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Le Ministère de la Recherche Scientifique et le bureau de l’UNESCO à Bamako mobilisés pour la promotion des filières scientifiques et techniques pour les filles au Mali

Bamako 12 mai 2016 - Le Bureau de l’UNESCO à Bamako et le Ministère de la Recherche Scientifique, avec l’appui de l’Association des Femmes Ingénieures du Mali (AFIMA) ont organisé les 10 et 11 mai 2016 au CRES de Bamako, un atelier de réflexion sur la promotion des filières scientifiques et techniques pour les filles au Mali.
Véritable moment d’échanges et de réflexions pour analyser et mieux comprendre les facteurs qui participent à la limitation de l’accès des filles à l’éducation scientifique et technologique, cet atelier a permis aux participants de faire des recommandations en vue d’améliorer leur accès et d’accroître leur pourcentage dans ces filières.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le Ministre de la Recherche Scientifique, Madame Assétou Founé Samaké Migan, qui avait à ses côtés le Représentant de l’UNESCO au Mali, Monsieur Lazare Eloundou, la présidente de l’Association des femmes ingénieurs et scientifiques du Mali (AFIMA), Madame Gakou Salimata Fofana, d’éminents experts et acteurs du monde scientifiques et techniques.
« Le Mali a besoin des Sciences et la Science a besoin des femmes&²Ô²ú²õ±è;» dira Lazare Eloundou, après s’être réjoui de l’organisation de l’atelier. Il a rappelé l’appel lancé par la Directrice générale de l’UNESCO, Madame Irina Bokova, le 11 février 2016, à l’occasion de de la Journée Internationale des femmes et des filles en sciences : « J’appelle tous nos partenaires et tous les gouvernements à redoubler d'efforts pour autonomiser les filles et les femmes à travers et dans la Science, comme une des clés du succès du Programme 2030&²Ô²ú²õ±è;» .
Madame Assétou Founé Samaké Migan a rassuré les participants sur l’engagement de son Ministère, à contribuer au changement de la situation actuelle préoccupante, en commençant par une meilleure participation à tous les niveaux, des femmes et des filles dans l’enseignement des sciences, dans la formation et dans la recherche, dès le plus jeune âge. Elle les a exhorté à mûrir leurs réflexions afin de déterminer les contraintes réelles et les solutions applicables pour améliorer la représentativité des filles et des femmes dans ce secteur.
Pour atteindre ces objectifs, une panoplie de chercheurs scientifiques représentants les institutions d’enseignement supérieur, et de recherche participaient audit atelier. A l’issue de deux jours d’échanges et réflexions, les actions prioritaires, urgentes et immédiates ci-dessous ont été proposées : la mise en exergue de l’éducation et la formation scientifique dans les politiques scolaires et universitaires ; l’application des politiques incitatives pour orienter le plus grand nombre de filles vers les filières scientifiques et techniques ; la mise en place d’infrastructures adaptées à l’enseignement des sciences et la mise en place d’un observatoire sur l’insertion des filles dans les filières scientifiques et techniques.
Au cours de la cérémonie de clôture de l’atelier, Lazare Eloundou, a souhaité que la prochaine célébration de la « Fête des Sciences&²Ô²ú²õ±è;» au Mali, qui sera organisée par le Ministère de la Recherche scientifique, soit une grande opportunité d’initier des actions de sensibilisation, d’information et de communication visant à motiver et encourager les filles à embarrasser les filières scientifiques. Il a enfin souhaité que les recommandations issues des travaux soient mises en Å“uvre par toutes les parties pour une amélioration des conditions d’accès des filles aux filières scientifiques.
Cet atelier a été organisé à l’aube des Assises nationales de la recherche scientifique, prévues du 16 au 20 mai 2016 à Bamako, et organisées par le Ministère de la Recherche Scientifique.
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