Communiqué de presse

Le Prix international UNESCO-Guinée équatoriale pour la recherche en sciences de la vie décerné à quatre lauréats à Malabo

Aujourd’hui, quatre scientifiques d’exception originaires de Chine, d’Égypte, de Lituanie et d’Ouzbékistan recevront le prestigieux Prix international UNESCO-Guinée équatoriale pour la recherche en sciences de la vie lors d’une cérémonie organisée à Malabo (Guinée équatoriale). Leurs recherches ont contribué à améliorer la sécurité alimentaire, les variétés de coton, les outils de diagnostic, et à élaborer des traitements innovants pour des maladies génétiques débilitantes.
Uzbekistan Guinea Prize 2010-2023

Ce prix récompense des recherches exceptionnelles qui ont contribué à améliorer la qualité de la vie humaine. Les sciences de la vie possèdent un très haut potentiel de progrès médical mais aussi de gestion plus responsable de nos ressources naturelles. 

Audrey Azoulay
Audrey AzoulayDirectrice générale de l'UNESCO

Chaque lauréat recevra la somme de 87 500 dollars. Les lauréats sont :

Yigong Shi (Chine) est récompensé pour ses recherches révolutionnaires qui ouvrent la voie à la conception de thérapies innovantes dans le traitement des maladies génétiques débilitantes. Grâce à lui, nous savons maintenant comment l’information génétique stockée dans l’ADN est convertie en protéines fonctionnelles. Ce type de protéine aide le corps à former des anticorps pour combattre les infections. Grâce à un processus connu sous le nom d’épissage, notre ADN est transcrit en ARN messager (ARNm), une molécule qui sert de modèle pour la construction des protéines. Le professeur Shi a décodé la structure atomique de la levure et des splicéosomes humains et a élucidé la base moléculaire de l’épissage du pré-ARNm.

Le Dr Shi est le président et fondateur de l’Université Westlake, un nouveau type d’université axée sur la recherche en Chine.

Mosaad Attia Abdel-Wahhab (Égypte) est récompensé pour avoir développé des techniques innovantes permettant d’éliminer les contaminants microbiens et chimiques des cultures notamment les moisissures (champignons), les métaux lourds et les résidus de pesticides. Ces techniques permettent de réduire les pertes alimentaires, et d’améliorer de ce fait la sécurité alimentaire.

M. Mosaad Attia Abdel-Wahhab est professeur au Département de toxicologie alimentaire et des contaminants au Centre national de Recherche. Il a créé la Société égyptienne des sciences et des produits halal en 2016.

Almira Ramanaviciene (Lituanie) est récompensée pour sa contribution exceptionnelle à la conception de nouveaux immunocapteurs qui ont permis d’élaborer des outils de diagnostic plus sensibles et donc plus fiables. La professeure Ramanaviciene a développé des immunocapteurs capables de surveiller les niveaux de protéines dans le corps humain avec une plus grande précision qu’auparavant. Ces niveaux de protéines servent d’indicateurs de maladie. Ses travaux permettent ainsi aux médecins de diagnostiquer les maladies avec plus de précision et de mieux suivre leur évolution.

La professeure Ramanaviciene dirige le Centre de nanotechnologie et de science des matériaux « Nano Technas Â» de la Faculté de chimie et de géosciences de l’Université de Vilnius. Elle est également chercheuse en chef du groupe de recherche sur les biocapteurs au sein du département d’immunologie du Centre de médecine innovante de l’Institut national de recherche de Vilnius.

Ibrokhim Abdurakhmonov (Ouzbékistan) est récompensé pour avoir élaboré des marqueurs moléculaires pouvant être utilisés pour identifier les caractéristiques souhaitables du coton, telles que la résistance aux maladies, la qualité supérieure des fibres et un rendement plus élevé, susceptibles de stimuler la production de coton. Ces marqueurs permettent aux sélectionneurs d’identifier et de sélectionner plus rapidement et plus précisément les plantes présentant ces caractéristiques souhaitables.

Le professeur Abdurakhmonov a fondé en 2012 le Centre de génomique et de bioinformatique d’Ouzbékistan, qu’il dirige.

A propos du prix

L’UNESCO et la Guinée équatoriale ont créé le Prix international UNESCO-Guinée équatoriale pour la recherche en sciences de la vie en 2008 afin de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

L’objectif principal du prix est d’encourager la recherche, d’améliorer la collaboration entre les chercheurs et de renforcer les réseaux de centres d'excellence dans le domaine des sciences de la vie afin d'accélérer le progrès scientifique dans le monde.

Le jury international a unanimement recommandé à la Directrice générale de l’UNESCO que le prix soit remis à ces quatre lauréats. Le jury était présidé par la professeure Indrani Karunasagar (Inde) et le professeur Pathmanathan Umaharan (Trinité-et-Tobago) en était le vice-président. Les trois autres membres du jury étaient les professeurs Wagida Anwar (Égypte), Constantinos Phanis (Chypre) et Vincent P.K. Titanji (Cameroun).

Contact presse

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Wibaux
Attaché de presse (Sciences, °¿³¦Ã©²¹²Ô, µþ¾±´Ç»å¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé)

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