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Le Ministre des affaires étrangères du Bangladesh parle de la transition vers un développement durable

Améliorer la qualité de l’éducation, construire une économie bleue et opérer une transition vers les objectifs de développement durable font partie des priorités nationales dont le Ministre des affaires étrangères du Bangladesh, M. Abul Hassan Mahmood Ali, s’est entretenu avec la Directrice générale lors d’une réunion qui s’est tenue au Siège de l’UNESCO le 22 juin 2015.
« Nous avançons à grands pas sur la voie du développement », a déclaré le Ministre en évoquant la priorité accordée par la Première Ministre, Sheikh Hasina, à l’autonomisation des femmes, la parité des sexes dans l’enseignement primaire et secondaire, et en appelant à plus de soutien dans le domaine de la formation des enseignants ainsi que de la formation technique et professionnelle pour améliorer la qualité de l’éducation.
Le Ministre a précisé que le Bangladesh ayant réglé ses différends territoriaux maritimes avec ses voisins, était prêt à s’atteler à la construction d’une « économie bleue » et il a appelé à une coopération avec la Commission océanographique intergouvernementale ainsi qu’au renforcement des capacités dans le domaine de l’océanographie et de la réduction des risques de catastrophe.
Il a ajouté que la coopération sous-régionale renforcée entre les États du nord-est de l’Inde, le Bhoutan et le Népal ouvrait de nouvelles perspectives de développement, notamment dans le domaine de la production d'énergie hydraulique.
La Directrice générale a souligné le rôle de chef de file joué par l’UNESCO dans la coordination du Système d'alerte rapide aux tsunamis, son action de plaidoyer en vue d’inscrire un objectif à part entière relatif aux océans dans le programme de développement durable pour l’après-2015, sa participation à l’Initiative internationale sur les inondations interinstitutions et son travail de suivi de la 3e Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe, qui s’est tenue à Sendai (Japon) en mars 2015. Elle a informé le Ministre que l’UNESCO entretient une coopération étroite avec la France en prévision de la Conférence des Nations Unies sur le changement (COP-21) de décembre 2015, en marge de laquelle il est prévu d’organiser une manifestation consacrée à l’océan.
Le Ministre a par ailleurs souligné la proposition de son gouvernement de créer un institut international de la langue maternelle en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO, qui sera présentée pour approbation à la session d’automne du Conseil exécutif. Il a également évoqué les efforts déployés par le Bangladesh en vue d’introduire l’enseignement de la langue maternelle dans l’enseignement primaire pour les populations tribales.
La Directrice générale a parlé des actions communes menées avec le Bangladesh sur l’examen national 2015 de l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô pour tous, de la célébration annuelle de la Journée internationale de la langue maternelle et des efforts entrepris par l’UNESCO en faveur de l’enseignement de la langue maternelle dans le monde, en soulignant leurs effets bénéfiques sur les résultats de l’apprentissage et l’inclusion. Mme Bokova a par ailleurs remercié le Bangladesh de partager son expérience dans le domaine de l’éducation et de l’alphabétisation, notamment avec les pays du groupe E-9.
Dans le domaine du patrimoine culturel, des conseils et une expertise relatifs à l’inscription de nouveaux sites sur La liste du patrimoine mondial ont été demandés, et un prochain projet d’établissement d’un inventaire du patrimoine culturel immatériel a été évoqué.
Pour conclure, la Directrice générale s’est félicitée du dynamisme de la coopération entre l’UNESCO et le Bangladesh et des résultats obtenus par le pays concernant tous les objectifs de développement durable ; c’est « un exemple positif de coopération dans le domaine du développement » qu’elle espère que la Première Ministre pourra partager avec les États membres de l’Organisation lors de la prochaine Conférence générale.