le est le seul forum multilatéral du système des Nations Unies dont la mission consiste à mobiliser la communauté internationale autour d’un débat et promouvoir le développement des médias dans les pays en développement. Ce Programme, en plus de soutenir les projets de médias, cherche également un accord pour assurer un environnement sain permettant de développer des médias libres et pluralistes dans les pays en développement.